L’agenda de la semaine (lundi 17 au dimanche 23 juin)

984182_596261580397758_1144284152_nLA SUITE / Exposition des diplômés 2013 / Maison LeCoq-Gadby – Mercredi 19 Juin à partir de 18h30 – Lieu: Maison LeCoq-Gadby, Rennes

En juin 2013, 43 étudiants de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-site de Rennes se présentent au Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) dans les trois options art, communication et design.

Cet événement clôture d’une part la fin d’année pour l’ensemble de leurs étudiants et enseignants ; et représente d’autre part, l’aboutissement de cinq années d’études, d’expérimentation et de recherche en Art, Communication et Design.

Vous découvrirez ainsi dans cette exposition autant d’œuvres, d’éditions, d’objets que du mobilier, conçus et réalisés par de jeunes artistes, designers, peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs, vidéastes, graphistes, etc.

1017182_533323020063110_247949830_n

Echo du Oan’s #33 – Didier Wampas & Bikini Machine – Mercredi 19 Juin à partir de 19h30 – Lieu: Oan’sPub, Rennes

Echo de clôture surprise et exceptionnel, l’émission reçoit Monsieur Didier Wampas accompagné du fleuron du rock rennais, les Bikini Machine.

Ils présenteront l’album « Comme dans un garage » sorti le 15 avril dernier (Atmosphériques) et nous régaleront surtout d’un live comme seul Didier Wampas sait le faire.

 

raw

/RAW/#11 – Vendredi 21 Juin à Partir de 01h – Lieu: Ateliers du Vent, Rennes

Pour La 11ème /RAW/, Ils ont l’honneur de vous convier dans un lieu spécialement /RAW/, les Ateliers du Vent!

La célébration débute par un voyage musical et graphique au pays des chimères concocté par Mioshe et Kiwisubzorus réunis sous le nom d’UFODYSSEA.

Elle se poursuit par le duo de DJs RINGARD et THEO MULLER frottant House et Dub Techno au nom du plaisir de la danse. KEJKIA (le blaze du duo) s’avère bien décidé à célébrer la rave avant que ne fasse son apparition T.O.M. AVATARS dont le projet affirme quant à lui une identité à facettes fondée sur un séduisant jeu de rôle où pas moins de 5 personnages se disputent la scène. Verra-t-on donc apparaitre Night Knight ou Leslie Georges ou encore Total Oral Maniac ? Nul à cette heure le sait.

Ce que nous savons c’est que FRANCÏS clôturera la nuit et s’emploiera à saluer le jour après vous avoir fait triper dans les contrées foisonnantes de l’éléctro et de la world music.

5548_114643902044105_1113696974_n

Sound Busterz #01 – Fête De La Musique – Vendredi 21 Juin à partir de 16h – Lieu: Place de Bretagne, Rennes

Pour cette toute première édition des soirées Sound Busterz, le collectif a le plaisir de vous inviter pour sa première scène dans le centre de Rennes pour la fête de la musique.

Ils vous donnent rendez-vous sur la place de Bretagne à partir de 16h pour découvrir leur dancefloor spécialement préparé pour cette occasion. Venez écouter, danser et partager de bons moments sur des rythmes House, Break Beat, Electro, Trance, Techno, Acid et Hard Techno.

Line-up: 16H00 – PHILLER [Colombie]
16H45 – G-KILL
17H30 – G30F
18H15 – GROOVE ADDICTION (Live)
19H00 – LEVEN
19H45 – EPROHM
20H30 – KROMÁR
21H15 – SPECIMEN
22H00 – COMMUTER (Live)
22H45 – KYROX
23H30 – GANEZ THE TERRIBLE (Live)
00H15 – RHIZOM23
01H00 – MEGA BUSTERZ MIX
02H00 – FIN

484813_555622261168175_29464300_n

Les 24 heures du vent – Vendredi 21 Juin à partir de 19h – Lieu: Ateliers du Vent, Rennes

A l’occasion du jour le plus long de l’année et par conséquent de la nuit la plus courte, Les Ateliers du Vent vous proposent de partager 24 heures, dans la vie de leur collectif artistique. 24 heures d’ouverture du vendredi 21 juin 19h au samedi 22 juin 19h, et autant de portes d’entrées pour un évènement découpables en 4 grandes séquences :

Vendredi 21 juin : de 19h à 1h; Tour de Chauffe et à 21h : Super clip
Samedi 22 juin de 1h à 7h : Nuit électronique avec le collectif Raw *
Samedi 22 juin de 7h à 13h : Petit déjeuner sonore et ludique
Samedi 22 juin de 13h à 19h : Courants d’air, portes ouverte de l’ensemble des Ateliers.

941929_326190430844196_615018583_n

24 heures du vent ≈ Mouvement Planant – Samedi 22 Juin à Partir de 07h – Lieu: Les ateliers du vents, Rennes

Dans le cadre des 24h des Ateliers du Vent, le Mouvement Planant se joint à la cause et propose au delà d’un chill-out mis en images pendant la nuit, une expérience sonore décontextualisée du traditionnel dancefloor à partir de 7h du matin. Pour se faire, Collectif Data (UVB_76) ainsi que Polo’s Loops se chargeront de vous offrir un programme chargé d’Ambient, de nappes de Drones à faire planer une enclume, une Electronica fine, une IDM aérienne.

1014302_595016727185216_813221756_n

Les Siestes de la Musique – Samedi 22 Juin à partir de 13h – Lieu: Ateliers du vents, Rennes

Le lendemain de la fête de la musique, le Bureau Cosmique vous invite aux Siestes de la Musique. Venez vous reposer, passer un moment détente dans des transats en dégustant de bons milk-shakes.

