Bars en trans : Rencontre avec Pale Grey

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Pale Grey, c’est probablement l’une des plus belles découvertes indie pop des Bars en Trans cette année. Une pop envoûtante, tout en légèreté, on se laisse volontiers guider vers les horizons ensoleillés que nous offre le morceau Seaside. Une pop qui ne perd pas de son intensité avec des morceaux aux allures plus graves, Shame, relatant dans un très beau clip réalisé par Florian Léonard et Martin Landmeters les troubles d’un adolescent. Vous l’aurez compris, le quatuor belge nous mène à la baguette avec des mélodies qui ne multiplient pas les artifices pour transmettre des émotions… En fait, pas besoin, tout est juste et beau. Maxime et Gilles, à l’origine du groupe, ont bien voulu répondre à nos questions.

Pour commencer, pouvez-vous vous présentez, vous et votre groupe ?

Maxime On représente le groupe Pale Grey, on est belge, originaire de la région de Lièges. A l’origine, on était un duo, Gilles et moi quand on a commencé à composer. On vient d’une petite ville à la base un peu reculée par rapport à Lièges, une ville où il n’y a pas beaucoup d’amateurs de musique et donc quand on s’est rencontré on devait avoir 13/14 ans, on était vraiment ravi de découvrir que dans notre petite ville il y avait moyen de rencontrer quelqu’un qui écoute plein de disques, qui adore découvrir des musiques. On avait la même passion, on a commencé à s’échanger des disques et on a commencé très vite à faire de la musique. On a débuté tous les deux dans des premiers groupes, le projet Pale Grey est né il y a quatre ou cinq ans.

Vous avez donc démarré ce projet à deux..

Gilles Oui voilà c’est ça, on était avec guitare basse et un ordinateur, il n’y avait pas de chant à l’époque, on voulait vraiment se rapprocher d’un style un peu, moitié hip-hop moitié post-rock. Même si  c’est pas forcément des styles qui se rapprochent.

Maxime Puis c’est en évoluant qu’on a rajouté des choses quoi, la voix est venue plus tard et au bout d’un moment l’ordinateur n’a plus suffi, c’est comme ça qu’on a rencontré les autres aussi, Yann qui est venu au clavier, on s’est vraiment entouré de beaucoup de clavier analogique pour avoir des sons plus chauds etc., et puis Ben qui est venu à la batterie pour vraiment rajouter de l’énergie live. Ce qu’on avait beaucoup de mal à avoir juste avec un ordinateur. On a travaillé sur toute l’année 2012 et une partie de l’année 2013 à enregistrer notre premier album, Best Friends, qui est sorti il y a quelques mois en Belgique et qui va sortir en France le 17 février.

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Pour revenir sur votre style musical, vos influences, vous m’avez parlé d’un mélange de hip-hop et post-rock à vos débuts, comment vous qualifieriez-vous aujourd’hui ?

Gilles Nous on appelle ça de l’inditronica

Maxime C’est un peu un mot barbare mais ouais, c’est vraiment ça. Une sorte d’indie rock, indie pop on va dire mélangée avec un peu de post rock, un peu d’électronique, on est beaucoup influencé par l’électronique, l’abstract-pop.

Donc des premiers pas plus hip-hop, même rock et c’est en rencontrant les autres membres que vous avez évolué ou ce « virage » s’est fait avant ?

Maxime  Mais attention, hip hop c’est vraiment abstrait, on a jamais eu de MC, on a jamais su rapper mais on a toujours été fans de label comme Anticon et des choses comme ça qui sont vraiment des labels où il y a plein d’artistes qui nous influencent beaucoup. Why par exemple, 13 & god, Themselves… Y a Son Lux, enfin il a changé de label mais il vient de sortir un dernier album qui est vraiment une tuerie.

Et en ce moment, qu’est ce qu’on peut trouver dans  votre mp3, ou vos vinyles ?

Gilles On écoute beaucoup de Alt j , foals pour les plus connus, Metronomy.

Maxime Moi j’écoute encore pas mal de post-rock.

Gilles Ouais  des groupes comme Explosion In the Sky, Mogwai.

Comment s’est passé la rencontre avec le reste du groupe ?

Maxime En fait on les connaissait déjà plus ou moins. On cherchait un claviériste et Yann, qui est un peu plus jeune que moi, je l’ai rencontré lorsque j’étais son chef au Patro, c’est un mouvement de jeunesse en Belgique un peu comme les scouts, donc je le connais depuis des années.

Ça fait à peu près 4 ans que vous tournez tous ensemble ? Comment se passe les concerts, la tournée ?

Gilles Oui voilà c’est ça, 4 ans, jusqu’ici c’est génial parce que ce sont les premières grosses scènes que l’on fait.

Maxime On est toujours sur la marche de la découverte, et considérés comme tel partout. C’est une chance parce que le public est frais en face de nous, ne nous connaît pas et n’a pas d’a priori, surtout quand on va à l’étranger.

Gilles En fait on avait sorti un premier EP en 2011 en Belgique et avec ça on avait quand même pas mal tourné.

Maxime Mais on était pas passé en radio donc on avait eu une couverture médiatique, mais pas  énorme en Belgique. On a beaucoup joué mais notre musique est restée dans des cercles assez fermés, d’amateurs de musique vraiment purs et durs. Avec cet album, les médias l’on bien mis en valeur, on a eu une grosse couverture, notre single est beaucoup passé en Belgique sur de nombreuses radios. Les choses se sont très fortement accélérées pour nous, il y a eu un chouette enthousiasme  des programmateurs ce qui fait qu’on a beaucoup joué en Belgique et puis il va sortir chez vous, ainsi que dans tous les pays limitrophes, Angleterre, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Italie…

Vous arrivez à composer même en tournée ?

Gilles C’est un truc qu’on fait en permanence. On a toujours eu notre façon de composer, qui était à chaque fois de notre côté. On amène une idée, on bidouille pas mal sur nos ordis à la base ou avec nos instruments respectifs chez nous. On les conserve, on  les retourne, on les envoie par mail aux autres, ils y retravaillent et puis au moment où l’on se sent prêt de vraiment commencer à fixer tout ça on se remet au travail. Là on a pas encore commencer cette phase, mais les morceaux, qu’on le veuille ou non, sont présents.

Maxime Oui on a un emploi du temps assez chargé, on a pas eu l’opportunité de retravailler à fond, on a été beaucoup sollicités et comme lors de sessions acoustiques on aime refondre les morceaux, essayer de leur donner une nouvelle vie en les réadaptant complètement, ça prend quand même pas mal de temps. C’est comme recomposer un morceau, on garde juste la ligne d’accords, si l’instrument est une guitare, on essaie de prendre un autre instrument et de voir comment ça sonne avec un clavier par exemple, ou n’importe quoi.

Gilles De toute façon la manière dont on compose elle impose ça parce qu’on ne se donne pas spécialement de limites en termes de choix d’instruments et de choses pour figer un morceau et l’enregistrer. C’est seulement une fois enregistrer qu’on se pose la question « comment Est-ce qu’on va le présenter en live ? », et alors là on réapprend le morceau presque de zéro, presque comme si on faisait une reprise. C’est un exercice qu’on adore faire.

Le fait d’accueillir des nouveaux membres au sein du groupe s’est-elle  faite naturellement, « au gré des rencontres », ou pour répondre à un besoin ?

Maxime On voulait s’entourer parce qu’on avait des envies live.

Gilles On sentait bien qu’il fallait une énergie pour plus de concret, plus d’humanité et se sentir plus entourés.

Maxime Oui, on se sentait un peu seul dans le live juste à deux, avec l’ordi, il n’y a rien à faire ça restait assez contenu. Alors que maintenant en live c’est beaucoup plus énergique, à deux c’est plus compliqué de le faire, surtout notre style de musique. Le fait d’avoir une batterie, en plus notre de batteur Ben il donne de sa personne quand il joue ! Les claviers avec Yann qui est passionné de ça, il adore chipoter avec des sons, enfin tout se met très bien ensemble. Ils ont vraiment pris une part à part-entière dans la composition, et dans tout quoi.

