Bars en Trans : Rencontre avec Be Quiet

1376555_678564528820815_785343818_nBe Quiet, et écoute ce que le quintet bordelais a à te dire. C’est ce qu’on a décidé de faire en allant rencontrer ce jeune groupe, à peine la vingtaine et qui s’attaque déjà aux monstres de Madchester, dans la fin des années 80. Une relecture de cette période qui influence encore et toujours, avec des codes plus actuels, plus électroniques, mais toujours aussi « cold ». Quentin, Benjamin, Lou, Mateï et Pierre, programmés le premier soir des Bars en Trans au Bar Hic, ont bien voulu répondre à nos questions avant les premières balances…

 

 

Comment est né le groupe ? Vous pouvez nous parler de votre rencontre ?

Be Quiet : On se connaît tous depuis assez longtemps, que ce soit par le lycée ou divers groupes différents sur Bordeaux, on s’est tous réunit petit à petit. Be Quiet est un projet qui a déjà 5 ans. On est issu de deux groupes différents à l’origine, du coup on s’est rencontré sur des concerts en commun.

Deux groupes de mêmes influences musicales ?

BQ : Pas du tout ! Même Be Quiet à la base c’est un projet qui a pas mal évolué. Au début il n’y avait que Benjamin et Quentin, ça a changé de style au fur et à mesure puis on s’est tous regroupé. Là on a une formation officielle depuis un an et demi. Et qui ne bougera pas, à vie, jusqu’au suicide… (rire)

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Comment qualifiez-vous votre univers musical ? On sent différentes influences dans votre musique, plus ou moins récentes…

Mateï : Je ne sais plus qui avait trouvé ça mais j’aime bien le terme d’indie wave, parce que ça ne veut rien dire et c’est très bien.

Benjamin : Ah non surtout pas !

Mateï : Non mais on fait du rock, après les étiquettes on s’en fiche.

BQ : New Wave c’est cool, enfin ça ne veut plus dire grand chose non plus… Cold Wave c’est beau comme terme, et puis c’est un peu british et tout.. En gros on fait un style très années 80, 90, avec des sonorités assez actuelles, électroniques et on essaie de mélanger les deux justement, sans s’attacher à des étiquettes !

Vos influences sont-elles selon chacun de vous très différentes ?

BQ : Ouais, ben on a quand même des groupes piliers, une base commune. On a « bouffé » de la musique ensemble quoi et aujourd’hui, on a plus chacun nos trucs.

Mateï : Par exemple Pierre n’est pas du tout musique électronique, t’es plus rock un peu.. T’es un vieux punk quoi ! Y en a un (Lou) qui est fan de Crystal Castle, moi pas du tout.

Lou : Crystal Castle pour ma part, Franck Sinatra pour lui (désignant Benjamin).

Benjamin : David Bowie !

Mateï : Radiohead pour moi.

Comment vous composez ? 

Lou : Je m’occupe de la composition en fait, musicale, des textes…

BQ : Il apporte la base et on travaille les arrangements, maintenant on travaille de plus en plus avec des maquettes sur ordinateurs, sur des logiciels où on compose des parties. Il y a une version électronique et une version plus rock, on essaye de mélanger les deux.

Lou : Je crée la base électronique si tu veux, et quand on arrive en répèt’ on apporte la partie juste acoustique, électrique et la portée rock s’impose, avec basse, batterie etc.

BQ : Il apporte le tronc du truc, avec les branches et nous on fait les feuilles… (rire)

Vous enregistrez sur Bordeaux ?

BQ : Juste à côté, dans le Médoc. Notre QG c’est un studio dans lequel on a enregistré notre premier EP « Primal » sorti en avril dernier, on en est très fier. Ça fait deux ans qu’on enregistre là-bas. Comme on aime bien passer du temps sur l’enregistrement, pour mieux créer. C’est résidentiel et donc t’as la partie appart, où tu peux boire dedans, etc. On y reste une, deux semaines, on commence à 9h et on fini d’enregistrer à 3h du mat. C’est notre exutoire par excellence, à chaque fois qu’on va là-bas on est bien.

C’est la première fois que vous jouez en Bretagne ? Alors, le public breton ?

BQ : Non ce n’est pas la première fois, et on vous adore, nous vous aimons très fort ! On a joué pour la première fois à Douarnenez, il y a quasiment un an jour pour jour. C’est vraiment un très bon souvenir parce qu’on était pas encore hyper connus et qu’il y a eu un vrai coup de cœur de la part des organisateurs pour nous. On a eu un chauffeur, hôtel défrayé et tout… On a passé un moment énorme, meilleur concert de notre vie, c’était génial, niveau accueil, le public était ultra cool, tout le monde était bourré c’était parfait !