Line up

Blutch (coucou les copains)

Mouvement Planant Dj Team

Modern Jungle

• Le Cerf (empreintes digitales)

joika2

Vente privée Joïka x Eléonore G – Lieu : 4 bis rue Pierre Loti – 35700 RENNES. Heure : 10:30 – 19:30

Deux univers, distincts et complémentaires… JOïKA et Eléonore. G s’associent pour vous proposer une collection capsule pour démarrer l’été en beauté !

Les couleurs les plus fruitées nous ont inspiré pour donner vie à une collection exotique, à la fois chic et décontractée. Une déclinaison de bijoux, accessoires et prêt à porter vous sera donc présentée le 22 juin à Rennes.

N’hésitez pas à partager l’événement !

vide

Un vide dressing de Rennes – Lieu : 49 boulevard de la liberté, Rennes. Heure : aujourd’hui de 14h à demain 20h.

Vous n’avez rien à vous mettre pour la fête de la musique?
Vous voulez vous faire plaisir après les exams?
Venez faire de très bonnes affaires…
Pleins de chouettes vêtements de toutes les tailles + accessoires et chaussures.

Événement.

5577_536739769716235_565558331_n

Faisant… Mont(r)e le son – Dimanche 23 Juin à partir de 10h – Lieu: Pont scorf, Rennes

Cet été, l’exposition L’ART CHEMIN FAISANT… MONT(R)E LE SON propose un parcours d’art contemporain sur tout le territoire de la commune.

Seront présentés des artistes travaillant le lien art et son : sculptures sonores, installations vidéos, sound art et poésies sonores. Rémy Jacquier, Vasco Araujo, Vincent Menu, Christian Marclay, Eric la Casa & Michaële Andréa Schatt, Agathe Pamart, Blandine Brière, Mathieu Desailly, Jean-Baptiste Moreira Bessa, Maude Marchal, Adrian Piper, David Renault, et les étudiants de l’EESAB Lorient et de l’ENSA Nantes.
Divers évènements : concerts, performances, conférences auront lieu durant cet été.

Alors VERNISSAGE DU PARCOURS — DIMANCHE 23 JUIN, RV PLACE DE LA MAIRIE à 10H.

1003656_527156830677758_369302813_n

ARITHMETIC OPEN AIR : Dj Steaw / Revel. / Fox – Dimanche 23 Juin à partir de 16h – Lieu: Champ Libre, Rennes

Troisième édition et non des moindres. Cette fois c’est Dj Steaw qui nous fait le plaisir de prendre les commandes des Champs Libres. Entre deux dates entre Paris, Londres et Amsterdam, il viendra présenter le dernier EP de Sunny Galaxy, fraichement sorti sur son label, Rutilance Recordings.
Amateurs de House Music, le rendez-vous est à ne louper sous aucun prétexte !

Dj Steaw

https://soundcloud.com/dj-steaw

Revel. (Arithmetic)
https://soundcloud.com/revelmusic

Fox (Arithmetic)
http://soundcloud.com/fox-music

Partager :

Beast Records : Les 10 ans de la bête…

beastSamedi 15 juin à l’Ubu, la bête sort ses griffes et nous réserve une soirée qui s’annonce monstrueuse pour fêter ses 10 ans.. Vous l’aurez compris, il s’agit bien de l’un des label phare de rock/garage basé à Rennes Beast Records !  Le label qui clame son statut d’association met l’accent sur son caractère non lucratif, chaque centime encaissé sert à la production de nouveaux disques ou à l’organisation de concerts dans toute la France. A la tête de la bête, des fadas de rock pur et dur, bras tatoués regards pinçants, pour eux pas de frontières à leur soif de rock, avec des groupes aussi bien rennais qu’anglais, américains ou même australiens. Beast Record, un label en phase de devenir un monument parmi les autres de par son éthique musicale, sa fidélité au rock à l’état brut allant défier des groupes jusqu’à l’autre bout de la terre.

Pour ses 10 ans, c’est un beau cadeau que nous réserve l’équipe de Beast Records avec pas moins de cinq groupes emblématiques du label à l’affiche samedi soir à l’Ubu !

Pete Ross & The Sapphire, le duo formé par le guitariste australien Pete Ross et la bassiste néo-zélandaise Susy Sapphire revient avec un troisième album folk/blues sombre, parfois mélancholique, mené par la voix profonde du crooner . Rollin’ On Down The Lane , une élégance qui se la joue même à la Tom Waits avec la reprise de « Jesus Gonna Be Here ».

Shake it like a Cavemen, le ton est donnée d’emblée ! Bien qu’il s’agisse d’un one man band, l’énergie du multi-instrumentaliste américain est indéniable. Accompagné de sa guitare, batterie et de son harmonica (rien que ça)  Blake the Snake vous fera « tortiller du cul » (dixit Lo Spider) pendant les intergroupes.

Bertie Page Clinic, la pin-up australienne qu’il ne faut surtout pas louper ! En même temps, difficile de passer à côté, la diva envoie un rock habité qui flirte même avec le jazz et l’opéra. Bertie promet un show (chaud !) burlesque, nous rappelant l’univers du Rocky Horror Picture Show, Slade, Sweet et Consort dont elle est fan.