Gilles On s’amuse mieux à 4, on aime bien pouvoir travailler de façon très équivalente, on essaie de tous pouvoir avoir toujours notre mot à dire, de tous s’investir dans chaque aspect du groupe. On favorise vraiment ça, on est très demandeur de confronter nos idées, se renvoyer la balle, tout ouvrir en permanence et se faire violence pour que tout le monde soit content et satisfait.

Vous avez sorti combien d’EP, depuis le premier où vous n’étiez encore que tous les deux ?

Gilles On a donc sorti un premier EP tous les deux en 2011, enregistré à la maison, tous seul. Une fois que l’EP était fini, c’est là que les nouveaux membres nous ont rejoint.

Maxime On a défendu cet EP sur scène à 4, sur Best Friends, le nouvel album, le processus  a changé puisqu’on l’a composé tous les 4.

Pour revenir aux Trans, vous en aviez déjà entendu parler ?

Maxime Moi j’étais déjà venu avec un autre groupe, que j’ai toujours. Parce qu’en fait on est tous des passionnés de musique et on a besoin de pouvoir s’épanouir dans des styles différents. Je compare toujours ça à un sportif qui aime autant jouer au football qu’au tennis ou autre… Et donc voilà, je suis dans un autre groupe qui s’appelle Dan San et qui est venu jouer ici en 2009.

Gilles Moi je  n’étais jamais venu aussi loin pour voir un concert.

Vous restez les 3 jours ?

Gilles Moi et le reste du groupe on rentre demain.

Maxime Moi pas, je reste encore demain mais en tout cas ce soir on a envie de faire la fête. J’ai un très très bon souvenir d’il y a 4 ans, où on a vraiment fait la fête comme des fous et on compte bien en profiter.

Gilles Faut pas se cacher, on fait aussi ça pour ça ! On adore aller rencontrer des gens que l’on ne verra plus jamais de notre vie…

Maxime On reste des grands fêtards, chez nous on est grillés, il faut aller ailleurs !

Merci aux Pale Grey pour leur sympathie, la prochaine fois autour d’une Chouffe en Belgique peut-être…!

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On a fait des crabes avec Salut C’est Cool aux Bars en Trans !

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Samedi soir, dernier round des Bars en trans et on a décidé de le passer avec 4 garçons plein d’avenir (enfin 5 à la base), Salut C’est Cool ! Ces jeunes étudiants aux beaux-arts, James, Martin, Vadim, Louis et Romain (qui manque à l’appel)  ont déjà conquis les adeptes du net avec le désormais culte  » Allez viens« , leurs clips décalés, leur traditionnel calendrier de l’avant, leur musique expérimentale à mi-chemin entre la techno des années 90 et 2000… Bref,  plus barré que Salut C’est Cool tu meurs. Le Backstage a affiché complet, et il a fallu trouver sa place dans la fournaise de la salle mise à disposition, assaillie par un public déchaîné. On a réussi à leur poser quelques questions entre quelques figures de GRS, sans doute l’interview la plus acrobatique menée jusqu’à présent !

RACC Pouvez-vous vous présenter ? Combien êtes-vous à l’origine du projet ?

SCC On est une bande de potes et on fait de la musique ensemble. On fait de la musique ensemble mais aussi d autres trucs, des clips, de la vidéos, des trucs. Des trucs et encore d’autres trucs. A la base on est 5 mais il y en a un qui est en congé permanent, Romain, il taffe à fond.

RACC Vous avez quel âge ? Ça fait longtemps que vous créez ce genre de clips vidéos ?

SCC On est tous nés en 89 globalement, bonne moyenne. Ça fait 5, 6 ans qu’on s’amuse à faire des clips vidéos et de la musiques sur ordinateurs, et Salut C’est Cool existe depuis environ 3 ans et demi, 4 ans, on a fait 3 calendriers, 3 albums, à peu près 4 ans ouais. On aimerait poser une question au Krabers, alors première question de Salut C’est Cool au représentant des Krabers de Rennes, peux-tu expliquer pour les gens qui  ne savent pas ce qu’est un crabe ?

Valentin (Krabers) C’est une figure de GRS à la base, on va en faire un, ce sera plus simple… (ndlr pardon pour la qualité des photos, on risque de choquer les puristes)

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Voici un petit tutoriel qui vous sera très utile pour réaliser son crabe en famille ou entre amis, belle occasion de tenter des petits rapprochements pendant les fêtes.

LA FIGURE DU CRABE

RACC Après ces quelques minutes acrobatiques, revenons à notre interview… Qu’est ce que vous écoutiez plus jeune ? Vous venez de quels « genres » musicaux ?

SCC Comme on est nombreux, on vient de pleins de style de musiques… Du rap, hip-hop, Skyrock à la bonne époque, le top US avec Fred et tout, Vadim est plus électro, mais s’apporte, s’introduit à d’autres styles mutuellement (ndlr Martin). On écoute de tout, on est passé par plein de trucs et on change tout le temps.

RACC Quand on vous dit les années 90, ça vous évoque quoi ?

SCC Ben c’est quand on était petit quoi, on a découvert la musique, on s’y est intéressé. On a baigné dedans, c’est ce qui nous semble le plus naturel, on fait pas des artifices, genre on se dit pas « Allé on va faire ça parce que ça ressemble aux années 90… » !

RACC Comment se passe la création, entre vous, vous faîtes toujours des morceaux/vidéos tous les cinq ?

SCC Il n’y a pas de motifs particuliers, c’est très différent, parfois on commence une chanson tous ensemble, parfois chacun de notre côté et on l’envoie à tout le monde pour demander des avis. Soit on commence par les paroles, soit par la musique, parfois même les deux en même temps… Il n’y a vraiment pas de modèle. On est pas toujours tous les cinq, déjà parce qu’on habite pas tous au même endroit. Romain ne touche plus trop à la musique, on s’envoie surtout les morceaux, heureusement qu’on a des boîtes mails.

RACC Donc vous faites tous vos morceaux chez vous, et vous en vivez ?

SCC Oui on fait tout chez nous et quand on est en vacances etc. On en vit pas, heureusement qu’on a nos parents pour l’instant !

RACC Certaines de vos compositions font pas mal penser à Sexy Sushi, vous en pensez quoi ?

SCC Ouais il y a quelque chose, enfin Sexy Sushi est vachement plus dark, ils sont parfois dans un délire hyper sombre, nous c’est pas spécialement notre champ. Ils ont des paroles qui sont dès le premier rapport très politiques, qui rentrent dans le lard, nous on est politique mais dans un sens plus léger et plus fun. Même au niveau du live, il y a vachement plus de moyens dans leurs shows. Ça nous a montré qu’il était possible de faire de la musique comme ça, de chanter en live sur de la techno faite maison.

RACC Pour revenir sur le côté politique, à quel niveau vous-sentez vous engagé ?

SCC On veut dire politique au sens où à chaque fois qu’on parle de quelque chose ça vient de nous, quelque chose qu’on considère important, c’est peut-être dans ce cas qu’on peut parler de politique. On en parle un peu mais c’est comme des cheveux sur une énorme tête. On parle de la vie tout simplement, et dans la vie il y a la politique, on en parle en diagonale, par laser, comme dans les films où ils doivent protéger les bijoux, c’est de la politique par laser. C’est un mot très compliqué politique, aujourd’hui ça réfère à pleins de trucs, c’est compliqué d’en parler dans ce cadre là.

RACC Avez-vous pour projet de sortir quelque chose, physiquement ?

SCC On sort des albums sur Internet, en téléchargement gratuit. Physiquement non, peut-être qu’on aura l’occasion de faire un truc marrant avec quelque chose de spécial, mais si c’est juste pour faire un CD avec de la musique dessus, ça nous intéresse pas vraiment, c’est pas le but, la musique se suffit à elle-même et il n’y a pas besoin du CD, mais il ne faut jamais dire jamais…

RACC Quel est votre « rythme » de sortie de vidéos/morceaux ?

SCC On fait un ou deux albums tous les ans, 10 à 15 morceaux, mais on fait de la musique tous les jours !

RACC Vous venez tout juste de tourner une vidéo à la fête foraine de Rennes, c’était cool ? Vous avez fait des jeux ?

SCC Oui, il y a le jeu où il faut tirer à la ficelle avec des peluches au bout, quand tu crois que t’as tiré la corde de la super grosse peluche, en fait derrière t’as le papier avec marqué 3 et t’as 3 points, ce qui te donne le droit à une micro peluche, c’est très compliqué.