C’est votre première fois aux Trans, Bars en Trans ?

BQ : Ouais, même en tant que public, car ça fait quand même un bout de chemin par rapport à Bordeaux. Par contre on en entend parler depuis très longtemps, parce que des potes de Bordeaux y ont joué, on savait un peu à quoi s’attendre. On nous a dit que c’était de la balle quoi !

Vous avez eu le temps de jeter un œil sur la prog ?

BQ : Non même pas, on s’est fait avoir avec cette question tout à l’heure aussi. Mais justement, on est très content de partager l’affiche avec We Are Match qu’on a vu en balances il y a trois semaines et on aime bien, il sont hyper sympas. Colours In The Street c’est bien aussi.

Quelle est la suite pour vous ? On a vu que vous étiez sur Kiss Kiss Bank Bank…

BQ : Oui, en fait on sort un nouvel EP « Affliction » fin janvier dont le premier single « Function » est sorti il y a une semaine, et on aimerait vraiment le sortir en physique cette année, en format vinyle , CD donc on a lancé une collecte de dons, qu’on a presque atteinte. Ça nous permettrai de faire de jolis vinyles, parce qu’on aime bien les vinyles, sauvons les vinyles !

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La Corbata Rosa met l’art à la portée d’un clic!

photo logo La Corbata RosaLa Corbata Rosa est une jeune galerie virtuelle rennaise dont l’objectif est la démocratisation de l’art. Grâce à des expositions bimensuelles et une variété dans le choix des œuvres proposées, le fondateur, François-Victor Brunet, souhaite donner les moyens au grand public de ramener l’art chez lui.

Depuis le 25 octobre 2013, La Corbata Rosa propose une expérience innovante : déambuler dans une galerie d’art depuis n’importe quel ordinateur! Simple d’utilisation, il vous suffit de télécharger un logiciel qui vous permettra ensuite de vous déplacer grâce à votre curseur, dans les deux étages de cette galerie d’art 2.0. Actuellement et pour encore quelques jours, vous pourrez découvrir Instants West, Instants Ouest présentant le travail de l’artiste lillois Vincent Macaire dont l’œuvre s’articule autour de street-views londonienne et paysages bretons. A l’heure actuelle, la galerie propose de découvrir (et peut-être de devenir l’heureux acquéreur d’une œuvre d’art unique) les œuvres de 5 artistes aux horizons différents : Espagne, France en passant par le Japon.

La Corbata Rosa
La Corbata Rosa

François-Victor Brunet, diplômé d’Histoire de l’Art et fort de plusieurs expériences en France, en Belgique, dans les pays anglo-saxons et en Espagne qui lui ont permis d’entamer une réflexion sur la place de l’art dans la société. Il s’est vite rendu compte que l’Art et les galeries étaient réservées à une élite. Dans les galeries, l’œuvre est chère, il ne faut pas la toucher et elle est expliquée dans un langage appartenant à un milieu faisant tout pour se démarquer de la « masse ». Le prix des œuvres, le vocabulaire et les lieux de ventes s’apparentent au domaine du luxe. Il semblait pour Francois-Victor Brunet que ce soit en totale contradiction avec les premiers souhaits des artistes qui sont d’être vus, compris, de vendre des œuvres et de vivre de leur passion. Vœux qui ne sont pour beaucoup, opposés à une commercialisation au grand public. Le jeune homme a cherché un moyen novateur « d’élargir le marché de l’art, trouver de nouveaux moyens pour vendre les œuvres, baisser les prix, et parler dans un langage accessible ». La Corbata Rosa était née!

Avec son application web en 3D, La Corbata Rosa permet aux internautes de percevoir l’art sous une nouvelle forme. La galerie se positionne comme un service innovant visant à faire prendre conscience au grand public, qu’il peut également acquérir une œuvre. Attention, car il ne s’agit pas de proposer des œuvres tout public mais de viser un public large familier avec le numérique. Accessible, chacun peut visiter la galerie, échanger avec l’artiste, et trouver son bonheur dans les œuvres  originales présentées, à un prix abordable (comptez entre 100€ et 600€). En baissant les prix des œuvres, la galerie se positionne entre deux marchés. En effet, les tarifs des œuvres vendues sur le site se rapprochent de ceux d’images produites en grande série alors que la galerie vend des œuvres habituellement réservées à des collectionneurs ou amateurs.

La Corbata Rosa
La Corbata Rosa

A deux mois d’existence, La Corbata Rosa ne dispose pas de lieu fixe. Pour son fondateur, la galerie virtuelle ne peut se passer d’exposer et de présenter ses artistes dans des lieux physiques. Les deux sont tout à fait compatibles et l’idée est en cohérence avec le projet initial de rendre l’art plus accessible. Pour ce faire, elle soutient les initiatives en cours en partenariat avec d’autres structures, institutions, entreprises et associations.