Slim Wild Boar & his Forsaken Shadowc’est à s’y méprendre, mais c’est bien d’un groupe made in Rennes dont il s’agit ici ! Le trio formé en 2008 livre une country folk intimiste, sombre et élégante avec des accords renouant avec une certaine nostalgie de la musique américaine. « Un folk blues ténébreuxparsemé d’éclat western et rockabilly qui revendique un son roots et défend sa dimension artisanale et bricolo… » (Rock&Folk)

Burn In Hell revient avec son dernier album, sorti chez Beast Records bien entendu, Dr. Awkward. Avec une scie musicale, une perceuse, et un fût de bière en guise de batterie, le trio australien promet une empreinte musicale à part entière ! Leur folk blues ténébreux embrasse l’ allure country folk de Tom Waits en faisant un détour par le blues punk des Pogues. On en brûle déjà d’envie !

Rendez-vous samedi soir à l’UBU, réveillez la bête qui est en vous et entrez dans les antres de Beast Records, de 20h à 5h !

Partager :

La Beat Generation prend ses quartiers aux Champs Libres

PARIS - ALLEN GINSBERGUn air de liberté souffle sur Les Champs Libres !

Alors que les idées et la soif de vivre de la Beat Generation continuent à se répandre un peu partout dans le monde comme nous le rappelle la réédition de Sur La Route et l’adaptation portée à l’écran par Walter Salles en mai 2012 ou encore la traduction française récente de Reality Sandwiches d’Allen Ginsberg, Les Champs Libres proposent à travers la figure emblématique d’Allen Ginsberg, une plongée saisissante dans cet important mouvement littéraire du 20ème siècle.

Présentée simultanément dans 4 grandes institutions européennes : Le Centre Pompidou à Metz, Le Fresnoy à Tourcoing, le ZKM à Karlsruhe (Allemagne) et aux Champs Libres à Rennes, l’exposition entièrement numérique propose au visiteur une ballade artistique et poétique au cœur des mœurs de la Beat Generation. Il s’agit d’une première en France, de part l’ampleur des documents présentés.

 

 

L’exposition aux Champs Libres est pour le moins surprenante : en totale rupture avec le schéma « classique » des parcours muséographiques, le visiteur vit une expérience sensorielle où il découvre ce vaste mouvement transculturel qui prit naissance entre New-York et San Francisco pendant le 2nd guerre mondiale et qui à partir de 1955 s’est répandu dans le monde grâce à des auteurs tels que Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs.

Ce n’est pas un hasard si Allen Ginsberg sert de guide tout au long de cette aventure. En effet, principal catalyseur du mouvement, il a porté le mouvement aux quatre coins de la planète, transformant une bande de copains en figures emblématiques d’un mouvement littéraire majeur du 20ème siècle.

Ainsi, le visiteur suit étape par étape, les batailles littéraires, culturelles, politiques, existentielles et spirituelles que la Beat Generation a menées. La ballade « virtuelle » est une véritable mine d’or d’archives où il est donné au visiteur la possibilité de découvrir ou re-découvrir les chefs d’œuvres de la littérature moderne signés Jack Kerouac (Sur la Route), William Burroughs (Le Festin Nu), Gregory Corso (Bomb) et, bien sûr, Allen Ginsberg (Howl).

Jack Kerouac, Manhattan, 1953
Jack Kerouac, Manhattan, 1953

 Déployée sur une série d’écrans, l’exposition présente des performances live, des films, des photographies, des performances sonores, des reproductions d’œuvres plastiques et manuscrites. Un contenu riche qui permet aux visiteurs de découvrir l’univers « halluciné & hallucinant » de ces poètes. Le temps d’une visite, le public revit pleinement et intensément les aventures de cette jeunesse d’après guerre avide de liberté. La Beat Generation a inventé « une rébellion, une écriture, un mode de vie, une vision poétique du monde qui nous entoure », c’est tout cela que l’exposition fait partager au public. Dans cet univers d’écrans et d’images, le public est amené à faire des liens inopinés reliant le style de la Beat Generation à notre société contemporaine.

A travers cette promenade poétique aux sonorités jazz, l’exposition offre un voyage au cœur de la vie trépidante de la Beat Generation entre « déviances » et combat pour la liberté d’expression & la libération des mœurs.

Allen Ginsberg, Peter Orlovsky et des amis de la Rocky Flats Truth Force, méditant sur les voies de chemin de fer à l'extérieure de la Rockwell Corporation Nuclear Facility's Plutonium dans le Colorado.
Allen Ginsberg, Peter Orlovsky et des amis de la Rocky Flats Truth Force, méditant sur les voies de chemin de fer à l’extérieure de la Rockwell Corporation Nuclear Facility’s Plutonium dans le Colorado.

 « Je suis à toi à Rockland

            dans mes rêves tu marches ruisselant d’un voyage en

            mer sur l’autoroute à travers l’Amérique en pleurs à

            la porte de mon cottage dans la nuit occidentale »

 Allen Ginsberg, Howl, 1955

Traduction de Jean-Jacques Lebel (commissaire de l’exposition)

 Allen Ginsberg & La Beat Generation

Du 31 mai au 1er septembre 2013 aux Champs Libres

Plus d’information

Vendredi 14 Juin, une soirée inaugurale est organisée simultanément dans les 4 lieux partenaires de 19h00 à 00h00. Retrouvez l’ensemble de la programmation de cette soirée sur l’événement Facebook.

Partager :

Blablamonkey, créations pour les petits de 0 à 10 ans!

Photographie par Germain Herriau
Photographie par Germain Herriau

En cette fin de semaine, Rennes à coup de cœur vous parle d’un sujet que l’on ne traite que très rarement ; des créations pour enfants ! Si ces poupins vous font craquer, la marque Blablamonkey est fière de les habiller.

