Tape toi l’affiche, telle est la devise de la start-up rennaise IDEOTOPIE !
Partant du constat qu’il y avait de nombreux artistes talentueux tout autour de nous à découvrir, IDEOTOPIE a décidé de réunir ces artistes au même endroit en créant un site web. Ils sont peintres, graphistes, tatoueurs ou encore architectes, cultivent des techniques différentes et possèdent un univers bien à eux !
Aujourd’hui, plus que jamais les biens de notre quotidien doivent s’adapter à notre mode de vie, véhiculer les codes de notre personnalité, bref nous ressembler. C’est le défi que s’est lancé cette start-up !
des collections capsules : de l’affiche aux vêtements, en passant par le service à thé, IDEOTOPIE nous prépare de nombreuses surprises en offrant de nouveaux supports d’expression aux artistes français
des commandes personnalisées : vous pourrez sélectionner l’artiste de votre choix et lui commander une oeuvre sur mesure rien que vous !
Les oeuvres ainsi créées seront pour vous et vos proches le « cadeau plaisir » par excellence !
Pour leur lancement, IDEOTOPIE propose une première collection capsule d’affiches avec une sélection de dix artistes, à retrouver sur Ulule, sous forme de pré-commandes. Leur objectif, atteindre les 100 pré-commandes et plus pour anticiper sur les prochaines collections et développer le site internet !
N’attendez plus, soutenez ce projet en commandant dès maintenant votre affiche, parlez en autour de vous et partagez sur les réseaux sociaux !
En Bonus, on vous propose également de participer au concours IDEOTOPIE en tentant de remporter trois affiches IDEOTOPIE.
Le tirage au sort aura lieu seulement si les 100 commandes sont atteintes !
Her, c’est le groupe rennais qui cartonne en France et à l’étranger. Pour preuve, leur date rennaise à l’UBU affichait complet et celle de Paris l’est depuis plusieurs semaines. Cette union masculine nous a livré un live authentique, débordant d’amour et de générosité.
Une semaine après, on a encore le coeur qui palpite.
C’est autour d’un verre que nous rencontrons Victor, Simon et Louis pour parler de leur amour des femmes et de la gastronomie bretonne.
Ma dernière rencontre avec vous remonte à cinq ans auparavant à l’époque de The Popopopops. Le groupe a évolué depuis, vous avez grandi et votre musique avec. Comment s’est déroulé cette « transformation » ?
Simon: The Popopopops s’est dissocié après que certains membres du groupe aient arrêté la musique. Victor et moi on avait envie de continuer à faire de la musique, c’est notre métier, notre vie, notre passion ! C’est donc sur les cendres des Popopopops que notre dualité a pris tout son sens.
Aujourd’hui on vous découvre en costume-baskets, est-ce un reflet direct de votre musique?
Simon: Oui effectivement, on est très influencés par la soul américaine, on adore les artistes qui la représentent. Sur scène ils incarnent vraiment un personnage et ça passe par le fait d’être bien habillés en costume. C’est un réel show !
On a cette volonté de jouer le jeu, d’être dans un personnage qui va au delà de nous sur scène.
Pourquoi ce nom « HER » ? Les femmes vous inspirent-elles ?
Victor: C’est un nom qui nous a beaucoup plu parce qu’on parle beaucoup des femmes c’est vrai. Mais on parle surtout de la féminité en général, selon nous tous les hommes ont une part de féminité en eux également.
Le nom est venu à la toute fin par contre. On a écrit toutes les chansons, pensé aux clips et une fois qu’on a réussi à avoir tout ça, Simon et Louis ont eu l’idée de HER. Il sonnait parfaitement. Il a une certaine forme de sensualité mais aussi plein de mystère avec deux chanteurs hommes derrière le projet. Au départ on ne voulait pas montrer nos visages, on voulait garder ça secret.
Par exemple sur le clip de Quite Like, la femme qui joue dedans dégage quelque chose d’assez fort. Les personnes étaient assez déçues de voir qu’elle n’était pas dans le groupe.
Vous avez récemment joué pour HeforShe, est-ce que vous vous considérez comme des féministes ?
Simon: Au delà d’être des féministes, on se place plutôt en tant qu’observateur et acteur derrière les femmes. On ne veut pas prendre une place qui n’est pas la notre, on appuie juste le discours des femmes sans prendre leur place.
Victor: Tout le monde devrait être féministe. En France le mot à une connotation trop forte avec quelque chose de négatif. Alors qu’être féministe c’est simplement vouloir respecter les droits des femmes. Il y a eu des raccourcis qui ont été faits rapidement avec des organismes très radicaux et aujourd’hui on a peur de dire qu’on est féministe.
Alors si le féminisme c’est vouloir l’égalité entre les femmes et les hommes, mais oui quoi on l’est tous ! C’est encore trop rare que les hommes affirment leur féminité et leur engagement pour les femmes.
C’était ça aussi tout le contexte de HeforShe.
Simon: « Lui pour Elle »
Victor: C’était arrêtons de cloisonner la journée des droits des femmes à la femme mais aussi aux hommes et aux hommes pour les femmes. Donc pour nous c’était idéal d’être ambassadeurs.
ccc
Votre chanson Union est notre préférée de votre Tape #1 , une anecdote sur la composition ?
Victor: C’est un titre à l’image des autres qu’on a écrits. On prend des risques dans les textes, on se livre, on dévoile une part de notre intimité.