Une belle démarche à suivre de près!

www.lacorbatarosa.com

 

 

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Sélection cadeaux de noël 2013 et concours !

Illustration : Justine Prigent
Illustration : J. Prigent

Pour la deuxième édition, à l’approche de Noël, nous vous avons concocté notre petite « wishlist » de noël, avec des idées cadeaux à retrouver dans nos boutiques rennaises ou directement chez les jeunes créateurs de la ville… Et nous avons décidé de vous gâter, en vous proposant de gagner de nombreux cadeaux. Pour participer, rien de plus simple, laissez un commentaire en nous disant quel cadeau vous souhaiteriez gagner (et pourquoi) et n’oubliez pas non plus de vous inscrire à notre newsletter.

JEU CONCOURS – RENNES A COUP DE CŒUR

Un grand merci à nos partenaires qui vous font gagner de nombreux lots : dans l’ordre : un porte monnaie Amandine Simon, un atelier macarons chez Cook&Go Rennes, un joli coussin REINES, une carte cadeau d’une valeur de 15€ La Poudrerie, une broche Lovelux, un déjeuner chez Apple Pie et un legging (taille 36) Sauciflard et Calendos.

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NOS IDÉES CADEAUX

Et pour les retardataires et les indécis, nous vous présentons une petite liste d’idées cadeaux 100% Rennes !

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Le Grand Déballage de cadeaux originaux

Si vous êtes en retard niveau cadeaux de Noël, en manque d’inspiration, ou si tout simplement la foule dans les magasins vous horripile, c’est au Grand Déballage qu’il faut aller ! Proposé par le collectif Pièces Détachées, l’événement réunit 14 créateurs de la région. L’association prête son atelier, niché dans l’arrière-cour du 18 rue de Saint-Malo, pour la seconde édition du Grand Déballage.

Le Grand Déballage, c’est un peu le vivier des idées de cadeaux originaux et singuliers. Il y en a pour tout le monde et tous les goûts. L’association Pièces Détachées défend depuis septembre 2012, la diffusion de la création et des savoirs faire de talents à travers l’exposition de produits de qualité fait-mains.

Une vision que le Grand Déballage incarne pleinement et qui permet la découverte des univers de chaque créateur exposé. Parmi eux, Guillaume Monnier. Membre permanent du collectif, ce jeune créateur à eu l’idée ingénieuse de récupérer des boîtes de café métalliques pour les transformer en superbes luminaires. Perforés, les abat-jours/ boîtes de cafés offrent un subtil jeu de lumière à la fois graphique et design. Bref, gros coup de cœur !

Côté bijoux et accessoires, on a aimé les jolies pochettes brodées de Loulatai. Celles-ci sont colorées, tantôt rehaussées de jolis motifs ou de slogans amusants. La créatrice s’est créé un véritable univers avec ses bijoux-montres, au style rétro et qui fourmillent de détails. De son côté, Me 1000 propose de petites bagues ou boucles d’oreilles aux motifs graphiques ou fleuris. Des motifs que la créatrice utilise également sur des coussins ou foulards.

Loulataï
Loulataï
Bijoux et Accessoires - ME 1000
Bijoux et Accessoires – ME 1000

Coup de cœur pour les tee-shirts sérigraphiés de Maxime Roy. Mais également pour ses illustrations quasi-multicolores, détaillées et plutôt délirantes. Tout comme les travaux de l’atelier La Presse Purée, qui présente ses affiches et petites éditions résolument tournées vers la création graphique et la sérigraphie.

Enfin, côté fringue, Sauciflar et Calendos impose son style, jouant avec l’association de tissus et matières différentes pour des pièces originales et uniques. Concernant le duo de créatrices Delila, c’est dans un style rétro/sixties, que leurs jupes et robes s’inscrivent. Des formes près du corps et simples qui confèrent à ces créations un style original sans être extravagant pour autant.

Vous l’avez compris, nous vous conseillons vivement de profiter du Grand Déballage de ces créateurs talentueux pour faire des cadeaux de Noël à la fois singuliers, uniques et fait mains. Et qui plus est, accessibles ! Pour les plus retardataires, sachez que le Grand Déballage se tient jusqu’au 24 décembre.

Le Grand Déballage
Jusqu’au 24 décembre
Ouvert de 11h à 20h
18 rue de Saint-Malo, arrière-cour gauche

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Bars en Trans : Rencontre avec Orval Carlos Sibelius

1185002_729594137054262_1574249887_nVendredi soir aux Bars en Trans, on s’est laissés entraîner vers une virée mystique dans l’imaginaire déluré d’Orval Carlos Sibelius ! Super Forma, c’est le dernier  disque de ce parisien à l’esprit fantasque. Pas sûr qu’il vive sur la même planète que le commun des mortels, et tant mieux, c’est ce qui donne toute l’intensité, le magnétisme à sa pop psychédélique qui n’est pas sans rappeler celle des années 60, 70. C’est à travers cette vision bien particulière de la musique qu’Orval s’est confié à Benjamin (rédacteur chez The Grateful Zine), venu nous filer un coup de main. Merci à lui !