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RACC Et cette vidéo c’est pour un prochain titre ?

SCC Non en fait on nous a proposé de faire un concert, deux morceaux à la fête foraine. On nous a proposé ça comme ça et du coup nous on a dit « OK » et eux ils nous ont dit « Bonjour » et on a fait nos deux morceaux, c’était à l’initiative du collectif Pâte à Films.

RACC Vous vous imaginiez arriver jusqu’ici, avoir un tel retour du public ? C’est assez énorme ce qu’il se passe autour de vous… Vous avez pleins de groupies !

SCC C’est assez hallucinant ça, mais ça va pas durer, tu vas voir, ils vont faire ça un temps et puis se fatiguer… On a des groupies girls, des groupies boys, c’est ça qui est très drôle. Pas forcément des groupies qui veulent faire le sexe avec nous mais juste des gens qui sont sympas, qui nous embrasse et qui sont contents de nous voir. On est leur groupies aussi.

RACC Vous savez que certaines personnes du public ont pris des photos avec Valentin, pensant qu’il faisait parti du groupe ? Un très beau moment…

SCC Ah ouais mais on est fan de lui, et puis c’est un Krabers quoi !

RACC On pensait que la GRS ça servait à rien, mais en fait on peut devenir célèbre…

SCC Voilà c’est génial ! Faudrait qu’on fasse ça avec les maths aussi, les gens disent toujours « les maths ça me sert à rien », le théorème de Pythagore, l’hypoténuse tout ça, faudrait que ça leur serve, on va y réfléchir.

RACC Et au fait, « Salut C’est Cool » ça vient d’où ?

SCC D’une espèce de réunion d’after-work. On était très sérieux, on faisait des réunions pour parler de monter un groupe, on s’est mis tous ensemble et on a décidé, avec le point sur la table, à un moment il y a « Salut C’est Coll » qui est sorti , on s’est dit « Oh Ouaiiis ! », on a vite cliqué sur MySpace et c’était pas pris. Alors on l’a pris avant que quelqu’un d’autre sur terre n’ai la même idée.

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Merci à Salut C’est Cool pour ce moment sportif mais intense, on a hâte de les revoir !

Merci également à Hélène Benard du Collectif 18-55  pour les photos prises à la fête foraine

et merci à Noémie pour son coup de main, coeur avec les doigts <3

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On a rencontré SAPIN à l’occasion de la sortie de leur nouvelle K7 chez RETARD !

599668_256536847831642_317991926_nVendredi soir  on file au Sympathic et on fait chauffer nos cervicales devant CATFIGHT et SAPIN ! Après avoir sorti un 45 tours chez Azbin Records et sillonné les plus belles régions de France, SAPIN fête  la sortie de leur cassette chez le jeune label RETARD RECORDS. Parfait cadeau de Noël, elle réunit les plus grands tubes de ton groupe préféré, elle est compacte et rentrera parfaitement dans ta poche et ton walkman ! A cette occasion, on a posé quelques questions au trio rennais…

Comment est-ce que Sapin est né, et il y a combien de temps ?

On joue tous les 3 dans Blackjack Davy, un groupe qui a 8 ans maintenant avec lequel on a commencé la musique. En avril 2012, les deux autres membres de Blackjack Davy étant soit éloignés soit très occupés avec d’autres projets, on s’ennuyait tous les 3 (pas facile la vie à la campagne) donc on a commencé un nouveau projet.

Vous avez toujours été tous les 3 ou la composition du groupe a évolué ?

Bah oui je viens de le dire tu m’écoutes ou quoi ?

Désolé, c’est le jet-lag. Sur votre facebook c’est marqué que vous faîtes du garage country, c’est quoi du garage country ?

Garage ça veut rien dire, pour nous c’est quand un groupe ne joue pas très bien, plutôt que de s’entraîner il dit « on fait du garage ». Aujourd’hui un delay ou une grosse reverb sur la voix et sur les guitares et ça y est c’est garage. Ca veut pas dire grand chose, ou trop de choses à la fois.

Au final pour nous c’est plus un état d’esprit DIY et fun. Les punks sont en colère, pas nous, nous on est blasés, notre seule revendication à travers la musique c’est de prendre du plaisir !

D’ailleurs ce  mot répété plein de fois est insupportable : garage garage garage oh ta gueule !

Pour la country, il y a deux raisons : premièrement on est des campagnards, deuxièmement on a quelques morceaux country (enfin nous on appelle ça de la country)

De toute manière les étiquettes on s’en fout complètement, notre premier album on l’a pas fait en disant ça c’est du garage, on a fait ce qui nous plaisait et on l’a fait en se marrant on verra bien à qui ça plaît. Il ne touchera peut être pas les garageux lo-fi, les vrais, les tatoués quoi !

 Vous écoutiez quoi plus jeune ? Vous venez tous du même « univers » musical ?

Franchement au début des années 2000 dans un lycée de campagne tu écoutes ce que les autres écoutent et comme les autres ne sont que 500 ben il n’y a pas grande diversité. Et puis perso, chez mes parents j’avais que du très bas débit avec le modem qui fait un barouf à réveiller les morts. Je téléchargeais avec emule titre par titre, une chanson= deux heures de téléchargement. Si c’est pas la bonne tu chiales ta raçe.

Au début de nos années lycée, j’écoutais des horreurs comme la Ruda, les Caméléons, Babylon Circus… Zlat’ le batteur c’était plus matmatah et Duc le bassite était fan de Damien Saez. On a tous aussi un vieux cd de Blink 182, Offspring ou Good Charlotte…

Putain on vient de perdre 100 points crédibilité !

On était mal dans nos peaux, on était dark et on écoutait Noir Désir qu’on connaissait par cœur. Comme des vrais fans, on a été chercher les influences de Noir Dez’ comme le Gun Club, les Pixies.  Pour nous c’était de la folie, j’imagine que c’est pareil maintenant quand un môme de 17 ans découvre Ty Segall, ça lui met la goutte dans le slip direct !!!

Et puis vers 2003 on a découvert les strokes, les whites stripes, bref le retour du rock’n’roll. On a compris qu’on pouvait monter un groupe et on est devenu des boulimiques de musique en même temps qu’internet nous a permis d’avoir tout à portée de clic.

Avec Blackjack Davy on a écumé tous les pmu de nos bleds paumés, en jouant très mal devant personne. Un jour on a même joué à Rennes, on devenait des stars !

Quand j’ai tapé Sapin dans Google, je suis tombée sur pleins de sites qui vendent des Sapins de Noël. Au début j’ai trouvé ça un peu bizarre, mais après j’ai fais le lien avec le mois de décembre. C’est pas un peu relou de se faire voler la vedette juste avant le concert et la sortie de la cassette avec vos meilleurs titres ?

Que répondre à ça si ce n’est par une blague Bigard  : « Nous au moins on a nos boules toute l’année ».

Ahah, sacré Bigard, toujours le mot pour rire ! Comment s’est fait le choix des titres qu’on retrouve dans la cassette ?

On sort un album en 2014 donc on a pris toutes les merdes qu’on a enregistré avant cet album pour avoir un souvenir. On fait profiter Retard Records de notre immense notoriété, c’est avant tout un coup de pouce. En plus à la braderie de Monterfil, les K7, ça part comme des petits pains.

Vous allez continuer à tourner du coup ces prochains mois ou vous avez d’autres projets en vue ?

Une tournée au printemps grâce à Retard Records qui nous renvoient plutôt bien l’ascenseur pour le coup. Mais avant ça on sortira notre premier album en vinyle sur Azbin Records et peut-être aussi sur Beast records.

Vous saviez que les sapins sont reconnaissables grâce à leurs cônes dressés qui se désagrègent à maturité ?

Vu la maturité dont on fait preuve, on va garder nos cônes dressés encore un bon bout de temps.

Je pense que je vais offrir cette cassette à tous mes amis et parents pour Noël (je veux dire une seule qu’ils se prêteront, je suis ric-rac), mais j’hésite encore, vous pouvez me faire rêver et me convaincre ?