Dans ce cas précis, c’est la femme de ma vie. C’était important pour nous d’évoquer des sujets comme ça. Le mouvement de la soul c’est ça aussi. C’est de pouvoir évoquer des choses très très intimes et de les livrer au public.
Merci d’aimer cette chanson, je l’adore aussi.
Avec cette Tape #1 vous avez réussi le pari de remplir des salles comme la Gaîté Lyrique, comment vous l’expliquez ?
Victor: C’est grâce à Louis (rires).
Simon: On l’explique pas vraiment, on est heureux de ce qu’on produit. C’est le résultat de beaucoup de travail, d’implication et ça n’ arrive pas comme ça du jour au lendemain. C’est tout un travail de fond. On a fait plusieurs dates à Paris et Londres avant que ça se remplisse vraiment. Aujourd’hui on annonce complet à l’Ubu pour notre date rennaise, et prochainement on va jouer à Berlin et à Londres qui sont presque complètes. C’est notre but de jouer devant des salles pleines avec des gens qui aiment ce qu’on fait.
Victor: C’est également allé très très vite grâce à Internet. On a posté nos sons sur Soundcloud et il y a eu un effet boule de neige avec des médias aux Etats Unis, en France etc. On sort Vendredi 7 Avril notre Tape #2, et on a vraiment essayé de faire encore quelque chose de très intime !
On a hâte !
Victor: Nous aussi ! Ça fait longtemps qu’on travaille dessus. Il y a des titres qu’on a fait bien avant HER et qu’on voit déjà comme des vieilles âmes. On essaye de rester le plus intègre possible, c’est le plus important.
Vous avez donc un principe de Tape et non d’album ?
Victor: Pour l’instant oui, ça reste hyper pratique. On adore l’idée de réunir des chansons autour d’un thème fort. Ça nous permet de sortir des formats différents, plus souvent. Ça renvoie aussi à notre amour du hip-hop comme avec Drake qui vient d’en sortir une de 22 titres récemment. C’est génial, ça casse un peu les codes, on a du mal avec le conventionnel.
Vous arrivez à revenir assez souvent à Rennes maintenant ?
Simon: Louis et moi on vit à Rennes. Le reste du groupe est à Paris. On fait pas mal de compositions et de répétitions aux alentours de Rennes.
Victor: Les dates nous prennent beaucoup de temps en ce moment. On essaye toujours de se retrouver un peu en studio pour avoir des moments tout les deux avec Simon entre les dates.
Simon: C’est une vie particulière, mais on adore. La semaine dernière on a fait 2000km par exemple. On était à Rennes, le lendemain à Dijon et le surlendemain en Haute Savoie…
Victor: On est très heureux de ce rythme, de vivre tout ça. C’est notre rêve.
Est-ce que vous avez des bonnes adresses rennaises à nous recommander ?
Simon: O’ Rétroviseur ! Sinon chez Paul ! Le P’tit Baigneur aussi, place Rallier du Baty. C’est un ancien mec de chez Paul qui travaille là-bas. Et puis le Oan’s Pub.
Victor: Le Nabuchodonosor c’est pas mal ça aussi !
Vous êtes plutôt galette-saucisse ou crêpe au caramel et beurre salé ?
Louis: C’est marrant, je revois l’interview de la semaine dernière !
Simon: Il n’y a pas de choix à faire pour moi. La galette c’est le plat de résistance et la crêpe le dessert. Ça va ensemble. Je choisis pas, c’est mort.
Victor: C’est comme si vous nous demandiez quel bras tu veux couper. Mais je dirais quand même galette saucisse ! Ça me rappelle à la Clusaz, dans la station de ski, il était minuit et il y avait un homme qui faisait des grillades. Ça sentait la galette-saucisse, cette odeur c’est vraiment génial !
Tu sais, quand il est cette heure-là, t’as déjà mangé et t’as un peu honte de ce que tu vas faire… Mais t’en prends une et tu kiffes !
Rien ne va avec cette nourriture, t’en prends toujours quand il ne faut pas ! Comme le Dimanche matin au marché des Lices, tu ne peux pas te dire: « Allé c’est mon repas du Dimanche et j’suis content… » Non il t’en faut encore et encore.
C’est une belle histoire …
Victor: On est fous amoureux de la galette-saucisse ! Le nombre de chansons qu’on a écrites en mangeant une galette.
Simon: Bah Quite Like ça parle d’une galette-saucisse.
Louis: Ouai en fait il en avait une dans la bouche.
Simon: Ça va un peu trop loin (rires)
Merci pour la réponse la plus longue à cette question !
Louis: HER ce n’est pas juste de la classe et de l’élégance…
Victor: On est aussi humoristes !
Cidre ou chouchen ?
En choeur: Cidre !
Victor: Attends déjà le nom Chouchen c’est chelou.
Louis: C’est démodé ! C’est la génération avant nos parents.
Victor: En parlant de gastronomie bretonne, il y a le Kig Ha Farz typique du Finistère. Et le meilleur c’est celui de Mme Cottebrune !
Un mot de la fin pour nos Rennais ?
Louis: La seule critique de la ville, c’est les bars qui ferment à 1H (même à Nantes ça ferme plus tard…)
Victor: Rennes c’est une ville incroyable, il faut rien changer ! C’est une ville qui est en même temps très douce avec le calme de la Vilaine et à la fois très dynamique avec les facs, les bars, les groupes de musique
ccc
Merci encore à HER pour leur générosité sur scène comme dans la vie. Tout le monde est d’accord pour dire que c’était un très beau moment ! Pour prolonger le plaisir on se rue demain sans hésiter sur leur nouvelle Tape #2.