Orval Carlos Sibelius on peut dire que vous faites de la pop psyché. Mais personnellement, comment définiriez-vous votre style ?

Je crois que pop psyché c’est pas mal ! Ce sont des chansons pop assez classiques (couplets refrain) c’est psychédélique même si ça fait référence à la drogue. Moi je n’en prends pas mais j’imagine que si tu en prends tu pourrais voyager. Mais tu n’as pas besoin d’en prendre pour écouter de la musique, moi j’en ai pas besoin pour la faire. On va dire pop psychédélique, mais clean, sans bad trip le lendemain !

Avez-vous des références en matières de groupes pour vos influences ?

Si tu voyais ma discothèque… Ce sont des milliards de disques donc moi je me nourris de tout ça ! Après honnêtement quand je réécoute ma musique je vois d’où viennent nos influences évidemment ! Je me dis que le mec qui a fait ça,  a du beaucoup écouter les vieux Pink Floyd, les Pretty Things… Mais je ne veux pas rester bloqué dans un truc sixties ! L’album est né de l’envie de faire des chansons pop comme j’aime bien et aussi d’aller dans des endroits que j’aimais bien qui étaient les musiques maliennes, indiennes et tout un tas de musiques qui m’ont intriguées parce qu’elles étaient complètement différentes des musiques occidentales . J’ai essayé de m’y intéresser, j’ai essayé de reproduire certains trucs, ça a raté du coup je me suis mis à faire des chansons pop et cela a donné ce disque ! Donc il y’a d’autres influences hors de la pop anglo-saxonne !

Vous êtes passés à la route du rock cet été, c’était comment ?

Parfaitement ! Non non, c’était un peu difficile parce qu’on avait des problèmes techniques et du coup quand ça a commencé on n’était pas du tout à l’aise et c’était le deuxième concert sous cette formation . Mais un bon souvenir, face à la plage, je crois qu’il y avait pas mal de jolies filles bretonnes en maillots de bain et probablement des beaux mecs aussi ! Et puis des enfants.. C’était sympa en tout cas !

Vous êtes actuellement en tournée, quel est votre meilleur souvenir pour l’instant ?

Alors, j’espère que ce sera ce soir, c’est un souvenir par anticipation ! C’est comme un flash forward. En cinéma il y a des flashback où tu revois une scène antérieure, là je vois déjà la scène du futur qu’il va y avoir ce soir. C’est un concert hyper chaotique, peut être un peu brouillon, mais il y aura beaucoup de magie, des moments d’improvisation, des moments de doutes et des moments où on est au-dessus du volcan, des moments où on plongera dans la lave et on en ressortira triomphant ! J’espère que ça correspondra à ce que je viens de dire sinon ce serait un peu prétentieux !

Vous connaissiez les Bars en Trans avant de venir ?

Non ! C’est la première fois que je viens au festival. On est de Paris, j’ai rarement eu l’occasion de venir à Rennes… Si peut être avec mon ancien groupe , »Centenaire », on avait dû jouer à Rennes, mais pas dans le centre-ville et je n’ai pas trop de souvenir de l’endroit… Donc là je suis content d’être là pour voir un peu ce que c’est Rennes ! Parce qu’on en entend parler, c’est mythique, c’est connu, la rue de la soif, les Bars en Trans, les Transmusicales et jusqu’à présent ça tient ses promesses !

Vous parlez d’autres projets, c’est toujours d’actualité où vous vous concentrez sur Orval Carlos Silbelius?

Oui, c’est ça en ce moment, parce que c’est ce qui marche en ce moment (Orval Carlos Sibelius) entre guillemets, mais sinon on a un autre groupe ! Dans le groupe Orval Carlos Sibelius qui m’accompagne sur scène il y’a un tromboniste qui s’apelle Dick Turner et qui a un groupe qui s’appelle « Traditional Monsters » dans lequel il y a deux membres : moi qui joue de la guitare et notre bassiste. On l’accompagne et donc là on a sortie un 45 tours sur mon label, Clapping Music. Et donc ce sont les chansons de Dick Turner dans un style qui n’a rien à voir avec la pop psychédélique et je t’invite à écouter le morceau « Sawing Wood » on a une vidéo !

D’accord j’écouterai ça ! Mais Clapping Music c’est votre label, pouvez-vous nous en parler un peu ?

