Cette semaine, nous avons contacté Camille Debons, designer associée à Gregory Parsy de la marque PADE Design (anciennement Parsy-Debons Design). Ces deux anciens étudiants rennais des Beaux-Arts ont commencé à travailler ensemble en 4° année d’étude, à un concours pour la Biennale du Design de Saint-Étienne. Ils ont, depuis leur exposition à la Biennale du Design de Milan en 2006, particulièrement gagné en visibilité et ont le vent en poupe ! Présentation sur des salons, création d’objets d’intérieur en tous genres, ils s’imposent sur le marché tout en gardant leur style propre.
Vendredi soir, L’Avant-scène accueille le groupe qui fait sensation outre-Manche, encensé par la critique, MONEY. Originaire de Manchester, le quatuor livre une pop habitée, fulgurante influencée par des groupes comme Sigur Rós, Antony (& the Johnsons) et Wild Beast. Pour les accompagner, Les Gordon, one man band rennais, viendra rompre les codes en cherchant à « rendre moderne ce qui sonne d’un ancien temps ».
Plus que des mots, que des images, plus que de simples mélodies, c’est un univers à part entière dans lequel nous invite les quatre écorchés vifs de MONEY. Un univers en suspend, où la fragilité devient une force, où la beauté est mélancolique. Un territoire émotionnel ambiguë et paradoxal qui crée une ambiance particulière à l’écoute de leurs morceaux aux harmonies vocales quasi religieuses.
C’est désormais un rituel, tous les deux ans, l’Opéra de Rennes met en place une opération inédite pour clôturer la saison, en donnant une représentation sur grand écran. « La Traviata sur écran(s) » vous donne ainsi rendez-vous le mardi 4 juin à 20h pour une prestation hors du commun. Après avoir fait honneur à Mozart en 2009, avec Don Giovanni et en 2011, avec L’Enlèvement au sérail, c’est Giuseppe Verdi qui occupe le devant de la scène. Après un séjour parisien en 1852 au cours duquel Verdi assiste à une représentation de ‘ »La Dame aux camélias » d’Alexandre Dumas fils, il se lance avec avec Francesco Piav, dans l’écriture d’une adaptation, la Traviata (1853). Présentée pour la première fois à La Fenice de Venise, c’est aujourd’hui l’un des opéras les plus célèbres et les plus joués au monde. L’Opéra de Rennes célèbre par la même occasion l’année Verdi (bicentenaire de la naissance du compositeur), qui est aussi l’année Wagner, en témoigne la représentation de la Walkyrie
Cette semaine, ce sont les Bars’ n Rennes qui rythment nos soirées ! Une bonne excuse pour aller à la rencontre du jeune artiste rennais Astrodynamics (artiste Epopée) . Univers ténébreux, mélodies coldwave soutenues par une sombre rythmique électro, le tout bercée par la voix profonde de Gautier « personnage assez schizophrène qui ne sait plus trop qui il est… » . A l’occasion de sa prestation jeudi soir à l’Ubu et de son titre « Acela » à paraître dans le premier EP du tout jeune label Vielspaß, Astrodynamics s’est prêté au jeu des questions réponses et se dévoile peu à peu au fil de nos questions.
Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (du 27 mai au 2 Juin).
EXPOSITION ED VAN DER ELSKEN – Mardi à partir de 18h30 – Lieu: EESAB 34 rue Hoche, Rennes
L’exposition donne à voir l’œuvre du photographe néerlandais Ed Van der Elsken (1925-1990) à travers une trentaine de livres et de nombreuses publications (journaux, magazines, brochures…) éditées entre 1956 et 1990.
Une proposition des étudiants de l’option communication – design graphique, encadrés par George Dupin, Benjamin Gomez et Isabelle Jégo.
Il y a quelques semaines, nous vous parlions de La Dînée, ce repas mensuel pour le micro-financement de projets d’artistes, porté par l’association rennaise La Collective. Alors, dès que nous avons su qu’une Dînée serait organisée le samedi 18 mai, c’est en toute logique que nous nous sommes inscrits pour y participer!
Pour rappel, La Dînée est une formule simple : 1 repas, 1 lieu, 3 ou 4 artistes, 30 participants, 1 projet micro-financé.