Étudiantes, vous recherchez un job agréable qui vous permette de financer vos études ? Parents, vous souhaitez rencontrer une personne fiable qui saura prendre soin de vos bambins ? Ne cherchez plus, le site www.claudinepetitemaman.fr met en relation des parents avec des baby-sitters et nounous de confiance, les Claudine 🙂
L’initiative nous vient de Marie, jeune Bretonne de 27 ans, grande soeur et baby-sitter aguerrie, qui durant ses études a réalisé la difficulté pour les parents de trouver une personne de confiance pour faire garder leurs enfants. C’est ainsi qu’est née Claudine, véritable « petite maman ».
Alors, comment ça marche ? Les baby-sitters proposent leur profil en nous donnant plein d’informations, puis l’équipe modère de façon stricte, et s’occupe de la mise en ligne si les critères sont remplis. Pour aller plus loin, les baby-sitters peuvent ensuite prendre rendez-vous afin de procéder à la « certification » de leur profil, ce qui les rendra encore plus visibles par les parents. Il s’agit d’un entretien informel au cours duquel on vérifie les références de la nounou, son expérience, son sérieux et sa motivation. C’est un gage de confiance supplémentaire, aux parents ensuite de faire leur choix selon leurs besoins de garde et leurs exigences !
Une soirée de temps en temps, les sorties d’école, les gardes partagées, ou encore du temps plein… La géolocalisation permet de voir apparaitre prioritairement les baby-sitters vivant au plus proche de chez soi, afin de faciliter l’organisation des heures de garde. La sélection de sa nounou peut également se faire en fonction de critères plus précis comme la pratique d’un instrument de musique, d’une langue, ou encore d’un sport particulier.
La plateforme compte déjà près de 1.000 baby-sitters en région parisienne. La seconde étape est désormais son lancement en Bretagne et notamment à Rennes. La création d’une communauté de baby-sitters de confiance démarre donc officiellement maintenant ! Si vous êtes intéressé-es par la garde d’enfants, tentez l’aventure en créant votre profil de Claudine ici, il sera ensuite examiné avant sa mise en ligne.
Claudine propose également un blog qui fourmille d’idées créatives et d’histoires drôles pour les enfants, et leurs parents, foncez-y !
Pour toute question ou renseignement complémentaire, contactez-nous ici :
Born Idiot, c’est le groupe rennais de musique « indie pop » qui apporte de la légèreté et de la joie dans sa journée. Hier ils jouaient en première partie des sulfureux HER à l’UBU. Nous les avons rencontrés dans leur loge quelques minutes avant le concert, pour en savoir un peu plus sur ces garçons qui montent.
Avis aux fans de HER, nous les avons en interview la semaine prochaine. Nous ferons un bel article avec les images de leur concert 😉
« Born Idiot » (à prononcer à l’anglaise attention), d’où vient votre nom de groupe ?
Lucas: Ce nom représente une double facette. C’est nous et à la fois tout le monde qui nous entoure. Je pense que chacun peut se sentir né « con », donc ça reste assez naïf.
Louis: Et puis ça convient parfaitement à ce que nous sommes, on est un peu des fous.
Comment s’est effectuée votre rencontre ?
Lucas: Au départ c’est venu de Tiago qui jouait avec moi à Fifa (le mythe). Je lui ai proposé de composer avec moi et ça a tout de suite fonctionné ! Ensuite on a enchainé. Il y a Louis qui est venu…
Louis: Il avait posté une annonce sur Facebook. « Qui veut venir jouer dans mon groupe de nuls ? »
Lucas: C’est ça, puis Clément nous a rejoint et Camille en dernier !
Clément: Lucas m’a demandé en soirée si je savais jouer de la basse, j’ai dit oui alors qu’en fait pas du tout.
Et depuis ça marche vous cinq !
Lucas: Oui carrément, c’est vraiment du feeling au fil des rencontres. Ça va faire deux ans qu’on a commencé à composer ensemble, mais vraiment un an et demi en plus sérieux !
Louis: On composait beaucoup plus avant. Maintenant on essaye de travailler nos morceaux pour le live.
Votre album a été financé par un projet participatif. Pourquoi ce choix ?
Lucas: On s’était fixé un budget de 6 000€, alors on avait besoin de solutions pour le produire. La ville de Rennes nous a donné des subventions, ce qui nous a permis d’avoir déjà un peu d’argent. Puis on a lancé le projet sur KissKissBankBank et ça a super bien marché. Faire participer les gens c’est vraiment cool, ça aide à fidéliser !
Louis: Puis il y a également l’argent de nos concerts qui nous a aidé.
Vous avez commencé à tourner un peu ?
Louis: Ouais, on a fait une vingtaine de dates. C’est pas énorme, mais c’était des bons concerts en général donc c’est cool !
Il y en a une qui vous a marqué plus que les autres ?
Louis et Lucas: « L’Ère de rien » oui !
Louis: Le son était super et on a également eu de très bons retours ! On a pu rester tout le week-end faire la fête, c’était vraiment bien.
Tiago: La tournée des Trans’ aussi c’était top !
Qu’est ce qui vous attend pour les prochains jours ?