Bah tu sais, les labels en ce moment en France c’est un mec qui travaille à côté et qui met tout son argent dans un label qui essaye de survivre ! Donc c’est presque un acte de courage, comme un acte religieux peut être, d’aller se faire le martyre de la cause indé … Bon j’en rajoute un peu hein ! Donc Julien je te salue, ça fait plus de 10 ans qu’il a fait ce label. Il a sorti plein de groupes qui sont cool, là en ce moment dans les dernières sorties il y a Wilfried*, Egyptology, Yeti Lane, Clara Clara… Enfin il y’a plein plein de gens, c’est souvent des amies d’ailleurs, c’est un petit peu une famille ! Il est toujours là au bout de 10 ans avec son label !

Vu que vous êtes en solo dans Orval Carlos Sibelius, comment ce passe la composition d’un de vos morceaux ?

Alors, généralement je fais des rêves dans lesquelles des gens que je connais font de la musique souvent avec de la nourriture par exemple ils font de musique avec du pain ou des fruits ! Et dans mes rêves c’est tout à fait logique et là je me dis « hé ! Mais pourquoi je n’ai jamais fait de musique avec cette banane ? ». Evidemment ça sonne bien et je suis très jaloux de la musique qui est faite dans mes rêves, d’ailleurs j’aimerais bien arriver un jour à la sortir mais malheureusement ça ne le fait pas ! Mais je me réveille et j’essaie de reproduire cette musique la et généralement ça rate parce que le rêve est loin déjà.. Mais les sensations sont là et j’essaie de reconstituer ces émotions-là dans ma musique !

Donc avec Orval (un peu d’hésitation)..

.. Carlos Sibelius ! Ouais c’est chiant hein ! (rire)

… (rire) l’album est sorti il n’y a pas très longtemps, mais est-ce que vous avez déjà d’autres projets à venir ?

Bah donc là c’est la phase de rêve en ce moment ! Je rêve de ce que pourra donner la suite. Moi tu sais, j’ai mis trois ans à faire celui là, celui d’avant a été fait en deux mois et celui d’encore avant a été fait en six ans ! Donc je suis assez inconséquent, donc peut être que le prochain album sortira après l’effondrement du système économique européen ou peut-être l’année prochaine ! Je ne sais pas trop encore. Pour l’instant j’aime bien faire de la musique et c’est peut-être les seuls moments dans ma vie où je me sens heureux ! Voilà, à composer, faire les arrangements, rêvasser la plupart du temps parce que je rêve éveillé ! Je me dis « ah tient là-dessus ça pourrait être bien d’avoir tel instrument » ou alors « ah ce serait bien de changer complètement la structure ! ». Mes chansons c’est un peu des rubixcubes, on change la couleur et hop ! Donc oui, là en ce moment j’ai pas mal d’idées pour la suite, mais je serais bien incapable de te dire à quoi l’album va ressembler !

Vous allez rester voir d’autres groupes aux Bars en Trans ?

Bah on repart demain ! Mais je pense qu’on va aller voir les bars aux alentours, aller voir des potes ! Tiens, il y a Bodybeat qui joue pas loin donc on va peut-être aller les voir ! On va se laisser divaguer. Je pense que Rennes, et là où on joue, la rue de la soif, c’est un bon endroit pour faire comme faisaient les situationnistes, les dérives nocturnes sans but… Généralement alcoolisés parce que faut voir dans quels états ils étaient ces pauvres situationnistes !

Et par rapport à la programmation, avez-vous jeté un coup d’oeil ?

Bah pas tellement, on a juste vu qu’il y avait des groupes avec qui on avait déjà joué, les Papayes et d’autres encore.. Mais j’avoue ne pas trop avoir regardé. Bah c’est toujours le problème quand tu as plein de groupes très intéressants, je me mets dedans mais bon, qui jouent au même moment ou à la même heure… C’est un peu difficile de faire son choix ! Moi je me rappelle, j’avais joué à Redon au festival « Papa n’aime pas le bruit » il y a dix ans et c’était pareil, il y’avait plein de groupe super intéressants, mais on jouait ! Donc on voulait aller les voir, mais non, on ne pouvait pas parce qu’on jouait et du coup c’est un peu frustrant mais bon dans la vie il faut faire des choix et comme dit Morpheus dans Matrix « Sois la pilule bleue, sois la pilule rouge » ! Donc la vie est un choix donc soit tu vas voir Orval Carlos Sibelius ce soir au Sympatic, soit tu vas draguer une fille dans la rue et tu lui payes un coup dans un autre bar, manger une crêpe bretonne et voilà la vie est faite de choix !