Depuis septembre 2002, Blablamonkey décide de se consacrer au textile pour enfants avec deux créatrices : Héléna et Emily. L’une est artiste-peintre plasticienne basée à côté de Rennes et l’autre est costumière dans le cinéma à Paris. Les deux amies se connaissent depuis une dizaine d’années et ont fondé ce projet commun et enrichissant. Hélèna s’occupe de tout ce qui est lié à l’image (dessin, logo…) et de la sérigraphie artisanale, tandis qu’Emily se consacre au patronage et la réalisation des vêtements. Tout se décide à deux, c’est à dire qu’elles se consultent pour chaque décision comme le choix des illustrations, des couleurs, des tissus et des modèles. La distance ne leur fait pas peur et la confiance leur permet de perdurer.

Le concept de la marque est simple ; « L’envie de faire des vêtements colorés et mixtes (pas de fées pour les filles, pas de dragons pour les garçons!) tout en étant confortables. » On l’aura bien compris : fini les clichés, fini les graphismes kitschs et lourds. La subtilité est de rigueur tout en restant au cœur de la tendance actuelle. « Les inspirations sont libres, et dépendent de nos envies du moment. »

Photographie par Germain Herriau
Photographie par Germain Herriau
Photographie par Germain Herriau
Photographie par Germain Herriau

A Rennes à coup de cœur, nous nous posons une question ; pourquoi des vêtements pour enfants de 0 à 10 ans ? « Nous avons plus de libertés dans les choix des motifs et des couleurs, et on peut se permettre plus d’excentricité, plus d’originalité. Toutefois, nous faisons des t-shirts sérigraphies pour adultes en édition limitée. »

Les messages transmis à travers ces pièces sont simples : Une certaine liberté de s’habiller, de mélanger les motifs et des mariages de couleurs inhabituels. L’envie aussi d’une liberté, quitte à être décalés : et oui, même les enfants ont le droit de sortir du lot. L’originalité n’est pas réservée « aux grands ». « On aime bien ajouter une touche de dérision comme le caniche californien rose fluo ou la doublure en soie orange avec un motif Elvis sur un blazer pied de poule. » Les styles sont mélangés, à l’image de leurs inspirations multiples (les années seventies, la musique hip hop, la wax africaine, le street art, le règne animal…). Un aspect fun et drôle pour les petits de 0 à 10 ans !

Photographie par Germain Herriau
Photographie par Germain Herriau

Pourquoi Blablamonkey ? « Nous voulions un nom qui parle des enfants aux enfants. Bla Bla comme les babillages et bavardages des enfants et Monkey qui représente l’enfant libre qui court, qui grimpe partout. » Tout se tient, tout paraît logique et cohérent pour ces jeunes femmes innovatrices.

Le petit mot de la fin : «Chers internautes, nous pensons proposer quelque chose de différent propre à l’identité de la marque, un univers original et tendance ! Nos particularités sont la fabrication handmade et la bonne qualité des produits à des prix abordables.»

Retrouvez Blablamonkey sur le site officiel sur leur page Facebook, et pourquoi pas à des ventes de créateurs. Restez donc curieux et vigilants, bientôt Blablamonkey sera LA marque hype pour nos petits protégés. D’ailleurs, pour vous aider, nous en avons dégoter une :

La boutique du bon coin
30 rue Montcalm
Paris 18ème
Du 24 au 30 juin

Partager :

Rencontre avec 6 Am On The Moon

66434_280412618756366_1509115057_nEn ce début de soirée orageuse et apocalyptique je m’apprête à rejoindre Richie, rencontre hasardeuse fruit des méandres des soirées rennaises, pour une interview dans l’appartement qu’il partage en centre-ville avec Émilien, collègue avec lequel il forme le noyau dur du projet 6 Am On The Moon. Monté en 2011, ce jeune groupe rennais se compose de quatre double-décénistes ambitieux, musiciens déjà expérimentés, dont trois des membres sont présents ce soir. Réfugiée enfin au sec dans l’antre du groupe, soit un agréable salon rempli de gens aux mines fort sympathiques, je fais connaissance avec Émilien (machiniste) et Maxime (batteur), entourés de proches amis à eux. Confortablement assise dans un grand fauteuil moelleux tandis que Zeus ne décolère pas au dehors, les premiers échanges se font dans une chaleureuse ambiance d’apéro breton. Richie ; chanteur, bassiste, et leader incontesté et incontestable du groupe, se prête alors au jeu de l’interview, qui sera souvent ponctuée des pastiches et ricanements amicaux de ses congénères au sens critique bien aiguisé… Rencontre avec un quatuor peu banal, les pieds sur terre et la tête dans la lune.

-Tout d’abord comment ce projet musical est-il né et quelle volonté de départ l’a animé ?

Richie : Nos rencontres ont toutes été le fruit d’un heureux hasard à chaque fois, comme souvent dans la vie ! Le groupe est né de plusieurs projets différents, Émilien est dj à côté dans le collectif Bocal Records, moi j’étais dans un autre groupe avant, les West Indies Desire, avec lequel on a tourné pendant pas mal de temps, ce qui m’a permis d’acquérir une certaine expérience, puis on s’est trouvés et on a eu envie de faire de la musique ensemble, et voilà, c’est né comme ça.