Lucas: Le Point Éphémère à Paris le 22 Avril ! Puis Nantes, Caen et encore Paris. Ensuite il y a quelques festivals, un à Loudéac puis en Normandie.
Louis: On espère avoir encore de belles surprises dans les dates qui vont se rajouter !
Lucas: Oui on attend que ça vienne. On en cale pas trop parce qu’on aime bien que ça arrive comme ça !
Est-ce que vous avez une anecdote sur la composition d’une de vos musiques ?
Louis: En studio oui ! On se faisait des gages à la courte paille.
Lucas et Tiago: Oh nan…
Lucas: Avant de vous raconter, il faut imaginer le lieu ! On était super bien, autour d’un lac avec du beau temps.
Louis: On était avec un ballon près de ce lac. Tiago nous a mis au défi de le jeter le plus loin possible.
Tiago: Forcément j’ai tiré la courte paille… et j’ai du aller chercher le ballon au milieu du lac.
Louis: On avait un autre défi pendant l’enregistrement. Il était pour moi celui là, j’ai dû dire une énorme connerie au milieu d’une chanson. Quelque chose qui n’a rien à voir avec la musique (on garde cette fameuse phrase pleine de poésie pour nous). Ceci dit, après ce moment c’était la bonne prise ! Comme quoi ça a détendu tout le monde. La chanson c’était « True romance ».
Vous êtes tous Rennais ? Des adresses à nous recommander ?
Lucas: Alors à part Tiago, on n’est pas Rennais de base.
Louis: Lucas vient de Vannes, moi de Lamballe, Clément de Loudéac et Camille de Vannes.
Lucas: On aime bien le Roazhon Tavarn pour boire des pintes. Elles sont vraiment pas chères et excellentes !
Louis: On adore le Penny Lane forcément, pour boire ou manger c’est très bon. Le Fox également ! Sinon Alsaj rue le Bastard c’est cool aussi.
Pour rester dans la nourriture… plutôt galette-saucisse ou crêpe au caramel et beurre salé ?
En choeur (sauf Camille): La galette-saucisse !
Lucas: Ah il y a une tension qui va se créer là !
Cidre ou chouchen ?
En choeur: Cidre !
Louis: Camille a envie de dire chouchen…
Camille: Nan c’est pour vous embêter !
Un mot de fin pour nos Rennais ?
Louis: Restez des gosses ! C’est chiant de grandir.
Lucas: Afterschool.
Coup de coeur pour ce joli groupe d’énergumènes. Leur live rend heureux, à travers des balades aussi calmes qu’énergiques. Leur pop nous rappelle nos premiers concerts de rock’n roll à l’UBU, c’est une bouffée d’air frais qui nous fait sacrément du bien !
Merci encore Born Idiot et à très vite.
Pour fêter l’arrivée du printemps Rennes accueille de beaux évènements à ne rater sous aucun prétexte !
Mythos
Le célèbre festival rennais remet le couvert en 2017, du 31 mars au 9 avril pour proposer un festival de mots, de chansons, de musiques et d’histoires… Un temps fort festif et convivial qui annonce le printemps et qui fait la chasse aux idées noires et à l’art maussade !
Notre team s’y rendra pour vous proposer un joli reportage ainsi que quelques interviews d’artistes !
L’association Plan International Ille-et-Vilaine organise le 4 avril 2017, de 17h à 20h au Café Albertine, un vide dressing caritatif afin de récolter des fonds pour les enfants dans le besoin dans les pays défavorisés.
Autour d’un thé ou d’une pâtisserie, venez découvrir de nombeux articles : vêtements femmes et hommes, accessoires, chaussures etc… Pour tous les goûts, toutes les tailles, des articles à partir d’1 euro !
Décrit par les Inrocks comme représentant l’avenir musical, le groupe rennais Juvéniles célèbre la sortie de son album « Without Warning » à l’UBU en très bonne compagnie (Manceau, Yuksek, Clarens et PdV) !
La saison des festivals reprend ! Pour l’occasion nous étendons notre agenda et nos reportages à ces incontournables évènements bretons. Pour ouvrir la saison nous nous rendons au festival Panoramas à Morlaix qui organise sa 20 ème édition avec encore une belle programmation (Bon Entendeur, Songe, Thylacine, NNBS, T.lesco.P, Comah, Popof, Daniel Avery, Etienne de Crécy, Mome, Salut C’est Cool, Blow, Boris Brejcha).
Artiste passionnée, Claire Huteau a une pratique de la photographie créative et itinérante. Elle va au devant des inconnus qu’elle croise au détour de la vie et les capture sur le vif, dans l’intensité de l’instant. Ancienne habitante du quartier, elle exposera le récit photographique d’une rencontre intuitive et complice avec l’autre, menée sur le quartier Cleunay.
Une exploration urbaine où fouler le bitume est synonyme de rencontre à l’échelle d’un quartier.
Le festival de Vitré qui en malien signifie « Danse de l’espoir » revient pour une nouvelle dition. Il y en a pour tous les goûts, alors de notre côté on hésite pas une seconde à venir danser jusqu’au bout de la nuit !
Voulez vous entendre de la danse ?
De la danse par les oreilles, par fragments, par éclats : des bribes de réflexions, des descriptions de gestes susurrés dans le micro pendant l’édition 2016 de « Fous de danse ».