Déjà la pochette est excellente, big up Lou l’enfer ! Et puis tes parents peuvent donner une seconde vie à leur lecteur K7, ça leur évitera de se déplacer à la déchetterie. Faites un geste pour la planète achetez du sapin. Oui il nous reste des réminiscences de « l’hymne de nos campagnes ».

Merci Sapin je vais l’acheter !

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L’agenda de la semaine (9 au 15 décembre)

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine ( du 9 Décembre au 15 Décembre).

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Conférence Ziad Antar – Mardi 10 Décembre à partir de 17h30 – Lieu: Auditorium de l’école, EESAB, Rennes

Ziad Antar est né à Saïda, au Liban, en 1978. Il vit et travaille à Saïda et Paris (entre autres).

L’exposition Safe Sounds présente une sélection de films et de vidéos réalisés entre 2003 et 2013. Les sujets sont puisés dans l’environnement quotidien de l’artiste. Sa façon de filmer est d’une grande économie de moyens : durées courtes, sujets uniques, plans séquences ou plans fixes, absence de montage, utilisation de matériel basique, etc.
Dans le travail de Ziad Antar, la musique joue un rôle important. Elle est le sujet de plusieurs de ses œuvres. Les vidéos de la série Night of Love, débutée en 2009 et dont il réalise pour l’exposition deux nouveaux opus, sont différentes interprétations d’une des chansons d’Oum Kalthoum les plus populaires du monde arabe. À travers les plans fixes sur des musiciens aux styles et origines très différentes, se dessinent tout le paradoxe et la richesse de la musique, à la fois extrêmement ancrée culturellement et absolument universelle.

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Salon Soirée Art Fragile! – Jeudi 12 Décembre à partir de 14h – Lieu: Mjc Le Grand Cordel, Rennes

Le Grand Cordel mjc invite une quinzaine de jeunes plasticiens à tenir salon.
Une palette de réflexions et de productions en lien étroit avec l’idée de fragilité, une plateforme d’échanges pour une redéfinition plastique et collective de cette notion abordée au cours de la programmation 2013-2014 par le Grand Cordel.
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Et en ouverture, pour les assoiffés de parcours visuels, la SOIRÉE ART FRAGILE (ND4J) vous offre un bout de la nuit haute en sensations : jeudi 12 au soir, concerts, performances, installations multimédias, projections… Chill out « designé » pour l’occasion et bar à cocktails softs !

piece detachéConférence « CONVERSATION PIECES – une proposition SUSPENDED SPACES » – Jeudi 12 Décembre à partir de 15h30 – Lieu: Galerie art et essai, Frac, Rennes

La galerie Art& Essai vous invite à rencontrer les artistes de l’exposition « CONVERSATION PIECES – UNE PROPOSITION SUSPENDED SPACES », à l’auditorium du FRAC Bretagne.

Lors de cette conférence, venez partager l’expérience des artistes du projet SUSPENDED SPACES. Ce moment d’échange sera l’occasion de mieux comprendre, comment à partir de ces espaces « suspendus », marqués par les conflits et momentanément suspendus aux décisions politiques et économiques, les artistes ont abouti à leurs réflexions esthétiques et artistiques.
La Galerie Art & essai vous attend le jeudi 12 décembre à 15h30, à l’auditorium du FRAC Bretagne.
En espérant vous voir nombreux.

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Ateliers Portes Ouvertes – Jeudi 12 décembre à partir de 16h – Lieu: Les ateliers du vent, Rennes 

Dans le cadres des Ateliers Portes Ouvertes de la Ville de Rennes, Les Ateliers du Vent vous invitent à venir découvrir le travail des artistes établis dans nos locaux, ainsi que celui de quelques artistes associés. De petites choses ont été spécialement concoctées pour l’occasion.

Ainsi vous pourrez boire le thé, performer, observer, invectiver, embrasser, chatoyer, discuter, et que sais-je encore, avec, en présence de, tout contre :

Sébastien Thomazo : peintre et dessinateur, dédicacera ses dernières parution

La Sophiste  Présentera des installations numériques interactives

3 Hit Combo : Association organisatrice de divers rassemblements et temps forts autour du jeu vidéo, 3 Hit Combo vous invite à vous saisir de leurs nombreuses bornes d’arcades, détournées ou non, ainsi que de leurs créations originales.

Juliette Philippe et Christophe Ecobichon  présenteront peintures, dessins et films d’animation

Morvandiau :
présentera ses travaux et dédicacera ses ouvrages

Daniel Pabœuf :
proposera de découvrir sa très riche discographie (DPU, Trunks, Purée Dure, etc.)

Pascal Pellan :
présentera une installation visuelle et sonore

Céline Le Corre :
travaillant le son sous toutes ses formes, son atelier situé au sommet de l’usine, regroupe ses nombreux projets ; de la carte postale sonore à la radiophonie en passant par la photographie.

Régis Guigand :
proposera à la vente la revue Du Nerf (11 numéros) et une lecture autour d’une nouvelle parution (Tout est conforme)

Brigitte Leprêtre : présentera une installation ludique.

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Les Rendez Vous du festival d »animation –  Jeudi 12 décembre à partir de  18h00 – Lieu: EESAB-site de Rennes, 34 rue Hoche, Rennes

Lieu privilégié de découvertes et d’échanges, le Festival met l’accent sur les rencontres entre le public et les auteurs. Amateurs novices et professionnels pourront se rencontrer tout au long du festival, temps convivial d’échanges, de réflexions et de découvertes, entièrement dédié au cinéma d’animation.

Conférence de KATARINA LILLQVIST, réalisatrice

Katarina Lillqvist, l’une des plus grandes réalisatrices finlandaises d’animation. Elle viendra présenter l’ensemble de son travail et précisément un projet de long métrage en volume, adapté du Maître et Marguerite de Boulgakov.

Toute la programmation du festival sur le site : http://www.festival-film-animation.fr/

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Rayon vert – Concert de Charbel Haber – Jeudi 12 decembre à partir de 21h – Lieu: La criée, centre d’art contemporain, Rennes 

Charbel Haber est un jeune guitariste, compositeur et expérimentateur électronique très actif de la scène libanaise.

Basé à Beyrouth, il est co-fondateur du groupe post-punk  » Scrambled Eggs « . Il est également très impliqué dans le courant des musiques improvisées (membre de  » Musique Improvisée Libre au Liban « , du trio  » BAO « , du  » Moukhtabar Ensemble « , du  » Grendizer Trio « ) et est à l’initiative des labels  » Those Kids Must Choke  » et  » Johnny Kafta’s Kids Menu « .

À La Criée, en écho aux recherches sonores de Ziad Antar, et en prélude au vernissage de l’exposition  » Safe Sounds  » à La Criée centre d’art contemporain il propose une performance à la fois expérimentale et mélodique.

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Aïda Diene en Concert  » TRIBUTE TO THE JUNGLE QUEEN…ABBEY LINCOLN » en Trio  – Jeudi 12 Decembre à partir de 21h – Lieu: Le Scaramouche, Rennes

« Il arrive qu’un individu devienne le centre de votre vie, sans que vous ne soyez lié à lui ni par le sang ni par l’amour, mais simplement parce qu’il vous tient la main, vous aide à marcher sur le fil de l’espoir. Ami ! Frénétiquement. » de Fatou Diome
Extrait de Le Ventre de l’Atlantique

À l’approche de Noël, chacun met dans sa hotte…Espoirs, amitié, amour, rêves, musiques.
Une grosse de poignée de tout cela dans ma hotte et hop voici mon cadeau…
Pour la première fois depuis sa création l’hommage à Abbey Lincoln sera présenté dans un Bar, lieu de rencontre et de musique@ Rennes, au Scaramouche Bar-concert, le jeudi 12 Décembre à 21H, entrée Gratuite.

Ils vous attendent en Trio avec des invités surprise….

Un humble cadeau pour remercier toutes les personnes qui les  suivent et le soutiennent de prés ou loin.

L’aventure continue, elle ne fait que commencer.