Emilien : En fait on a commencé à bosser deux morceaux sur Mac, histoire d’avoir une base de ce vers quoi on voulait aller, puis après ça a évolué au fur et à mesure et là on commence vraiment à arriver à ce qu’on veut…

Richie : A notre style, à notre patte. Ce qui est bien c’est que lors de nos concerts en général les gens n’arrivent pas à définir notre style, ils disent que les beats sont un peu hiphop, la voix un peu soul mais avec un côté Robert Smith, y a le côté électro… et ça, ça forme notre trame, c’est notre tissu sonore, bien à nous, et je suis très content d’avoir ça.  A la base moi je voulais plutôt monter un groupe de post-punk/coldwave-electro, et finalement on n’est pas du tout arrivé à ça mais ça me plait ! Pour te donner une idée, nos influences, ça va de Sébastian Tellier à Siouxsie and the Banshees, et de Siouxie à Burial. Il y a une base rock, ça c’est sûr, mais après c’est mâtiné de pop, de tout un tas de choses… on écoute pas mal de trucs différents mais je pense qu’on a vraiment fait le travail de bien digérer nos influences. Et c’est pour ça que d’ailleurs je veux pas trop parler des influences parce qu’après sinon les gens s’attendent trop à entendre telle ou telle chose dans tes morceaux et ils ne restent pas ouverts.

Richie Mooniste

(Richie)

-Quelles sont vos réalisations jusqu’à présent et vos projets à venir en termes d’enregistrements ?

Richie : On a déjà enregistré deux morceaux avec un professionnel qui s’appelle Marlon Soufflet, qui sont disponibles sur Internet. Et là en ce moment on enregistre un nouvel EP 2 titres éponyme, de nouveau avec lui, qui sera destiné à la fois aux professionnels et disponible à la vente lors de nos concerts. Là il est actuellement en post-prod et il sortira en septembre prochain, et pour l’occasion on fera une grosse release party à Rennes avec les groupes Tabloïd et Dead.

-Y a t-il une équipe fixe autour de vous qui vous encadre et vous suit?

Richie : Non, pas vraiment, et c’est clair que ça manque un peu, mais on tiens à bosser avec des gens avec qui le contact et le feeling passent direct sur le plan humain, et il faut les trouver…

Maxime : Et surtout avec lesquels les plans se font, parce que dans ce milieu ça promet souvent des supers trucs, ça à l’air génial, et au final…

Richie : Pour l’instant on a juste un manager, Timothée, qui chapeaute un peu le tout, et une graphiste qui réalise l’Artwork de l’EP et conceptualisera nos futures affiches.

-Vous n’avez pas encore de clip disponible sur internet, avez-vous des projets à venir de ce côté-là ?

Ben là déjà il y a un teaser qui va sortir, fait par nous-mêmes, enfin par Nico, le grateux du groupe, qui a des compétences en audiovisuel. On a été à St Malo faire deux morceaux, un sur les rochers près de la mer et un autre dans un piano bar, il a tous les rushs donc il va monter tout ça, et ça devrait sortir bientôt. C’est fait un peu avec les moyens du bord, parce qu’au début ça devait être filmé par Aurélien Courtais du collectif Young & New Art, mais malheureusement il était malade à crever ce jour-là…

6AM3

-Quelle est votre expérience en termes de concerts depuis les débuts du groupe ?

Le 1er concert s’était pour l’Esmod à la Halle Martenot, ensuite on a enchainé pas mal de dates à Rennes, puis quand Timothée, notre manager, a rejoint l’équipe, là ça a commencé à plus bouger, à prendre du corps. Du coup on a joué au Pop’In à Paris, à l’Infrared à Orléans, en off du Printemps de Bourges… On a du faire 15/20 concerts pour l’instant. On a fait pas mal de petits plans un peu galère et d’autres cools. En tout cas chaque fois on essaie de jouer dans des endroits vraiment corrects, avec des conditions optimales, mais bon, rien ne se fait du jour au lendemain… donc c’est normal, on passe par là. Nous on trouve trois intérêts aux concerts, de un avoir du public et partager notre message lunaire, de deux ne pas y aller à perte et gagner un peu de sous, et de trois l’expérience scénique, ça forge, il faut jouer et jouer et moi je suis un peu celui dans le groupe qui dit « on accepte les concerts », parce que ça nous arrive de refuser des dates, et moi ça me frustre à chaque fois, parce que je me dis chaque date est une nouvelle expérience. Sinon à titre personnel Émilien a déjà joué à l’UBU, à l’Antipode… et moi avec les West Indies Desire j’ai fait toutes les salles de Rennes sauf l’Antipode. Donc c’est faisable. Mais faut avoir les bons contacts, et surtout ne pas laisser le train filer, parce qu’on sait jamais, tu vas à un concert, tu rencontres quelqu’un et tu sais pas ce qu’il peut t’apporter, et si ça se trouve le mec t’auras été méchant où il t’aura demandé une clope t’auras répondu « casse-toi connard », et en fait c’était un admirateur et un mec qui voulait te produire et il t’a trouvé con… du coup on essaie d’être toujours un peu aux aguets, pas opportunistes, mais juste de savoir saisir les opportunités. Comme disait le célèbre philosophe Booba, « j’attends pas qu’ça tombe du ciel » ! (rires) Et on écoute beaucoup les critiques aussi, moi par exemple j’adore après les concerts aller discuter avec l’auditeur lambda, qui n’écoute pas forcément ce genre de musique d’habitude, savoir ce qu’il en a pensé, si ça l’a touché ou non, quoi, pourquoi…

6AM12nb

-Dans cette optique est-ce que justement vous cherchez plus à vous adresser à la masse ou à une élite spécifique ?