Du fuuuzzz du garage et du punk, c’est un peu les trois Cavaliers de l’Apocalypse des bons amateurs de vrai rock primaire (oui ils sont quatre en vérité, mais les trois mousquetaires ça faisait trop Intermarché). Vendredi au Mélody Maker, on aura encore droit à notre dose de « violence » musicale parce qu’en fait, on en a jamais assez. Eh oui, mieux vaut ne pas louper cette occasion de laisser son corps à la merci des rythmes frénétiques, primitifs d’ un rock impétueux qui n’a nullement besoin de fioritures instrumentales pour déverser son florilège de morceaux, sortes de diamants à l’état brut (bien brut). En plus c’est gratuit, donc inutile de vous faire un dessin !
Composé de quatre jeunes musiciens rennais d’un peu moins de 20 ans, le groupe de Pop/Rock The Last Cherokees, qui avait mystérieusement disparu de la sphère musicale rennaise depuis six mois, revient actuellement sur le devant de la scène armé d’un premier single/clip (déjà repéré par les InrocksLab et qui cumule plus de 4000 vues en seulement 6 jours) et d’un EP 2 titres, « Intentions », enregistré avec le soutien et l’accompagnement d’un musicien de choix, à savoir Simon, bassiste des Popopopops.
Rencontre avec Alex, Corentin et Clément.
-De quand date la formation du groupe et comment le projet est-il né ?
TLC : Cette formation date de février 2011, et on a fait pas mal de concerts sur Rennes avec depuis. Le groupe est en fait issu d’une ancienne formation qui était menée par une chanteuse. Puis un nouveau projet s’est formé avec François au chant/guitare/clavier, Alex à la basse, Clément à la guitare et Corentin à la batterie. Et depuis cette reformation la synergie de groupe a bien fonctionné et on a donc décidé de poursuivre comme ça !
-Quelles sont vos influences et comment composez-vous ?
TLC : Les influences ont vraiment évolué depuis nos débuts, notamment depuis que l’on s’est mis à bosser sur l’EP. On n’avait pas d’idée fixe au départ, on s’est un peu laissé porter par notre travail, en attendant de voir là où ça nous mènerait. On mélange pas mal d’influences à la fois rock et pop, mais notre style et notre identité sont encore largement en construction. Après dans les groupes qu’on suit pas mal on pourrait citer les Foals, Phoenix, Local Natives, les Popopopops, Juveniles… Pour ce qui est de la composition ça se fait vraiment à quatre, en échangeant, tous ensemble. Les paroles, elles, sont plutôt écrites par Alex et François.
-Parlez-moi un peu de votre EP 2 titres, « Intentions« , qui doit sortir d’ici quelques jours…
TLC : En fait au bout d’un moment on voulait vraiment posséder des enregistrements propres, afin de pouvoir les utiliser comme outils de communication. Or il se trouve qu’à cette période on a rencontré Simon, le bassiste des Popopopops, lors du Festival « Pacé Moi le Son » au Ponant en mars 2012, et comme il a bien aimé notre prestation et qu’il a trouvé notre travail prometteur, il a proposé de nous aider. On a donc passé plusieurs mois à retravailler 2 anciens titres avec lui, qu’on a ensuite enregistrés avec son aide et celle de l’ingé son des Popopopops. Il nous a énormément apporté et fait évoluer, et cela à plusieurs niveaux, que ce soit en termes de composition, de technique, d’ arrangement, de façon de répéter… Pour revenir à l’EP donc, il devrait sortir d’ici très peu de temps, on attend plus que le visuel qui est en cours d’élaboration. Cet EP sera mis en vente mais destiné principalement aux programmateurs, pour décrocher ensuite de bonnes dates de concerts, c’est un peu une vitrine, une démo. Il sera baptisé « Intentions« , contiendra juste 2 titres (dont le 1er single/clip « Wanna feel » déjà disponible sur Youtube), et sera tiré à seulement 150 exemplaires pour le moment.
-Pouvez-vous me parler de votre 1er single/clip qui est sorti samedi dernier, « Wanna Feel » ?