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SOCIAL AFTERWORK welcomes PANDI GROOVE ! – Jeudi 12 Decembre à partir de 22h – Lieu: LE BAR’HIC, Rennes

La Famille s’agrandit ! le collectif accueille un nouvel artiste plein de talents issu de la scène techno-house bretonne : PANDI GROOVE.
Pour fêter son intégration, ils vous ont organisé cette petite soirée, une belle occasion pour se retrouver, danser, faire la fête ensemble et partager leurs passions !C’est la troisième, et pour cette nouvelle édition, nous avons le plaisir d’inviter un artiste qui nous est cher, tant par sa personnalité que par sa sélection: Fox, du collectif Arithmetic. Pour garantir la chauffe, notre expert maison La Denrée, pour vous servir sa dernière livraison de macarons fraîchement venue de Berlin.
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DigitalshaperZ & Friends III @ Moon Station w/ Fox (Arithmetic) – Vendredi 13 Decembre à partir de 22h – Lieu: Moon Station, Rennes 

C’est la troisième, et pour cette nouvelle édition, nous avons le plaisir d’inviter un artiste qui nous est cher, tant par sa personnalité que par sa sélection: Fox, du collectif Arithmetic. Pour garantir la chauffe, notre expert maison La Denrée, pour vous servir sa dernière livraison de macarons fraîchement venue de Berlin.

Fox [Arithmetic] : Co-fondateur des soirées Arithmetic, Fox propose des sets de house aux accents deep et parfois techno. Ses sélections réfléchies permettent d’apporter une construction logique à ses prestations. Il en ressort une habile mixture de morceaux emplie de groove.

La Denrée [DigitalshaperZ, /RAW/] : Si le DJing était une religion, la Denrée serait à coup sûr un de ses disciples les plus fervents. Fidèle défenseur d’une house sexy et moite, il prêche à coup de wax un hédonisme certain. Son sacerdoce? Vous emmener dans des contrées d’où vous reviendrez… illuminé.

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FUNKY FRESH PARTY #4 – Vendredi 13 Decembre à partir de 22h – Lieu: Le 1988 Live Club, Rennes 

Tous les fans de funky dancefloors, hip-hop lovers et groove addicts pourront désormais se retrouver au 1988 Live Club, pour cette mensuelle de 22h à 5h orchestrée par DJ Freshhh ! Entouré de guests comme on les aime, DJs et live bands à vous en faire sourire les oreilles et déclencher votre fièvre dansante, pour libérer le funk qui est en vous.

CE MOIS CI: JIMMY JAY / DOC BRROWN / DJ FRESHHH

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WUNDERCLUB – Samedi 14 decembre à partir de 11h – Lieu : Atelier-Galerie au 28, rue de Saint-Malo, Rennes 

Le  WUNDERCLUB salue tous les amoureux d’une culture DIY rimant avec une mode alternative et décomplexée. Le WUNDERCLUB, c’est une vente de créateurs et artistes talentueux dont les univers sont trop rarement présentés aux Rennais. Le WUNDERCLUB vous propose un shopping de Noël placé sous le signe du HandMade in France et donc des séries ultra-limitées !

Les invités :

♥ CAMILLE LAVAUD ♥ et ses aplats de cuir sur pièces streetwear

♥ MARIETTE ♥ et ses audacieuses babioles punk vs canevas

♥ LE FOULARD ♥ d’Eva Taulois

♥ JOSEPHINE GRAVIS ♥ qui aura le plaisir d’y présenter sa collection 2014 en exclusivité

♥ JC-EARL ♥ et ses bestioles «mimi mais cracra»

♥ MIDINETTE LA CAMBRIOLE ♥ et ses délicieux bijoux ethnico/disco

♥ ANAïCK MORICEAU ♥ du brillant Studio Patrick

♥ OLIVIER CHAOS ♥ notre fidèle acolyte qui a réalisé pour la 2e fois le visuel du WUNDERCLUB !

En fin de journée le WUNDERCLUB vous offrira un verre et vous gâtera encore avec un concert du groupe Rennais
♥ SUPER CRAYON ♥  suivi d’un DJ set du fameux ♥ GILLES LE GUEN ♥

Pour terminer en beauté, l’événement se poursuivra à partir de 23H par une désormais célèbre soirée WUNDERSCHÖN au Bar Hic avec le fabuleux ♥ DJ PUTE ACIER ♥ qui nous fait l’honneur de venir de Bruxelles pour animer la party !! Il sera précédé de ♥ POCH ♥ , et ♥ NATE & JOJO ♥ Le WUNDERCLUB est le meilleur alibi pour venir chiner LA MERVEILLE qu’on ne trouve pas ailleurs !

LE WUNDERCLUB LOVES YOU !

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WE WEREN’T BORN #6 : DJ set très 80’s – Samedi 14 decembre à partir de 21h30 – Lieu : Le Melody Maker, Rennes 

Fatigués et ruinés à cause des Trans ? Ce n’est pas une excuse pour ne pas venir danser, cette soirée est super gratuite et commence tôt.

Pour cette fois et parce qu’on vit quand même un peu avec notre temps, on rajoutera à notre playlist des groupes qui comme nous, sont nés bien après mais qui adorent les 80’s. Sinon, vous pouvez juste passer pour trinquer avec nous pour l’anniversaire de Cléopatra.

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Interview Betty The Nun

BTN2Fraichement débarqués de Vannes, les deux fondateurs du projet musical Betty The Nun se disent prêt à conquérir la capitale bretonne. En effet, après quelques années de tâtonnements inévitables et communes à l’ensemble des initiatives artistiques émergentes, la formation fixe ses contours sur une formule en quatuor à la fois simple et efficace. Deux guitares, une batterie, une basse, du chant et des choeurs ; bien assez aux yeux des quatre jeunes vannetais pour que la mayonnaise prenne. Après un certain nombre de concerts et d’enregistrements, le groupe estime être parvenu à la définition d’une ligne artistique cohérente et souhaite à présent s’engager vers une professionnalisation du projet. Distillant une musique indie rock aux accents US à la fois énergique et addictive, raffinée et dans l’air du temps, il y a fort à parier que les quatre musiciens ne mettront pas longtemps à conquérir l’audience rennaise. Lucas (chanteur/guitariste) et Benjamin (guitariste) ayant récemment émigré à Rennes pour venir y faire des études de musicologie, on a en a profité pour en savoir un peu plus sur cette formation a priori plutôt prometteuse…

-Quelles sont à l’heure actuelle vos principales influences ?

L & B : « Alors déjà y a un label qu’on aime vraiment bien c’est Captured Tracks, basé à New York, c’est de l’indie à mort, des putains de reverbs… c’est un label qui produit des artistes comme Beach Fossils, Diiv, Mac Demarco, Chris Cohen… sinon il y a les labels Hardly Art, Polyvynil Records… et comme groupes on s’inspire beaucoup de Generationals, Starfuckers, King Krule, Oberhofer… voilà, ce genre de son… on aime bien ce type d’énergie ; des batteries nerveuses, de bonnes basses, mais avec un résultat pas bourrin, qui sait rester subtil… »

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-Qu’avez-vous déjà sorti jusqu’ici en termes d’enregistrements ?

L & B : « La toute première démo qu’on avait enregistré était une démo 6 titres qu’on avait réalisée juste histoire de pouvoir postuler dans les tremplins, puis après on a enregistré un EP 5 titres, « Blitz », et là on va en sortir un nouveau, qu’on enregistre avec Sébastien Lohro au Studio AGM Factory, dont 2 titres sont déjà disponibles en ligne. Sa sortie sera bien encadrée a priori puisque cette année on a la chance d’être accompagnés par l’Echonova, un lieu un peu clé des musiques actuelles à Vannes ».

-En quoi consiste exactement cet accompagnement et comment l’avez-vous décroché ?

L & B : « En fait l’Echonova à la base c’est un peu notre QG, c’est le seul endroit à Vannes qui nous permet de faire pas mal de musique, ça fait 2 ans qu’on répète là-bas, et il se trouve qu’il existe un dispositif qui s’appelle l’Echo des Studios, auquel les groupes peuvent postuler, puis 3 sont retenus et bénéficient alors sur une année d’un accompagnement global à la professionnalisation, et le processus aboutit sur la présentation du travail accompli par le biais d’un concert final aux alentours de juin ».

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-Où avez-vous déjà eu l’occasion de vous produire en live jusqu’à présent ?

L & B : « En fait pour l’instant on a surtout joué aux alentours de Vannes, beaucoup joué dans les bars, on a fait des tremplins aussi… on a notamment remporté celui des Pieds dans la Vase avec le prix du jury, puis sinon au Gibus et au Truskell à Paris… et là maintenant l’idée ce serait de faire pas mal de concerts sur Rennes parce qu’on nous connait pas trop encore ici, puis après de tourner dans d’autres villes et de s’exporter peu à peu… ».