 

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Rencontre avec People Panda

People_Panda_credit_photo_Laurent_Guizard 2Loin de faire leurs premiers pas sur scène, les 4 membres de People Panda sont déjà des musiciens chevronnés qui n’en sont plus à leur premier projet. Anciens ou actuels interprètes pour des groupes bien connus de la région (et d’ailleurs) tels que Ladylike Lily, Deportivo, We Only Said, Manceau, Florian Mona, Garbo, We Are Van Peebles ou encore Wonderboy, ils ont décidé cette fois de monter un projet « plus personnel », « entre potes », en s’appuyant sur une formation rock à la fois simple et efficace, et avec comme ambition avant tout de se faire plaisir…

Rencontre avec Loïg (chanteur/guitariste), Vincent (guitariste), et Florian (batteur) / (et petite dédicace au bassiste Samuel n’ayant pas pu se libérer).

*

C’est Loïg qui est à l’origine du projet, et lorsqu’il cherche à s’entourer pour monter un nouveau groupe, c’est assez naturellement qu’il se tourne vers des musiciens  expérimentés qu’il connait déjà et avec qui le courant passe bien : « J’ai été pas mal musicien pour d’autres groupes, arrangeur aussi, et un moment donné j’ai eu envie de faire des choses un peu plus personnelles, et de faire ça avec les potes ». 

Déjà bien rôdés au lancement de nouveaux projets musicaux, les 4 collègues s’attaquent de suite à l’enregistrement d’un EP, avant même d’avoir réalisé le moindre live : «ça a été rapide, grosso modo on a fait 4/5 répètes, on avait 4 titres et on les a enregistré directement […] l’idée c’était vraiment d’avoir les morceaux assez rapidement, de rentrer en studio assez vite, de balancer les titres et de les diffuser, sans prendre 1 an à savoir si on allait sortir le truc ou pas… »

Question style, le quatuor ne se fixe rien de précis à l’avance, cherchant simplement avec une formation simple à créer une musique qui lui plait : « C’est venu assez naturellement, comme on traine pas mal ensemble, on se connait assez bien musicalement aussi, on écoute beaucoup de choses en commun, donc on n’a pas eu besoin de se dire tiens faut qu’on fasse ci ou ça […] Mais faut savoir quand même qu’on avait jamais entendu chanter Loïg avant qu’il nous envoie les démos ! Il nous a proposé le truc à tous les trois, et pour diverses raisons nous on a naturellement dis oui sans avoir jamais rien entendu de ce qu’il avait fait… heureusement ça nous a plu, mais ça aurait aussi bien pu être un fiasco ! »

En termes d’influences et de style, le groupe se situe quelque part entre les héritages UK et US, et imagine qu’on le rangerait dans la catégorie pop/rock à la FNAC : « -Dans le style on pourrait dire… le rock ! -Alternatif ? -Ah non j’irais pas jusque-là… -Bah c’est pop-rock quoi ! -Y a un côté péjoratif dans pop-rock je trouve… -Ben ouais tout le monde trouve ça péjoratif mais au final on a tous tort parce que parce que par exemple les Beatles c’est du pop-rock… -Disons que si on sort un disque, on le mettra dans le back pop-rock et pas ska quoi ! -Y a une espèce de mélange de pop/rock anglais avec des trucs un peu plus ricains… on parle parfois d’un mélange entre Artic Monkeys et Ennio Morricone parce qu’y a des morceaux avec des ambiances un peu plus américaines, et puis en même temps des morceaux un peu plus évidents peut-être pour certains titres, avec des riffs plus affirmés et ce côté un peu plus anglais… enfin par là quoi ! -Non mais j’sais pas, c’est difficile de définir un projet, nous on a des influences mais on s’est pas dit tiens on va faire Motorhead ou je sais pas quoi, on s’est dit on joue ensemble et on voit ce qui se passe, et pour l’instant on n’a pas fait 40 morceaux, donc l’identité se crée au fur et à mesure, après on sait ce qu’on veut faire mais on se laisse des portes ouvertes, même si le son du groupe défini sur l’EP va servir de base pour construire l’identité du projet ».

Quand on aborde la question du live, on sent l’expérience qui ressort avec cette volonté de ne pas s’encombrer de trop d’outils électroniques qui risqueraient de venir complexifier le plateau et de noyer l’énergie initiale : « L ’idée c’est de faire quelque chose qui puisse se tenir à 4, sans avoir besoin d’ordinateurs, de clavier… on a tous bossé dans d’autres projets avec des bandes, tout ça… et en fait pour ce projet là on s’est dit : deux guitares/basse/bat’ et on y va ! L’idée c’est juste, voilà, de faire un groupe de rock quoi ! Après on n’est pas fermés à d’autres trucs, mais l’idée c’est que ça sonne à 4 sans autre chose. C’est lié à une forme de plaisir de jeu aussi… Puis on avait pas envie d’une formation où tu déboules avec tes samples, tes machines…tu prends du temps pour la balance, t’as plus de piles, il te manque le stand du troisième clavier… Nous on prend le parti d’une formation simple, efficace, on aime jouer dans cette configuration, c’est surtout un projet où on se fait plaisir en fait ! D’ailleurs sur l’EP aussi il n’y a que deux guitares / basse / batterie, rien de plus ! »