A partir de cette sculpture éphémères de corps déployée dans l’espace public, la chorégraphe Maud Le Pladec et le plasticien Damien Marchal ont pensé un vaste réseau de témoignages et de voix restituant un kaléidoscope de points de vue : des enregistrements à découvrir 24h/24 et 7j/7, via des numéros de téléphone disséminés dans la ville et rassemblés au Musée de la danse.
En mode jeu de piste dans l’espace urbain, ou en mode exposition au Musée de la Danse, prêtez-vous au jeu : composez le numéro, et laissez la danse vous chatouiller l’ouïe.
avec les voix de : Miguel Abensour, Valérie Castan, Valérie Donzelli, Pierre Ducrozet, Atika Heit
Musée de la danse / St-Melaine
l’exposition est ouverte de mardi à samedi de 14h à 19h
du 18 avril au 18 mai, gratuit et ouvert à tous
Fishbach
Pour l’état-civil, Fishbach se nomme Flora Fischbach. Mais comme Alain Bashung (ex-Baschung), elle a fait voler le « C » d’un patronyme aux accents germaniques. Au printemps dernier, elle signait un EP remarqué chez Entreprise (Superets, Grand Blanc, Bagarre, Juniore…). Du tube souterrain et new-wave Mortel à une reprise osée et méconnaissable de Night Bird de Bernard Lavilliers, la native de Charleville-Mézières fait sauter pas mal de tabous pop. Mêlant confessions à vif et déflagrations synthétiques. Fishbach joue avec le chaud et le froid et revisite la pop française eighties avec une approche punk.
C’est un Dimanche que nous avons retrouvé Margaux dans son appartement, quartier Sainte-Thérèse. Au menu du vintage, des meubles restaurés par ses soins et des vinyles, le tout accompagné d’ aumônières pommes, chèvre et miel !
Bonjour Margaux, combien de temps passes-tu dans ta cuisine ?
C’est une pièce que j’aime beaucoup car elle donne sur le jardin et toutes ses couleurs vintage me mettent de bonne humeur. J’y flâne donc pas mal avec une tasse de thé ou de café même lorsque je ne cuisine pas (pour piquer un biscuit ou un carré de chocolat en secret par exemple).
La cuisine est souvent une histoire d’occasion. Quand t’y colles-tu ?
Quasiment tous les jours, plus ou moins longtemps suivant la motivation et les ingrédients à disposition. C’est toujours un plaisir de manger quelque chose de bon devant un épisode de série ou en écoutant un vinyle. Nous aimons cuisiner, de façon plus ou moins élaborée selon les jours, soyons honnêtes, et lorsque la flemme se fait sentir il nous reste Deliveroo.
Quels sont les ingrédients que l’on trouve toujours dans ton placard ?
De quoi faire des burgers, et sinon du fromage, des pâtes et du riz thaï, des épices, du poulet et de la crème fraîche. Et des yaourts, plein ! Rien à voir avec ma recette d’aujourd’hui au final.
Ton livre de (cuisine) chevet ?
Je n’en ai pas, je vais davantage explorer Marmiton ou des blogs culinaires lorsque j’ai une idée ou une envie en particulier.
Ta recette préférée ? Un cheesecake au citron dont j’ai trouvé la recette il y a deux ans et qui est à chaque fois une réussite.
Un plat fétiche ? Un bon burger maison à base d’oignons caramélisés et d’un fromage fort bien de chez nous.
Une musique pour cuisiner en chantant ? C’est par période mais en ce moment je dirais Bauhaus, Joy Division, Grand Blanc et Frustration. Sinon pour se réveiller et préparer le café au petit dej, La Femme.
Tes adresses fétiches à Rennes ? Malheureusement les brocantes ferment les unes après les autres alors je vois mes adresses préférées disparaître. Mais sinon j’aime aller chez Mint, It’s Only et Zara. Trois endroits qui n’ont rien à voir mais qui, combinés, me résument plutôt bien.
Meilleur souvenir culinaire ?
Il y en a plusieurs, tout d’abord la mousse au chocolat de ma grand-mère ex-aequo avec un merveilleux brownie englouti à Londres (The Vintage Emporium) il y a plusieurs années, et un burger savouré dans un pub à Dublin ! Au final, la nourriture occupe une place importante dans les voyages.
Le pire ?
Le cordon bleu qui baigne dans le jus des petits pois – carottes de la cantine.
Quel est ton restaurant favori à Rennes ? Le bistrot Volney rue Saint-Georges, pour la cuisine évidemment, mais aussi pour l’endroit simple et élégant avec toute la passion qui s’en dégage. Comme je ne peux pas résister à un burger, j’aime beaucoup Knop, La Burger Attitude, le BDS (pour manger et boire des mojitos entre copines) et Roadside.
Ma recette :
Aumônieres aux pommes, chèvre et miel.
Pour 4 aumônières (4 personnes en entrée ou 2 pour un plat, accompagnées de salade)
Ingrédients :
– 4 feuilles de brick
– 2 pommes
– 1 bûche de chèvre au lait cru
– Du miel liquide
– 25 g de beurre
– 2 tranches de jambon cru pour une alternative non-végétarienne
– sel et poivre
Pour la vinaigrette :
– Du vinaigre de cidre
– De l’huile de noix
– Du miel
– Sel et poivre
– Des cerneaux de noix
1- Pelez et découpez les pommes en lamelles. Faites-les cuire dans du beurre à feu doux jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées puis ajoutez une cuillère à café de miel pour les faire caraméliser.