-C’est bien tout le mal qu’on vous souhaite! Merci beaucoup d’avoir accepté cette interview et à bientôt en live sur Rennes alors!

Prochain concert : mercredi 22 janvier au Sympatic Bar pour le lancement de l’association Artsylum#222

Retrouvez Betty The Nun sur :

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Rencontre avec Coming Soon !

 1004521_10151613470290222_882801426_nMercredi dernier, les parisiens de Coming Soon ont investi la scène du Bar’Hic grâce au label « Les Disques Anonymes » qui multiplie les concerts et jolies découvertes depuis quelques mois. L’occasion pour nous de poser quelques questions au groupe sur leur nouvel EP Disappear Here. Entre rythmes entraînants aux allures électroniques et mélodies plus aériennes qui ne sont pas sans rappeler Arcade Fire, Coming Soon surfe sur la nouvelle vague pop qui déferle sur nos ondes. Des influences allant des synthétiseurs eighties au R&B US, Coming Soon est à l’image de cette nouvelle génération pop, une génération qui multiplie les « couleurs » musicales, à l’image de la pochette : plus pop tu meurs !

Comment vous présenteriez-vous à quelqu’un qui ne connaît pas du tout votre univers ?

Nous sommes un groupe pop indépendant. Nous avons sorti deux albums et la bande originale d’une pièce de théâtre. Nous venons de sortir un EP – Disappear Here – enregistré pendant la même session que notre nouvel album, qui sortira l’année prochaine. 

J’ai vu sur votre page facebook que le groupe existe depuis 2005, avez-vous gardé la même composition durant toutes ces années ? Comment s’est passé l’évolution du groupe ?

Pour l’essentiel, la composition du groupe est restée la même : on a enregistré notre premier EP tous les cinq, et on vient d’enregistrer un nouvel album ensemble. Entre temps, deux membres sont arrivés puis repartis.

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Vous livrez une pop tendant tantôt vers de la folk, tantôt vers de l’électro, d’où viennent ces multiples influences ? Comment se passe la composition entre vous ?

On compose de manière collective, ce qui explique la multiplicité des influences – tout le monde amène sa propre couleur, et l’idée de « pop » nous sert de fil conducteur. Pendant longtemps, on a habité des villes différentes et on se voyait surtout pour les tournées, ce qui a beaucoup influencé notre manière de composer aux débuts du groupe : Coming Soon a commencé comme la réunion de plusieurs individus bien distincts, et chacun apportait ses chansons que le groupe arrangeait sans trop les questionner – ce qui explique en partie l’orientation singer/songwriter de nos deux premiers albums. Dans les trois dernières années, on a complètement déconstruit ce processus, on compose absolument tout ensemble, autour de longs jams hypnotiques, dont on ne garde souvent au final que quelques mesures, et ce sont ces séquences qui, mises bout à bout, finissent par former nos chansons. Coming Soon ressemble désormais beaucoup plus à un tout organique.     

Vous avez repris l’ultra connu « Diamond » de Rihana et réussi à en faire un morceau totalement imprégné de votre touche electro pop, assez intimiste ici, pourquoi ce choix de morceaux ?

C’est tout simplement un morceau qu’on adore ! Howard écoute beaucoup de r’n’b; c’est un genre qu’on a découvert avec enthousiasme, et qui a largement influencé la composition de nos nouveaux morceaux. En terme de production, le hip-hop et le r’n’b contemporain sont des genres ultra-aventureux, alors qu’habituellement, le mainstream a plutôt tendance à se montrer conservateur. On peut en penser ce qu’on veut, mais le dernier Kayne West est tellement radical qu’il est difficile de l’ignorer. Quand « Bow Down / I Been On » de Beyoncé est sorti l’année dernière, ça a été une vraie révélation. Je ne me lasse pas de ce morceau. Pour moi, il y a là une vraie idée de ce qu’est la modernité en musique. Et ça n’est pas sans lien avec ce que font des groupes indés qu’on adore, comme par exemple Gang Gang Dance. Le nouvel album de M.I.A. est impressionnant lui aussi, il tourne beaucoup dans le van.      

 

Reprendre des tubes pop/R&B US pour en faire des morceaux plus intimes, plus doux, est quelque chose qui se fait beaucoup ces derniers temps… N’est-ce pas quelque part une « solution de facilité » ?

Je crois qu’il n’y avait aucun calcul dans le fait de reprendre Rihanna, aucune ironie non plus. On l’a fait au dernier moment, parce qu’il nous restait un peu de temps en studio et que c’est une chanson qu’on jouait en live. Scott, notre producteur, nous a encouragés et guidés. Au final, on est très content de notre version, et c’est pour ça qu’on s’en est servi pour annoncer notre retour et la sortie de Disappear Here. Mais pour nous, ça reste une reprise parmi d’autres : on a toujours aimé reprendre des chansons en groupe, et on continuera à le faire.

Pensez-vous faire d’autres reprises de ce genre ?

On reprend quelquefois en live « Losing My Way » de Justin Timberlake.

 

Votre producteur n’est autre que Scott Colburn, le producteur d’Arcade Fire, Animal Collective… Comment vous a-t-il découvert ?

En réalité, c’est nous qui l’avons contacté. On était fan de son travail depuis très longtemps, et on lui a écrit au moment où l’on cherchait quelqu’un pour produire l’album. On avait plusieurs autres idées, mais on a été convaincu par son enthousiasme et ses idées dès le premier échange de mails. C’est quelqu’un de très accessible et de très inspirant à la fois. Ca a été une rencontre déterminante, à un moment où l’on se posait un tas de question sur notre son, et Scott était l’interlocuteur idéal. Il s’est montré aussi rassurant qu’exigeant, et nous lui devons beaucoup.

On vous a vu récemment témoigner dans le numéro des Inrocks consacré à Etienne Daho, quels sont les liens que vous entretenez avec lui ? Musical ou amical…

On adore Etienne Daho, autant l’homme que l’artiste. Il nous a beaucoup soutenu, on a même enregistré avec lui une reprise de l’une de nos premières chansons. Pop Satori est un des classic albums du van.

Et sinon, la tournée, ça se passe bien ?

C’est génial. Ca faisait très longtemps qu’on n’avait pas tourné en France – on a travaillé sur notre nouvel album pendant presque trois ans. C’est un plaisir de jouer nos nouveaux morceaux devant des gens, et les réactions sont ultra-positives.

A Rennes c’est bientôt les Transmusicales, festival mythique, vous avez eu le temps de jeter un oeil sur la prog ? Si oui, quels seraient vos « coup de coeur » ?

Le Vasco ! C’est un super groupe de live, avec une identité musicale très originale.

Après la sortie de DISAPPEAR HERE, et après la tournée, avez-vous déjà de nouveaux projets qui vous taraudent l’esprit ?

On attend avec impatience la sortie de notre album, en avril prochain, et la tournée qui l’accompagnera. On a plein d’autres projets en cours, ensemble ou chacun de notre côté. Ça va être top.

 

Merci aux Coming Soon d’avoir répondu à nos questions, si vous les avez loupé mercredi derniers dépêchez vous de visiter leur bandcamp et de vous procurer l’EP Disappear Here (ou de le commander au Père Noël).

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Agenda de la semaine (du 2 au 8 décembre)

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine ( du 2 Décembre au 8 Décembre).

plus jamais seulPLUS JAMAIS SEUL // Vernissage Part.II – Mardi 3 Décembre à partir de 18h30 – Lieu: 2 rue Porte Mordelaises, Rennes 

PLUS JAMAIS SEUL achève les cinq années d’activité de STANDARDS en territoire rennais.
Plus Jamais Seul est un protocole simple d’exposition, qui se résume par la règle mathématique des puissances. Quatre semaines d’exposition, quatre artistes invités par STANDARDS la première semaine. Chacun invite à son tour quatre artistes la seconde, troisième, et quatrième semaine. Nous terminons l’année avec 340 artistes. Nous ne serons ainsi plus jamais seuls.