Richie : Déjà quand on compose on pense pas au public dès le début, ça vient après, vers la fin, on compose pour nous d’abord, donc il faut que ça nous plaise, qu’il y ait vraiment un consensus, nos morceaux on les construit à l’unanimité, s’il y en a un qui n’adhère pas on jarte. Puis après, quand on réfléchit au public, on se dit qu’il faut aller chercher les gens, le néophyte, le type qui n’a jamais écouté dans sa vie qu’NRJ ou Skyrock, faut aller le chercher lui aussi, et lui parler. Et pour ça faut prendre le temps de faire des choses simples, et faire des choses simples, c’est pas du tout facile, parce que dans la frénésie chacun veux en mettre partout. C’est en ça que penser au public c’est intéressant parce que ça nous cadre à la fin de la construction d’un morceau pour éviter d’être trop prétentieux. Parce que la musique c’est un vecteur de partage,  d’émotions, de sensations, d’expérience, de voyage, c’est lunaire, il y a quelque chose de cosmique là dedans, et donc si on veut partager ça avec les gens il faut qu’on puisse parler un langage qu’ils comprennent aussi, on peut pas se permettre d’être élitistes. Parfois on a composé des trucs et on s’est dit après coup mais non, ça ça nous plait à nous mais ça parlera pas au public, donc on s’auto-censure, sinon c’est pas généreux, ça ne parle qu’à une petite élite. Y a rien de pire qu’aller voir des zikos qui jouent entre eux et pour eux sur scène. Faut faire un compromis et pas oublier que sans public, il n’y a pas de musiciens ! C’est donnant-donnant.

-Etes-vous attachés avec le groupe à une certaine éthique indépendante, Do It Youself ?

Oui complètement, on est très attaché à l’aspect indépendant, au Do it yourself, on bricole, on veut pas du tout se mettre sous le joug de quelqu’un à moins qu’on rencontre vraiment la bonne personne avec qui on partagera tout un ensemble de valeurs. Aujourd’hui on sait très bien que beaucoup de labels sont là pour faire du fric sur le dos des artistes, faut pas se leurrer, on entend beaucoup de médiocrité sonores de parvenus, toute la journée à la radio et à la télé, l’industrie de la musique s’est prostituée là, moi je trouve que ce qu’ils en ont fait c’est vraiment quelque chose d’incroyable, qui désacralise l’art… et le pire est que beaucoup y croient, chez une major. Bon après évidemment le jour où t’as Sony qui vient te voir, ou Universal, et que tu arrives à rester intègre en tant qu’artiste c’est que tu es un champion…Mais nous n’en sommes pas là…. Nous d’ailleurs on avait eu des propositions avec mon ancien groupe, mais on a dit non parce que nos mères voulaient qu’on finisse nos études ! L’instinct maternel reprend toujours le dessus ! (rires)

6AM4

-Est-ce que vous pouvez chacun présenter un peu votre parcours personnel et expliquer comment vous envisagez de concilier vos projets professionnels et musicaux dans les années à venir?

Richie : Donc déjà on a tous entre 21 et 24 ans, mais après chacun a sa propre vision des choses donc je vais laisser chacun s’exprimer…

Maxime : moi oui ça bouscule un peu mes plans de BTS tourisme,  parce qu’une fois qu’on a gouté à ce milieu-là c’est dur de s’en détacher je trouve, mais pour moi percer professionnellement dans la musique ce serait ultra chouette, l’idéal clairement.

Emilien : Moi j’ai différents projets, je travaille dans la frite notamment, c’est une passion (rires), et je suis à la fois dans Bocal records et 6 am. J’aimerai vraiment percer avec l’un des deux projets au moins, et les deux ensemble ça serait le must, donc ma priorité c’est clairement la musique.

Richie : Moi je travaillais avant comme livreur de pizza, étudiant aussi, et la musique pour moi c’est une emmerdeuse dont je peux pas me passer parce que franchement ça a niqué mes études. Avant j’ai fait du droit, enfin j’ai essayé de faire du droit pour plaire à maman, mais j’ai redoublé à cause de la musique parce que c’était l’année où on préparait les Transmusicales avec mon ancien groupe, ça prenait énormément de temps et c’était ma source de revenu principale en fait. J’ai fini par avoir mon année, mais j’ai décidé d’arrêter le droit parce que c’était incompatible avec la musique. Ce qui est con c’est qu’après j’ai entamé un double cursus anglais/lettres modernes, donc en termes d’investissement ça revient au même que le droit… Puis je travaillais à côté… enfin bref, maintenant je bosse plus mais je m’investis à fond dans la musique, c’est une passion et moi personnellement je voudrais en vivre, c’est mon idéal avec un grand I, et l’idéal avec un petit i ce serait journaliste, écrivain…

Et Nico c’est le rockeur dentiste ! (rires) Il est apprenti en dentaire. Lui il avait un groupe avant à Caen, et la musique lui a beaucoup coûté, d’un point de vue amical et affectif, donc du coup il a pas le même point de vue sur la musique que nous, parce que lui en quelque sorte ça lui fait mal d’être dans un groupe, parce qu’il sait qu’il peut pas s’en passer, mais en même temps il veut être dentiste et dans 2 ans il le sera et il vivra de ça, et la musique ça sera plus qu’une passion ou un doux souvenir d’adulescence…

295620_280412185423076_990327401_n

(Nico)

-Est-ce qu’il y a des groupes sur Rennes que vous soutenez ou respectez en particulier ? Et est-ce que vous suivez l’actualité musicale avec attention?