2- Superposez 2 feuilles de brick (pour 1 aumônière) et déposez au centre 2 tranches épaisses de chèvre, poivrez et salez légèrement, ajoutez l’équivalent d’une moitié de pomme, du jambon si vous le souhaitez et nappez le tout d’une cuillère à café de miel.
3- Préchauffez votre four à 180°C.
4- Fermez les feuilles de brick en aumônière et maintenez-les grâce à des pics en bois ou de la ficelle de cuisine.
5- Disposez les 4 aumônières sur une feuille de papier cuisson, à mi-hauteur du four pendant 20 minutes en surveillant pour ne pas que le haut des feuilles de brick ne soit trop doré.
6- Pendant ce temps-là préparez la vinaigrette pour la salade (je conseille de la mâche ou de la roquette, mais c’est selon les goûts). 2 cuillères à soupe d’huile de noix pour 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre, 1 cuillère à café de miel, du sel et du poivre.
7- Dressez l’assiette en parsemant la salade de cerneaux de noix, c’est prêt !
Retrouvez les jolies restaurations vintage de Margaux sur son site ainsi qu’ Instagram !
Nouveau lieu, nouvelle adresse, nouvelle déco. Un an après une entrée fracassante sur le marché de la cosmétique rennaise, David de Blush déménage. Blush voit les choses en grand et nous surprend. Pas de panique pour les habitués, la boutique sise toujours rue du Chapitre, au numéro 3, au rez-de-chaussée de la maison d’hôtes Marnie & Mister H. Nous avons découvert aujourd’hui en avant-première les prémices de cette adresse qui s’apprête à devenir un haut temple de la cosmétique, du soin et du parfum. On vous en dit un peu plus sans tout vous dévoiler, pour attiser votre curiosité. Rendez-vous dès demain 10h30 autour d’un café, bien installé dans le superbe canapé vert émeraude, aux allures de divan.
Bon David, tu n’es pas parti bien loin… Finalement tu y es attaché à la rue du Chapitre ?
Bien sûr, c’est une des plus belles rues rennaises, si ce n’est la plus. C’est une vraie rue piétonne et commerçante qui a souffert il y a quelques années et qu’il faut remettre sur le devant de la scène. C’est une rue différenciante.
Tu commences à avoir tes petites habitudes dans la ville, on te retrouve où pour déjeuner ?
Pour manger rue du Chapitre, j’adore aller à la Saint-Georges, mais il n’y a pas de surprise. Sinon, il y a le Tire-Bouchon qui est un peu devenu ma cantine. Les mezzés et les couscous au fond de la rue (Le Méditerranée) sont dingues, ce sont mes trois adresses phares.
On te retrouve au rez-de-chaussée des chambres d’hôtes Marnie et Mister H, c’est peu commun ?
C’est l’histoire d’une rencontre avec Marion, qui est venue me voir à la boutique il y a quelques mois et qui voulait habiller ses chambres de cosmétiques. Un vrai coup de cœur commun, nous avions des goûts et projets similaires. Faire un projet commun est venu tout naturellement. Nous souhaitions proposer un endroit nouveau, qui pouvait surprendre… Et puis, je suis tombé amoureux de ses chambres et de son univers.
Voire un peu risqué ?
Si on regarde de plus près, toutes les belles adresses parisiennes sont aujourd’hui en fonds de cours. Prenez l’exemple de chez Merci ou Empreintes, ils n’ont pas de vitrine. Quand les gens ont envie de marcher, ils y vont. Au final toutes les dernières adresses rennaises en vue n’ont ni vitrine canon ni accès facile : Petite Nature, le Hibou, le Saint-Germain, le Mabilay…
Le commerce se transforme, et aujourd’hui le pouvoir de prescription dépasserait-il la vitrine ?
La prescription mais aussi et surtout l’expérience. Les gens ont envie de passer un moment d’exception et d’entendre parler d’un produit de manière différente.
C’était l’ADN de Blush en quelque sorte…
Oui et l’ADN n’a pas changé, il restera. On parle de maisons confidentielles rares avec le plus d’expertise possible.
Et on nous a parlé d’une cabine de soins ?
Ça nous paraissait logique, on travaillait avec des marques qui ont une vraie expertise technique sur les soins cabines visages, on orientait nos clientes vers des soins mais sans pouvoir les maitriser. On propose une prise en charge globale de la cliente.
En maquillage, une nouveauté ?
Une très très grosse en exclusivité dans tout l’Ouest. Nous serons les quatrièmes en France à distribuer cette maison.
La marque de Kylie Jenner ?
Ah non, on a un peu plus de respect pour la cosmétique que ça 🙂
« Le parfum c’est une suite logique de la cosmétique, c’est un peu un chapeau, une ceinture après un look »
Et Blush se lance dans le parfum ?
Avant, on parfumait les maisons, aujourd’hui on parfume les gens. En fin de compte c’est une suite logique de la cosmétique, c’est un peu un chapeau, une ceinture après un look. Le parfum est la signature olfactive d’une personne, comme un bijou. Quand on parle de cosmétique, on pense rapidement parfumerie, parce que les fragrances ont un vrai pouvoir de séduction, cela peut faire partie intégrante de la personne.
Peux-tu nous parler de deux coups de cœur ?
Impossible de choisir, c’est comme des « bébés ».