A l’inverse des problématiques de responsabilités concernant une œuvre, sa monstration, et le rapport avec l’artiste que STANDARDS a toujours questionné, nous lâchons prise.

«Jusqu’à un certain temps, jamais plus seul»

Les 4 premiers artistes invités sont : Jean Dupuy, Hannah Friedmann, Renaud Perriches et Owen Piper.

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TROTSKIDS // DEATHxSQUAD // Mardi 3 Décembre à partir de 21h – Lieu: Le Sympatic, Rennes
Le groupe voit le jour à Rennes en 1982 alors que la new wave est le genre musical dominant.
À sa formation, le quatuor se compose des deux frères Doumé (D. Septier) au chant et Félipé (P. Septier) à la batterie, Yvan à la guitare, Ruff à la basse et de temps en temps Nono (Al Kapott) comme deuxième batteur.
Rapidement après les premiers concerts, ils sont conviés le 15 décembre 1982 aux Rencontres Trans Musicales de Rennes.

DEATHxSQUAD (Rennes/Punk-Rock).

jazz manouche

Mardi Manouche #46 chez Pedro! Mardi 3 Décembre à partir de 21h30 – Lieu: Ramon et Pedro, Rennes

Puisqu’on rentre dans le mois des fêtes, des excès et des cadeaux, on vous a concocté une petite surprise cette semaine!!!
Au programme: petit set concert en trio avec Louis Boudot, Kentin Flageul et Hugues Lassere puis on accueillera Benj, Mathieu, Edouard, Sissou et Romain aux cuivres pour quelques morceaux en « big band » (version manouche quoi…)
Çàva envoyer du très très lourd alors on vous attend de pied ferme!!

fat super

Fat Supper – Jeudi 5 Décembre à partir de 16h  – Lieu: L’étage, Rennes
Présenté par les Trans Musicales « L’Amerikana n’existe pas. Seulement la musique qui va avec. Alors pourquoi se limiter à un versant des monts Appalaches ? Captain Beefheart à l’ouest et Lou Reed à l’est se jouent des distances pour tendre la main de l’autre côté de l’Atlantique au krautrock après avoir rendu visite à Stuart Staples des Tindersticks en souvenir de Lee Hazlewood. Le duo Leo88man a beau être devenu quatuor, Fat Supper, nouvelle référence après Mermonte du label Les Disques Normal, a bien les yeux et oreilles aussi gros que le ventre, au point d’évoquer tout à la fois Lambchop ou Tom Waits. »

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20e FESTIVAL NATIONAL DU FILM D’ANIMATION – Jeudi 5 Décembre à partir de 17h30 – Lieu: Eesab, Rennes

Lieu privilégié de découvertes et d’échanges, le Festival met l’accent sur les rencontres entre le public et les auteurs. Amateurs novices et professionnels pourront se rencontrer tout au long du festival, temps convivial d’échanges, de réflexions et de découvertes, entièrement dédié au cinéma d’animation.

Toute la programmation du festival sur le site : http://www.festival-film-animation.fr/

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BARS EN TRANS : SOIRÉE ILE DE LA REUNION AVEC MAYA KAMATY – RENE LACAILLE – NATHALIE NATIEMBE – Jeudi 5 Décembre à partir de 20h – Lieu: 1988 Live Club, Rennes 

MAYA KAMATY

Bercée par les sonorités indiennes et africaines, faisant ses gammes entre les accords de son père et les contes de sa mère, la réunionnaise Maya Pounia a choisi de prendre son temps pour se dire, et dire son île. En résulte un répertoire de chansons fortement teinté par ses expériences personnelles. Ses textes en français et créole oscillent entre imaginaire et réflexion ; la voix emporte en brises et en braises le blues métissé du maloya. Et l’on se surprend à danser, le visage embrumé de colère ou éclairé de tendresse…

RENÉ LACAILLE

La musique de René Lacaille est à la Réunion ce que le musette est aux bords de la Marne. La soif de liberté en plus. René Lacaille c’est l’essence même du maloya. Entre l’accordéon de la métropole et les textes 100% Réunion, ses chansons prouvent que la musique n’a pas de frontière et que c’est du terreau le plus noir (l’esclavage) que sortent les plus belles roses que sont le blues et le maloya.

NATHALIE NATIEMBÉ

A l’image d’une Césaria Evora, Nathalie Natiembé chante avec émotion. Avec amour. Mais sans naïveté. Car si sa musique respire le soleil, la chaleur des îles, les clichés « palmiers-cocotiers-sable fin » sont heureusement absents de ses textes qu’elle interprète d’une voix forte, sûre d’elle mais le cœur au bord des lèvres. Écouter Nathalie Natiembé c’est faire un plongeon dans le grand tourbillon de la world music bien sûr, mais aussi du jazz, du rock et du maloya. Un grand cocktail à déguster sans modération.

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BARS EN TRANS : FUMUJ + ICI & LUI – Jeudi 5 Décembre à partir de 20h – Lieu: Le Mondo Bizarro, Rennes

FUMUJ – stoner hip hop fusion – Tours
Dub, fusion, gros riffs qui tâchent et flow qui dégouline, il y a un peu de tout ça dans Fumuj. Une formule que ces maîtres du groove commencent à connaître sur le bout des doigts puisque cela fait bientôt 10 ans qu’ils inondent le public de leur brûlot hip-hop. Show lumières, créations vidéo et textes traduits en temps réel en langage des signes (si si…) font partie intégrante du spectacle proposé afin de faire de la performance de Fumuj une expérience sensorielle complète et surtout accessible à tous !
www.fumuj.net

ICI & LUI – electro jazz – Paris
Pop Electro Jazz, c’est aussi le nom de notre premier album. Les instruments, les samples de voix japonaises, l’influence Jazz… autant de domaines qui caractérisent notre musique. Les deux pieds dans le présent et la tête tournée vers l’avenir, les machines sont utilisées comme instruments à part entière.

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KFUEL présente : Enablers + Moller Plesset + Février à La Bascule – Jeudi 5 Décembre à partir de 20h45 – Lieu: La bascule, Rennes 

Voilà, c’est officiel, La Bascule ferme définitivement ses portes. Toute l’écurie KFUEL est triste mais plutôt que de chialer en marmonnant dans nos barbes, quoi de mieux que de faire résonner une dernière fois ce lieu qui nous a tant donné ?

Et pour ça on pourra compter sur les américains d’Enablers, les héros rennais de Møller Plesset et de Février, le nouveau duo qui monte !

ENABLERS : Ce groupe de San Franscico formé par des membres des Swans, Him, etc… vous proposeront un voyage luxuriant aux confins du noise, du post rock et de la psyché. Les déclamations et le charisme de l’écrivain-chanteur Pete Simonelli risquent fort de hanter vos nuits à venir.
http://enablers.bandcamp.com/

MOLLER PLESSET : « Depuis près de 15 ans, ces maîtres du groove éthylique démontrent de manière éclatante que pour faire du rock, qu’il soit noise, math ou ce que vous voudrez, il ne suffira jamais d’avoir une pédale de distorsion ou de savoir compter jusqu’à 7. Ils nous font même douter : et si Chicago était la capitale de la Bretagne ? » Inmybed
http://mollerplesset.bandcamp.com/

FEVRIER : Nouveau duo rennais proche de l’univers de Slint et de Mecca Normal, Février ouvrira cette soirée chargée d’émotion.
https://fvrier.bandcamp.com/

Une dernière soirée KFUEL en l’honneur de Gilles et de son équipe, c’est bien le moins qu’on pouvait faire pour les remercier de leur accueil et de leur gentillesse depuis toutes ces années.

groove afterwork

Groove afterwork  #6 -Vendredi 6 Décembre à partir de 19h – Lieu: Le champ Jacquet, Rennes 

le retour des soirées  » groove afterwork  » au  Bar le champ Jacquet.
Pour cette sixieme edition, nous retrouverons nos residents Dj Marrrtin & Ajax-Tow accompagné d’un invité en la personne de Jaka Dee Jay , veritable GOdfather of funk de Rennes , un des premiers Dj FUNK Rennais , qui nous a tous fait découvrir, ou vendu des perles groovy à souhait ! Vynil Mix only et bien sûr les fameux petits fours du chef Guillaume Chantelou…

bumpkin island

Bumpkin Island aux Bars en Trans + Ropoporose -Vendredi 6 décembre à partir de 20h – Lieu: Dejazey, Rennes 

– Bumpkin Island –

Adepte des longues plages brumeuses et des mélodies cotonneuses, Bumpkin Island vient de nous livrer un album ahurissant de maîtrise et de classe. Mixé par Birgir Jon Birgisson (qui a notamment collaboré avec Sigùr Ros), Ten Thousand Nights est le résultat d’un an de recherche, d’exploration et d’expérimentation sonore. Neuf titres raffinés mêlant envolées grand angle et bijoux pop foisonnants pour un live ambitieux à ne rater sous aucun prétexte.