Quant au pourquoi du nom du groupe, le quatuor détient une explication très claire et un concept en béton armé : «-Il y a pas d’explications. -On n’a pas droit d’en parler.-C’est secret. -C’est venu comme ça.-Ouais en fait c’est un peu la galère les noms de groupes souvent, et au bout d’un moment on avait enregistré l’EP, donc avant de le sortir il fallait un nom, donc ben, brainstorming à l’apéro quoi ! -On a bu un petit thé, puis on s’est regardé, on s’est dit, People Panda, okay, très bien c’est ça, vendu ! -Y a pas d’explication philosophique, mais on aime bien les pandas quand même ! -Empaillé dans le salon c’est simpa ! -En peau de bête devant la cheminée ! -On est pour les fourures et la déforestation ! Brigitte, c’est pour toi ! »

Un grand merci aux People Panda pour cette sympathique interview, et rendez vous le 28 février au Jardin Moderne pour assister à leur premier concert !

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Agenda de la semaine (du 16 au 22 décembre)


Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine. (du lundi 16 Décembre au dimanche 22 décembre).

oan'sEcho du Oan’s #36 : Nefertiti in the kitchen – Mardi 17 Décembre à partir de 19h30 – Lieu: Oan’s Pub; Rennes 

Enregistrement live du dernier Echo du Oan’s de l’année 2013. Pour l’occasion, l’Echo invite Nefertiti in the Kitchen. Ced interviewera Jen Rival sur son projet et le groupe proposera une session live semi acoustique de son cabaret rock entre jazz, blues, rock et folk.

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Visite Goûter de l’exposition Poch – Mercredi 18 décembre à partir de midi – Lieu : Le volume, Vern sur Seiche
Nous ne vous présentons même plus Poch, un ancien de la culture urbaine qui a fait ses preuves depuis des années à Rennes. C’est avec plaisir qu’il vous convie à son expo Visite Goûter dans le complexe du Volume à Vern/Seiche. Goûter et bonbons seront de la partie pour le plaisir des grands ainsi que des petits.
astrodynamics

RENNES MUSIC CLUB #2 – Mercredi 18 decembre à partir de 20h – Lieu: Le 1988 Live club, Rennes 
Bars’n Breizh et le 1988 Live Club s’associent pour vous offrir de nouvelles soirées rennaises. Les soirées Rennes Music Club sont l’occasion de se réunir autour d’un événement mensuel et de vous présenter la scène musicale émergente du Grand Ouest. Une scène riche et foisonnante qui vous promet de belles découvertes. Un mercredi par mois, retrouvez trois groupes sur la scène de la nouvelle salle de concert de Rennes pour plus de 3 heures de musique live et gratuite.
ASTRODYNAMICS //KIDS OF MATHS // DOIST
midweek

MIDWEEK N°8 •• SAY HELLO ! •• Cesare vs. Disorder / Quenum / Pepperpot – Mercredi 18 Décembre à partir de 22h – Lieu: 1988 Live Club, Rennes 
La 8ème édition de Midweek sera marquée par la présence d’un plateau exceptionnel qui nous vient tout droit des soirées Hello organisées par Pepperpot dans l’un des clubs les plus réputés de France dont l’histoire a changé notre vision du clubbing : Le Rex Club.
CESARE VS DISORDER (Serialism / Vakant / Stock 5 / Thema) – Berlin // PEPPERPOT (Hello / Rex Club / Silver Network / Serialism) – Paris // QUENUM (Serialism / Cadenza / Soma / Crosstown Rebels) – Genève
well done
WELL DONE #2 ● SINJIN HAWKE (live) / ANDREA / WELL DJS CREW @ 1988 LIVE CLUB – Jeudi 19 Décembre à partir de Minuit – Lieu: 1988 Live Club, Rennes
Après une entrée en matière réussie, la Well Done revient le 19 décembre prochain au 1988 Live Club. Pour l’occasion, SINJIN HAWKE (Pelican Fly) et ANDREA (Moose Records) sont les invités prestigieux de cette deuxième, et en live s’il vous plaît.
SINJIN HAWKE Live (Pelican Fly, Barcelone) // ANDREA (Moose Records, Paris) // WELL DJs CREW (Rennes).
Marché de noël