Bon, c’est pas grave, nous on va choisir à ta place : D.S. & Durga et Atelier Cologne. D.S. & DURGA, c’est l’histoire d’un couple new-yorkais, ils ont tout pour être heureux, ils sont beaux, ils sont intelligents. Lui est Nez, il a travaillé pour de grosses maisons, elle est architecte. Ils ont décidé de créer un projet commun, une maison qui lierait l’olfactif au visuel, leur projet est très simple : se remémorer des souvenirs d’américains. Ce sont des parfums racés qui n’ont pas peur de prendre des partis forts, nous ne sommes pas dans la séduction des création du mass market.
Atelier Cologne : c’est drôle car là aussi, c’est une histoire d’amour entre Sylvie et Christophe qui avaient chacun leurs vies. Ils ont décidé de tout quitter par amour et de partir vivre dans leur ville de cœur, New York. On reproche souvent à la Cologne de ne pas tenir. Ils ont fait le pari de réaliser des colognes qui tiennent et qui ne sentent pas forcément la Cologne.
Niveau déco, c’est du made in Rennes : Anouchka Potdevin, Laurence de chez Garance…Peux-tu nous en dire un peu plus ?
De la même manière que pour les marques, c’est une histoire de rencontres, de rencontres en coups de cœur, que tout s’est construit. On est dans une Maison du 15e, une des plus anciennes maisons de Rennes, et on souhaitait apporter quelque chose de nouveau, et aussi de mettre les gens à l’aise.
« La façon de vendre le luxe doit être simple »
Et au niveau des références produits ?
De jolies nouveautés produits mais nous les avons rendus davantage palpables. On peut tous les attraper, à l’inverse de la boutique précédente, où il fallait nous demander. Le luxe pour moi c’est toujours palpable, j’ai horreur de cette expression de luxe accessible, car ça ne l’est pas. Mais la façon de vendre le luxe doit être simple, nous jouons un rôle de médiateur, en expliquant pourquoi ça coûte ce prix-là.
Tu n’oublies pas les petits budgets malgré ce lieu d’exception. Peux-tu nous citer trois produits à moins de 20 euros ?
Les vernis Kure Bazar, nos best-sellers. Ce sont les meilleurs vernis du monde, composés de fécules de pommes de terre, complètement naturels.
Les crèmes pour les mains LA Bruket, on a rentré toutes les fragrances, 100% naturelles. C’est une maison qui a le snobisme de refuser le label bio, car il n’est pas assez exigeant.
Benamôr, des savons saponifiés à froid à Lisbonne qui sont magiques en petits cadeaux (6 euros seulement). C’est une Maison qui a été reprise par le fils, en conservant les anciennes formules sans rien changer à cette maison. Aujourd’hui ça cartonne.
On vous sent trépigner d’impatience, bonne nouvelle, vous pourrez découvrir tout ça dès demain.
Broken Back, en français « dos cassé », c’est le surnom de Jérome. Un surnom donné par ses copains suite à une petite mésaventure qui se veut finalement heureuse. C’est à partir de ce moment qu’il s’est mis à composer, et cepour notre plus grand plaisir. Sa musique électro-pop ne cesse de résonner dans nos têtes, tout particulèrement « Happiest man on hearth« , qui a le don de te mettre de bonne humeur même le matin à 8h. Mercredi, l’artiste qui a participé aux Victoires de la musique, se produisait à l’Etage du Liberté. Nous avons eu l’occasion de le rencontrer afin de discuter quelques heures avant son live. Un moment d’exception rempli de joie et de bonne humeur !
On t’a connu sur Riva de Klingande. Comment s’est déroulé cette collaboration ?
C’est assez marrant parce qu’à l’origine j’avais fait une maquette de la chanson que j’ai postée sur Youtube. C’était pas du tout la version telle qu’on la connait aujourd’hui. Puis Klingande m’a contacté, via Facebook parce que sa copine avait posté la chanson. Il m’a proposé que l’on travaille ensemble, parce qu’il avait beaucoup aimé mon travail. Ce n’était pas du tout mon délire au départ. J’étais encore étudiant et c’était une opportunité dingue qu’il me contacte ! Ensuite, on a décidé de se rencontrer, et ce qui est drôle c’est qu’on habitait à 200m l’un de l’autre à Lille. Après les cours je suis passé avec mon cartable et on a commencé à bosser la chanson comme ça.
Est-ce que ça t’a permis entre autre de faire d’autres projets derrière ? Comme avec Synapson plus récemment.
Oui, cette collaboration a été le tremplin qui m’a permis de me dire que tout était possible. Entre temps, j’ai travaillé d’autres chansons, j’ai eu de plus en plus de vues sur Internet et j’ai pris la décision de me lancer vraiment à fond en parallèle de ce feat avec Klingande.
De fil en aiguille, les Synapson m’ont aussi contacté pour savoir si je voulais composer avec eux sur leur album.
Aujourd’hui, tu sors ton premier album que tu as décidé d’auto-produire. Pourquoi ce choix ?
Je crois que je fais partie de la génération un peu « bidouilleur », d’artistes qui utilisent vraiment Internet et leurs matériels pour s’éclater et produire des chansons. Avant la musique c’était beaucoup plus cher à produire. Aujourd’hui, ça coute 15 fois moins cher de s’acheter une carte son, un micro… On peut donc facilement faire ses maquettes et s’amuser, sans même avoir la prétention d’en faire son métier. Pour moi, tout a commencé comme ça et je privilégie cette manière de faire. Je n’ai pas forcément envie de procéder d’une manière différente. L’avantage est de pouvoir maîtriser le temps passé sur ses compositions. Je ne suis pas tributaire d’une location de studio, qui coûte assez cher finalement à Paris. Je peux m’éclater et m’épanouir plus facilement !