Richie : Le groupe est assez unanime pour dire que sur Rennes dans les groupes d’environ notre âge, on respecte beaucoup les Popopopops pour leur travail, leur créativité, même si tout ce qu’ils font ne nous touche pas forcément, mais il faut reconnaitre leur talent, Juveniles aussi, O’Safari, Dead, Heart Break Hotel… Je pense que c’est constructif d’écouter les autres parce qu’on se rend compte que de toute manière on est jamais tout seul, on s’inscrit dans une société, dans une acculturation, dans quelque chose qui nous dépasse, donc forcément quoiqu’on fasse on est le produit du monde dans lequel on vit, du coup c’est bien de ce dire « ah bah tiens eux ils font ça, ça serait peut-être intéressant que je refasse pas la même chose ». Parce qu’à un moment donné il y a des liens qui se croisent et les esprits se rencontrent, et inconsciemment on converge tous vers l’influence mutuelle. Donc c’est vraiment intéressant d’écouter les autres groupes mais pour faire le chemin inverse. Du coup face à ça, en un mot, notre credo c’est l’originalité.

-Comment définiriez-vous votre style justement par rapport à tout ça?

On cherche à faire quelque chose qui soit pas du commun, du déjà vu. Ça sert à rien de faire du sous-Foals, ou du sous-Led Zep, ou du sous-Cure… ça a déjà été fait. Donc faut prendre un peu de ce qui a été fait et faire converger tout ça vers quelque chose qui soit neuf, et tu te dis là j’ai trouvé ma patte là-dedans, mon empreinte. Nous par exemple pour les batteries on va emprunter au hiphop, au math-rock, au niveau des basses et du chant moi j’emprunte beaucoup à Robert Smith et Siouxsie and the Banshies, au niveau des guitares on emprunte un peu à Foals, au niveau des synthés, de l’ambiance, des rythmes on emprunte pas mal à French Fries et Burial… Mais chaque fois qu’on se dit tiens « ça fait trop comme », on arrête tout de suite et on cherche là où nous on se place par rapport à tout ça.

On se définissait à la base comme electro-indie-rock, mais bon y a aussi des influences cold-wave, la forme couplet/refrain assez traditionnelle rappelle la Pop… donc au final on a baptisé ça de la Moon Wave, c’est aux gens de définir comme ils veulent, on n’est pas dans la catégorisation. On n’arrive pas à trouver un terme qui englobe tout ça.

552348_440221642706917_1228054360_n

(Emilien)

-Qu’est ce que vous cherchez à transmettre sur scène ?

Richie : Ce qu’on veut partager déjà c’est notre message musical, notre façon de concevoir la musique, et puis faire danser les gens, les filles aussi (rires), transmettre une joie de vivre, et dire que c’est dans les moments sombres et ténébreux qu’on va faire les choses les plus lumineuses, et il faut savoir se nourrir de ça, c’est pour ça qu’au début du morceau Gloomy Love je commence par « L’obscurité est propice à l’art » parce que c’est se nourrir de toutes nos expériences dures, de ce qui est sombre, même de ses peurs, pour pouvoir créer quelque chose qui va transcender ça. Mais on n’oublie pas d’où on vient. On sait qu’on a tous eu des expériences difficiles etc, et on peut pas faire de la musique qui transpire la joie de vivre parce que ça serait se mentir à soi-même. On veut être dans le vrai, les pieds cramponnés à la dure réalité et la tête dans la lune, quelque part entre les deux, cerf-volant !

-C’est donc toi Richie qui écris tous les les textes ?

Richie : C’est moi majoritairement, mais je ne suis pas contre la coécriture. On a co-écrit 2 morceaux avec Nico, mais au final c’est plus simple que j’écrive tout seul. Déjà pour se rencontrer avec nos emplois du temps c’est compliqué, et moi je le fais un peu plus facilement, je veux pas paraitre prétentieux ou quoi, mais c’est mon dada si tu veux,  l’écriture… du coup ça vient plus naturellement, donc bon autant laisser le naturel faire les choses.

6AM5nb

-Est-ce qu’il a des thématiques prégnantes dans les textes ? Un message particulier, politique ou autre ?

Richie : On veut pas être politiques à la base, mais de toute façon tout nos actes sont politiques dans la vie, choisir de travailler dans un journal plutôt que dans un autre… enfin tout ce qu’on fait, donc oui il y a un message politique, mais c’est pas celui qui est probant et qui va dominer la création. Dans les morceaux on parle beaucoup d’amour, de relations qui vont mal… Par exemple le morceau Nemesis raconte l’histoire du mariage d’un couple, et au moment de la célébration, le frère demande à son témoin de faire un discours, sauf qu’il vient avec son groupe sur scène et là il raconte sa propre histoire, et le fait qu’il ne peut pas s’empêcher de battre sa femme malgré le fait qu’il l’aime, qu’il l’adore, ça lui fait mal, mais il peut pas faire autrement. Ou Honey Mood c’est l’histoire d’un couple qui vient de se marier et les époux se rendent compte au moment de consommer le mariage qu’en fait c’est un mariage arrangé et qu’ils ne s’aiment pas du tout. Mais après ça dépend des morceaux, ça reste varié. Actuellement on est en train de composer un morceau qui s’appelle Omega et qui sera ultra dansant, dans la thématique du fait qu’on avance tous vers la fin et qu’on va tous crever !

Emilien : ça c’est un message d’espoir ! (rires)

Richie : En tout cas pour l’instant on a 10 morceaux dont l’intro, Omega en composition… pour la rentrée on devrait arriver à 12/13 titres normalement.

-Le mot de la fin ?