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The Missing Season l Bars en Trans l 07.12 + Paon – Samedi 8 Décembre à partir de 20h – Lieu:  Dejazey, Rennes 

– The Missing Season –
Deux ans après le dyptique To The Fire / The Last Summer, le duo rennais revient avec Partied Out, premier extrait de son quatrième album After Hours, qui paraîtra en janvier prochain sur My Little Cab Records et Les Disques Normal. Les arpèges cristallins et les ballades dépouillées des débuts ont cédé la place à une électricité évidente et vaporeuse, cousine des décharges 90’s made in Stone Roses, Yo La Tengo, Ride ou The House Of Love. C’est la forme qui change, car, à l’image d’un Neil Young ne pouvant se résoudre à choisir entre la calme pureté d’une ligne de banjo et l’urgence furieuse de son Crazy Horse, le fond est toujours là. Les mélodies imparables, les voix siamoises, la route et le romantisme, forcément.

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Et bien sûr comme tous bons Rennais qui se respectent et pour les chanceux qui ont leurs places pour le parc Expo Vendredi et Samedi, nous vous invitons à consulter la programmation complète des Trans Musicales ainsi que des Bars en Trans.

http://www.lestrans.com/la-programmation/#!programmation=grid$

http://www.barsentrans.com/programmation/

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Etre Assis ou Danser

EAOD1Avec des apparitions de plus en plus fréquentes dans l’agenda des soirées rennaises, l’association Etre Assis ou Danser se fait peu à peu fait une place dans le paysage culturel de la métropole. Aux commandes, deux jeunes passionnés de musique qui proposent régulièrement via cette association des soirées concerts dans différents lieux du centre-ville. Bien évidemment, ils sont loin d’être les seuls à le faire au sein de l’effervescente capitale bretonne, mais leur originalité vient d’une spécialisation dans un courant musical bien spécifique qui les fascine tout particulièrement, à savoir la minimal synth. Fusion contemporaine d’héritages divers provenant aussi bien de la minimale, de la techno, de la cold-wave, de la synth pop ou encore de la new-wave, cette musique repose essentiellement sur la superposition de synthés, de boites à rythmes et de voix qu’on pourrait peut-être qualifier de spectrales ou désincarnées. Une écriture musicale qui se concentre sur l’essentiel, un rejet des fioritures ; cette esthétique électronique épurée et entêtante fait du concept de circularité un absolu, entrainant irrémédiablement l’auditeur dans une sorte de transe hypnotique.

Avec déjà une dizaine de soirées à son actif, l’association se concentre actuellement sur un nouveau challenge : une grande soirée musicale nocturne qui se déroulera cette fois-ci à l’UBU ; projet de taille qui semble une bonne occasion de faire la rencontre de Marianne et Kévin et d’en savoir un peu plus sur cette association…

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A l’origine, de 2011 à 2012,  la dénomination « Etre Assis ou Danser » fait référence à une émission de radio présentée par le duo sur Radio Campus Rennes et consacrée à la minimal synth. Lorsque l’émission prend fin, s’ensuit une courte période creuse pendant laquelle ils décident de se lancer de manière autonome dans l’organisation de soirées qui feraient la part belle à ce courant musical peu connu du grand public.

-Comment êtes vous passé de l’un à l’autre ?

Marianne : « Dans le cadre de l’émission de radio, on avait déjà noué des contacts avec des labels, artistes… »

Kevin : « Et même on avait déjà en tête depuis un moment de pourquoi pas organiser nos propres soirées, mais on savait pas trop comment tout ça fonctionnait, donc on a eu un peu de mal à se lancer ».

Le premier concert organisé par l’association a lieu au Grand Sommeil, bar rennais qui vient alors tout juste d’ouvrir ses portes, et c’est Franck Alpine qui est mis à l’honneur. La soirée est une réussite, ce qui pousse le duo à poursuivre l’aventure.

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-Quelle fréquence de concert envisagiez-vous lors de la création de l’association ?

Marianne : « Déjà il y avait des artistes qu’on avait vraiment envie de faire venir, qui étaient en tournée, et on ne pouvait pas vraiment choisir les dates sur lesquelles ils seraient disponibles, donc on ne s’est jamais dit « on va faire tant de concerts par mois »… »

Kévin : « mais on a quand même commencé avec deux concert, celui de mars et celui d’avril avec Martial Canterel, du coup quand on a commencé on savait qu’il y en aurait au moins deux, mais après le reste…on ne savait pas encore. Au final jusqu’à juin on en a fait un par mois à peu près ».

-Comment décririez-vous la musique que vous programmez lors de ces soirées ?

Marianne : « c’est pas hyper facile à définir parce que chacun a un peu sa façon personnelle de voir les choses… »

Kevin : « en gros ça tourne autour du synthé, nous on définit ça comme de la minimal synth, mais après ça peut toucher aussi à la cold-wave, à la synth pop… »

Marianne : « certains labels sont très représentatif de ce courant ; Minimal Wave, Visage Genetic, Dark Entries, Medical Records, Mannequin, Domestica, avant il y avait Wierd aussi… ».

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Dès le départ, l’association choisit de faire venir des artistes des quatre coins de la France ou même de l’étranger, ce courant ne comportant que peu de représentants dans les environs : « on savait qu’on avait envie nous de toute manière de voir ces artistes, et que si on voulait les voir on devrait forcément se déplacer à Paris ou à l’étranger, donc on s’est dit autant les faire venir et puis on verra bien si ça marche… ! (rires) […]Les tarifs restent abordables parce que les artistes s’adaptent, il y a moyen de négocier ».

Ces derniers mois le duo n’a pas chômé et a enchainé les soirées concerts, faisant venir un certain nombre d’artistes tels que Franck Alpine, Martial Canterel, Gold Zebra, Indian Jewelry, Chevalier Avant Garde, Automelodi, Micro Cheval, Kontravoid…

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-Vous êtes vous lancés dans cette aventure plutôt dans une démarche d’offre ou de demande par rapport au public rennais ?

Kévin : « plutôt d’offre, l’idée c’était de faire découvrir ce courant musical aux gens, de partager notre délire, au départ on ne savait pas trop s’il y avait un public pour ça…»

Marianne : « on connaissait juste quelques personnes à qui on savait que ça pouvait éventuellement plaire… on a eu quelques moments de découragements, quand parfois il y avait moins de monde, mais là ça commence à prendre, on a l’impression que certaines personnes reviennent d’une fois sur l’autre, s’intéressent, de nouvelles personnes viennent nous dire qu’elles apprécient beaucoup nos soirées… beaucoup de gens qui découvrent vraiment sur le tas et qui sont agréablement surpris de voir que des concerts de ce type sont proposés  à Rennes ».

Pour aller dans cette logique de découverte, les tarifs restent, malgré une programmation pointue, accessibles à tous : « en général ça dépend du cachet, en moyenne ça tourne autour de 4/5eur ».

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-Pouvez-vous me parler un peu plus de ce projet de soirée à l’UBU ?

Marianne : « ce sera le 14 février, on n’a pas encore la prog, mais déjà un certain nombre d’idées. On va plus miser sur la techno parce qu’on sait que ça plait et puis ça peut rester cohérent avec notre projet ».

Kévin : « le concept sera vraiment de montrer le lien entre ce qu’on fait et la musique techno, on veut mélanger un peu les deux, une figure majeure de la scène techno avec un groupe qui colle plus à ce qu’on fait d’habitude, avec du chant… et ça changerait un peu des soirées club sur Rennes ».

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Petite sélection musicale de Marianne et Kévin pour vous faire découvrir leur univers :

http://youtu.be/E6QAdgDMzYA

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