En plus, je reste libre artistiquement parlant, je n’ai pas de compromis à faire, je reste maître de ma musique.
Tes musiques respirent la bonne humeur et l’amour. L’amour pour ta famille mais aussi les relations amoureuses. Est-ce que Seven words, est une de tes histoires personnelles ?
En réalité, c’est l’histoire d’un pote, dont j’ai pu être le témoin. L’argument de « c’est un pote etc » c’est facile, mais c’est vrai ! Je le dirais sinon, ça ne me dérange pas. Mon histoire personnelle elle est sur « Halcyon Birds », sur la seconde chance. Pour le coup c’est vraiment autobiographique.
Seven words c’est une chanson qui est symétrique dans le texte, avec toute une première partie où l’homme met des distances : « No feelings just fun is that clear », juste un plan pour s’amuser. À la moitié de la chanson, on comprend que tout est entrain petit à petit de se retourner. Au moment, où le mec s’apprête à lui déclarer sa flamme, elle lui rappelle les sept mots et ça se termine là-dessus. Voilà, c’était une petite satire des relations d’aujourd’hui.
Pour les thèmes de l’amour, il y a aussi « Excuses » qui parle d’une amitié devenue amour pour revenir à de l’amitié. Je crois beaucoup à l’amitié entre les hommes et les femmes même si c’est toujours un débat avec deux théories. Moi je pense que c’est possible.
Sinon « Halcyon Birds » parle de la seconde chance dans une relation, comme je le disais tout à l’heure. C’est à travers le mythe d’ Halcyon, une légende grecque qui symbolise la puissance de l’amour entre deux personnages. Ils sont ressuscités par les dieux pour qu’ils puissent s’aimer à nouveau d’une forme charnelle, en deux oiseaux Halcyon (qui est le symbole de l’amour aujourd’hui). Dans cette chanson les deux personnages décidentde se remettre ensemble, et se questionnent : seront-ils à la hauteur de la légende et capable de renaître en deux oiseaux Halcyon ?
On a eu un coup de coeur pour Got to go, as-tu une anecdote sur celle-ci ?
Oui, le truc de cette chanson c’est que c’est un diptyque. Il y a deux parties, la première c’est « Got to go » et la deuxième c’est « Better Run ». Celle-ci n’est pas du tout autobiographique, c’est une fable complètement inventée d’un bon samaritain des temps modernes. Un mec gentil, mais qui rêve de devenir un bad boy. Il décide de prendre sa vie en main, de descendre aux enfers pour passer un pacte avec le diable afin qu’il lui apprenne à rouler sur la route des sept pêchés capitaux. Il pense que ça fonctionne, mais dans « Better Run », il remonte des enfers. Il se rend compte que ça n’a pas marché, qu’il est toujours aussi gentil. Voilà, c’est complètement burlesque comme histoire !
Tu as connu Rennes pendant tes études, aujourd’hui tu viens jouer au Liberté. Tu t’étais imaginé ça un jour ?
Non jamais ! J’étais venu au Liberté il y a peut être 15 ans. J’étais allé voir un concert de Simsemilia (vous vous souvenez « Tout le bonheur du monde » !) et la salle me paraissait énorme !
Ce soir on joue à l’Etage mais je croise les doigts, peut-être que dans un an (si les Bretons continuent de me soutenir comme ça), j’aurais la chance de jouer dans la grande salle !
C’est tout ce que l’on te souhaite ! Connais-tu un peu notre ville ?
Alors j’ai fait ma prépa à Rennes, mais en tant que Malouin, je connais forcément la ville. Le rythme de la prépa (8h – minuit), te permets surtout de faire des mathématiques. Mais je connais quand même la mythique rue de la Soif !
On travaille actuellement sur notre prochain city-guide, promis on t’enverra un exemplaire pour ta prochaine virée à Rennes !
Pour finir, tu choisis la galette saucisse ou la crêpe caramel au beurre salé ?
Là ça devient plus compliqué ! Mais je dirais la galette saucisse, je suis plutôt salé. D’ailleurs la galette saucisse, c’est complément emblématique de l’Ille-et-Vilaine, c’est fou ça ! J’ai réalisé il y a très peu de temps que dans le Finistère ils n’en mangeaient pas.
En plus dans le Finistère ils disent crêpes de sarrasin. Donc une crêpe saucisse, ça parle moins (mais on vous aime quand même les Finistériens !) Et sinon Cidre ou Chouchen ?
Cidre !
Est-ce que tu aurais un mot pour les Rennais que tu vas rencontrer ?
Je dirais qu’ils ont fait le bon choix à venir ce soir… Non, j’ai très hâte de les rencontrer ! Comme pour St Malo, c’est une ville qui me soutient à fond, j’espère être à la hauteur et ne pas les décevoir ! En tout cas je vais tout donner.
Broken Back sait rassembler les foules, avec sa joie de vivre et sa bonne humeur communicative ! Merci pour toute cette générosité qui rend le live encore plus authentique, à l’image de la personne que nous avons rencontré quelques heures plus tôt..