MARCHÉ DE NOËL – Jeudi 19 Décembre à partir de 18h30 – Lieu: Le Jardin Moderne, Rennes
13ème édition de ce rendez-vous convivial et original, avec de nombreux exposants à découvrir.
L’occasion de se rendre compte de la vitalité des magasins indépendants rennais, artistes et artisans, ou comment proposer une alternative au bruit et à la fureur des grandes surfaces ! Vous y trouverez du livre, de superbes vinyles, de délirants objets déco, de belles sérigraphies, des vêtements, des bijoux, des sacs customisés, et bien d’autres idées cadeaux…
ticks

Before TRICKS #10 (ALL NAKED vs SKANDALIZER tournée 2014) – Jeudi 19 Décembre à partir de 21h – Lieu : Le Chantier, Rennes 
Before TRICKS #10 (ALL NAKED vs SKANDALIZER tournée 2014)
NASTITS – (Rennes Back 2R) // EPROHM – (Rennes 6.35 Prod / Back 2R) // Trypod (Rennes – Back 2R) vous accueillent pour le before de la Tricks #10 All Naked au chantier pour une soirée qui s’annonce encore bien Techno.
cc

Crab Cake // Cold Outside – Vendredi 20 Décembre à partir de Minuit – Lieu : Ubu, Rennes 
Rien de tel que plusieurs heures de danse avec l’un des meilleurs représentants de la House Discoïsante norvégienne pour réchauffer les corps et les coeurs et entrer joyeusement dans l’hiver. Prins Thomas est la référence incontestable de la nouvelle génération de producteurs de House scandinave ayant remis les sonorités Disco au goût du jour depuis quelques années comme Todd Terje ou Lindstrom.Reconnu comme l’un des meilleurs DJ du genre, il nous offrira un de plusieurs heures comme il a l’habitude de le faire lors de sa résidence au Robert Johnson, le célèbre club allemand.
PRINS THOMAS – Full Pupp – Oslo // CRAB CAKE CORPORATION – Rennes
melody maker

CATFIGHT + JUNKSTERS – Vendredi 20 Décembre à partir de 21h – Lieu: Melody Maker, Rennes
The Junksters (lo-fi poppy punk) // Catfight (lo-fi heavy garage)
Deux tout nouveaux gangs rennais, the Junksters et Catfight, se tiendront tête à coup de popsongs dégueulasses dans la déchetterie mal famée de la rue Saint Melaine. Préparez vos canifs et venez galvaniser vos favoris dans ce combat de chats de gouttières en basse fidélité.
reveil ta funk

Reveille ta funk – Samedi 21 décembre à partir de 21h – Lieu: Le Mondo Bizarro, Rennes
Viens passer le plus Funky des Noëls, le samedi 21 décembre au Mondo Bizarro de 21h à 3h, et en plus c’est gratos !!
Aux commandes : Boogaloo & Fat Freddy
100% Deep-Funk & Boogie Tunes
square
Le Square X Vielspaß // Vente de vinyles – Samedi 21 décembre à partir de 14h- Lieu: DMA Galerie, Rennes
Le Square & Vielspaß vous accueil de 14h00 à 18h00 samedi 21 décembre à DMA Galerie.❚ DETAILS❚ Plusieurs centaines de vinyles, propriétaires accueillants et bien trankilou. Tout à 2€ !!! Pour 10 vinyles achetés le 11éme est offert !!! + surprises …❚STYLES❚
House
DeepTechno
Disco
Old school Stuff
Little new Stuff(Perlon, Green Velvet, Moody, Basement Boys Records, Re-load, Dis-Funktional, Kompakt, Romanthony, Deep Touch Records, Camouflage Rec, Djulz, Oxia, The Hacker, Hacienda, Yellorange Rec, Grayhound Rec, Cosmo Vitelli, Olav Basoski, Dj Sneak, Robbie Rivera, Martin Solveig, Master H, Bush Rec, Derrick Carter, etc…)

ticks

TRICKS reçoit ALL NAKED & SKANDALIZER w/ The Driver aka Manu le Malin – Nicolas Cuer – K12 – Trypod – Popoye – Samedi 21 décembre à partir de Minuit – Lieu: Ubu, Rennes 
Dernière Tricks de l’année !!!
Pour ouvrir les festivités de fin d’année, ils accueillent All Naked et Skandalizer. C’est un rassemblement qui marque le début d’une tournée nationale pour 2014. Cette édition sera orientée techno et avec un final drum n’bass.Au programme Nicolas Cuer un nom que l’on remarque de plus en plus sur les flyers et K12 l’énergie montante de la DNB française pour la première fois à Rennes, The Driver aka Manu le Malin parce qu’on ne s’en lasse pas, Popoye pour soutenir notre scène rennaise avec une techno dark et vibrante, à découvrir sans faute et Trypod résident des Tricks en mode techno oldschool.
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