Richie : Devenez qui vous êtes ! Et ne laissez personne vous faire croire que vous ne valez pas ce que vous voulez ! (rires)

Emilien : Arrêtez la beuh ! (rires)

Richie : Arrêtez la mode ! (rires)

Retrouvez 6 am on the moon prochainement sur scène :

-vend. 21 juin : Fête de la Musique, La Cave, ST BRIEUC

-sam. 7 : Festival en Résonance, ST BRICE EN COGLES (35)

Ecoutez 6 am on the moon sur Soundcloud

Rejoignez leur page Facebook

 

Partager :

L’agenda de la semaine (10 au 17 juin)

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (10 Juin au 16 Juin).

beat generationHors les murs aux Champs Libres: Création « A NIGHT ON THE ROAD WITH THE SKELETONS : UN VOYAGE SONORE DANS LA BEAT GENERATION » – Mercredi 12 Juin à partir de 18h30 – Lieu: Les Champs Libres, Rennes

Les Champs Libres proposent une exposition virtuelle autour de la Beat Generation, mouvement littéraire, social et artistique qui débuta dans les années 1950-60 à San Francisco et s’est répandu à travers le monde, intitulée « Beat Generation / Allen Ginsberg ».

Lire la suite

Partager :

L’agenda de la semaine (3 au 9 juin)

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (4 Juin au 9 Juin).

Night Beats + Forever Pavot – Lundi 3 Juin à partir de 20h30 – Lieu : Mondo Bizarro, Rennes

Le Twist Komintern vous invite au Mondo Bizarro pour son dernier concert de la saison. Une saison qui se clôture en beauté et en psychédélisme avec les américains de Night Beats, et leur garage lent et torturé que l’on croirait sorti du Texas, tellement le fantome du 13th Floor Elevator plane au dessus de leurs chansons. Encore un groupe excitant de chez Trouble In Mind records qui nous aura donné parmi les plus chouettes surprises cette année: Jacco Gardner, Paperhead, Liminanas & Sufis en tête; les Night Beats en est une autre, et ils seront accompagnés pour l’occasion d’un tout nouveau groupe français, Forever Pavot, une formation intrigante et hypnotique, baignée de reverb, de fuzz et de choeurs monastiques à retrouver au Mondo Bizarro

Lire la suite

Partager :

La Poudrerie : beauty bar & lieu d’exception

Rennes à coup de cœur vous présente cette semaine La Poudrerie. Ce beauty bar aussi original que sympathique nous a ouvert ses portes pour nous présenter ce concept nouveau à Rennes.

Le projet part d’une discussion entre copines. En effet, les deux propriétaires, Camille Blot et Delphine Rousseau, se connaissent depuis le collège et depuis ne se lâchent plus. Une envie commune de s’émanciper, de travailler ensemble. Puis le courage de se lancer, il y a bientôt deux ans. En alliant l’expérience de leurs deux parcours professionnels, elles construisent quelque chose de concret et de réfléchi. La Poudrerie se trouve dans un bâtiment du XVIIe siècle et la décoration s’avère être en accord avec l’histoire des lieux. En effet, on peut y retrouver des objets très baroques, mélangeant classe et subtilité. « Ce petit monde nous transporte littéralement dans un univers raffiné et chaleureux. » De plus la gentillesse des hôtes met les client(e)s dans un rapport de confiance.

Le concept du beauty bar est très simple ; il rompt totalement avec le côté froid et souvent peu agréable des instituts de beauté. « On aime bien l’esthétisme mais pas l’esthétisme poussiéreux, on veut une certaine délicatesse et un aspect personnel pour toutes. Le client n’est pas un numéro mais bien une personne à part entière. »  Ici les soins sont différents et beaucoup plus personnalisés. Le côté « bar » est fait pour appuyer le côté détente et sympathique de l’endroit. Les clientes viennent souvent entre copines pour des leçons de coquetterie ou des prestations telles que l’entretien des ongles, des sourcils… Sans rendez-vous, les filles ou même la gente masculine peuvent venir prendre un thé et papoter en se faisant dorloter. C’est l’esprit convivial souhaité par les deux collègues.

La privatisation des lieux se fait aussi fréquemment pour les enterrements de vie de jeunes de filles, les anniversaires, ou même pour une après-midi entre copines. Le champagne est de rigueur et les convives peuvent aussi apporter leurs en-cas ou leurs boissons favorites. Tout est possible ! Les lieux peuvent aussi se louer pour des manifestations d’ordre « professionnel » comme des vide dressings, des expositions ou des inaugurations.

L’esprit reste très féminin. Les valeurs véhiculées sont la qualité, l’esprit « friendly » à l’américaine, l’aspect cosy des lieux et la bonne humeur, exigée. La moyenne d’âge varie de 25 à 40 ans, mais ce beauty bar est ouvert à tous. Il existe même du make up « La Poudrerie ».  Lorsque les clients achètent une poudre, elles reçoivent notamment des conseils par rapport à leur teint, la texture des poudres, leur utilisation… Ce lieu permet le dialogue et l’échange avant tout, où toutes les questions beauté sont permises. Pas de complexes, pas de tabous !

Focus sur les prestations proposées :

Leçon de coquetterie : Chaque mois est proposé une leçon de maquillage ainsi que des conseils beauté. Seule ou à plusieurs, rejoignez les filles autour d’une coupe de champagne.

Maquillage semi-permanent, comme l’intensification et la restructuration des sourcils, les ras de cils, le contour des lèvres, l’entretien annuel…

Le bar à sourcils

Le bar à maquillage avec un maquillage de jour, de soirée, de shooting….

Le bar à ongles

Ainsi que la Lady’s night qui signifie l’ouverture sur RDV de La Poudrerie le jeudi de 19h à 21h.

 

N’hésitez plus et entrez dans l’univers de la Poudrerie pour vous faire une petite beauté en toute simplicité.

– Contact –

28 place des Lices à Rennes

09 54 25 00 97

La Poudrerie

Partager :