TLC : Le titre est une ancienne composition qu’on a réarrangée avec l’aide de Simon. Quand à l’aspect vidéo c’est clairement Alex qui a porté le projet car il est en 1ère année à l’ESRA à Rennes, et il s’est toujours intéressé au domaine audiovisuel. C’est lui qui a trouvé les idées, l’équipe, etc… Sur le fond comme la forme on a tablé sur quelque chose d’assez grand public pour un premier single/clip, à la fois musicalement et visuellement. L’ensemble est plutôt joyeux et accessible, contrairement à l’autre titre de l’EP qui est beaucoup plus dark. On est en train de trouver peu à peu notre voie en prenant le temps de travailler nos compositions dans le détail, mais notre style et notre identité vont vraiment se construire progressivement avec le temps, on a bien conscience qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir !
-Comme j’avais assisté à un certain nombre de vos concerts l’année dernière, j’ai été étonnée de l’aspect très lisse, pop et épuré de votre single vis-à-vis du parti pris très rock et brut de vos live, comment expliquez-vous cela ?
TLC : C’est clair que les morceaux ont pas mal évolué depuis leurs origines. On a beaucoup épuré en studio et avec l’aide de Simon, car il y avait trop de fouillis à la base de nos compositions. On voulait avant tout quelque chose de propre. Mais à côté de ça les live garderont un côté très rock, péchu et énergique, comme c’était le cas avant. On distingue bien les deux en fait.
-Vous n’avez pas trop fréquenté les scènes rennaises cette année, c’était pour mieux vous concentrer sur l’EP ?
TLC : Oui, tout à fait, on s’est surtout consacré à l’EP. On ne voulait pas faire tout à moitié et mal, surtout qu’on a nos études à gérer à côté. Maintenant que l’EP est fini, on va vraiment axer sur le live, travailler la prestation scénique. C’est clair que ça fait une longue absence, d’ailleurs on avait vraiment peur que les gens décrochent, mais en fait ils nous ont attendu et ils ont répondu présents à la sortie du clip, et ça ça nous a vraiment touché, ça nous donne encore plus envie de remonter sur scène!
-Quand allez-vous reprendre les concerts ?
TLC : Là pour le moment il reste encore un peu de travail sur le set. En plus on a fait le choix d’engager un 5e membre pour les concerts, qui fera clavier/guitare, comme ça François lui ne sera plus qu’au chant. L’idée c’est qu’il puisse gagner en aisance, qu’il n’ait plus trop de choses à gérer en même temps. La 5e personne ne fera pas officiellement partie du groupe, elle sera vraiment juste là pour les live. Pour nous c’est une bonne alternative aux samples, on trouve ça plus vivant, on est un peu anti-samples en fait! (rires) On ne reprendra les concerts qu’à la rentrée, on veut pouvoir revenir avec quelque chose de propre et de calé, proposer un live qui soit à la hauteur de l’EP. On vise essentiellement les salles rennaises, pour commencer par se faire un petit nom ici. Surtout qu’à Rennes il y a un bon public !
-Où avez-vous joué sur Rennes depuis les débuts de la formation ?
TLC : Deux fois à la Cité, à l’Etage, au Ponant à Pacé pour « Pacé moi le Son » avec les Popopopops, au Bar La Lanterne, au Muséum Café…
-Quels groupes suivez-vous avec intérêt sur Rennes ?
TLC : On en suit beaucoup, notamment les Popopopops, Juveniles, Olympia Fields, Eden Lights… les groupes qui ont participé avec nous au Tremplin Emergenza l’année dernière… on suit vraiment de très près l’actualité musicale rennaise en général. Il se passe plein de choses ici musicalement, c’est en plein boom!
Cette semaine, nous avons contacté Camille Debons, designer associée à Gregory Parsy de la marque PADE Design (anciennement Parsy-Debons Design). Ces deux anciens étudiants rennais des Beaux-Arts ont commencé à travailler ensemble en 4° année d’étude, à un concours pour la Biennale du Design de Saint-Étienne. Ils ont, depuis leur exposition à la Biennale du Design de Milan en 2006, particulièrement gagné en visibilité et ont le vent en poupe ! Présentation sur des salons, création d’objets d’intérieur en tous genres, ils s’imposent sur le marché tout en gardant leur style propre.
