Un hall sombre, des sons qui résonnent, quelques bancs, des images projetées sur les murs. D’emblée, nous sommes plongés dans une ambiance singulière. Une ambiance construite sur des sons qui se font échos, sur des images presque abstraites au premier coup d’œil. Alors on s’assoit, on regarde et on écoute.

Nous sommes face aux vidéos de Ziad Antar. Cet artiste libanais, né en 1978 à Saïda a étudié l’ingénierie agricole, puis le cinéma en France. L’œuvre de l’artiste se concentre sur l’image fixe ou animée ainsi que sur « les différents supports techniques photographiques et filmiques » dont il en fait « la matière première de son travail ».

On comprend vite que l’artiste exploite l’image pour ce qu’elle est, dénuée de tout montage, de commentaire, ou de scénario. En effet, les images projetées sont brutes, filmées en plan séquence et marquées par le temps à travers l’utilisation d’un matériel usé. Elles s’observent tels des tableaux en mouvance.

Le mouvement. C’est également l’un des pilier de cette exposition. Impossible de ne pas se déplacer, de pivoter, se retourner, afin d’observer une vidéo, qui fait écho à une autre, puis encore une autre. Un jeu souligné également par les sons. Dans une vidéo, alors que l’artiste est filmé sous la douche, celui-ci entame une session percussion claquant des mains sur son torse (quoi, ça ne vous arrive pas ?). Les sons qu’il produit viennent tout simplement rythmer d’autres vidéos. Leur donnant davantage de force, voir de sens.

Les vidéos de Ziad Antar rendent également compte de la situation conflictuelle au Liban. L’artiste filme, donc témoigne, du quotidien de lui et sa famille, durant la guerre des 30 jours en 2006, qui opposa l’Etat d’Israël au Hezbollah. Des journées rythmées par la résonance des tirs de roquettes, des bombes. Enfermé chez lui, Ziad Antar filme le conflit qui les entoure, lui et sa famille, depuis le balcon de leur appartement. Le conflit semble finalement vécu comme une habitude.

Ainsi, pas de superficialité ni de fioriture pour cette exposition que nous propose La Criée. Safe Sounds nous invite à apprécier l’image dans sa brutalité, pour ce qu’elle invite à voir et non à imaginer. Ziad Antar présente, par ces images animées, « une approche immédiate de la réalité », que celles-ci représentent le conflit au Liban, une plantation d’oliviers à Saïda, ou un homme faisant des percussions sous la douche.

Safe Sounds, de Ziad Antar
à La Criée
jusqu’au 16 février 2014

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (du 20 au 26 janvier).

A vous de Jouer – Mardi 21 janvier à 18h30 Jeux de société, jeux collaboratifs – Les Champs libres, bibliothèque – pôle Vie du Citoyen -mezzanine avec la Ludothèque MJC Bréquigny

Place aux jeux ! La Ludothèque MJC Bréquigny propose une sélection des meilleurs jeux de l’année. L’accent sera mis sur les jeux collaboratifs. L’occasion de partager un moment de détente et de bonne humeur. Venez jouer,regarder ou encourager les participants !

Echo du Oan’s #36 : The Enchanted Wood – mercredi 22 janvier à partir de 19h30. 

Reprise de la saison de l’Écho du Oan’s avec plein de bonnes résolutions musicales. On débute l’année avec l’Echo de The Enchanted Wood, qui interprétera ses titres dark folk en concert live et acoustique et répondra bien entendu aux toujours pertinentes interviews de mister Ced. Enregistrement pour Canal B et alter1fo.com à partir de 19h30.

Pour découvrir le groupe, c’est ici.

Vidéo/Bars 2 – « Médiations d’ailleurs » – L’Oeil d’Oodaaq – mercredi 22 janvier à 20h

Vidéo/Bars est l’occasion de diffuser des images poétiques et expérimentales qui offrent une alternative au flot d’images de masse qui nous entourent au quotidien. La sélection de vidéos que nous proposons dans les bars s’adapte à la spécificité de ces lieux de diffusion. Elles ne s’imposent pas à nous, mais entrent en interférence visuelle avec l’univers du bar. Hynotiques, ces images nous emportent, et nous offrent la liberté de décrocher, pour y revenir, quelques instants plus tard.

Le SCARAMOUCHE, la CITÉ D’YS, le 1675 et le SYNTHI accueilleront à tour de rôle l’Œil d’Oodaaq pour une durée d’un mois. Pour chaque programmation, VOTEZ POUR VOTRE VIDÉO PRÉFÉRÉE ! La sélection issue du vote du public sera ensuite diffusée en continu durant le Festival Oodaaq du 16 au 25 mai 2014 dans l’ensemble des bars.

« MEDIATIONS D’AILLEURS » à la Cité d’Ys : 13 janvier – 13 février 2014. Les artistes utilisent ici des procédés numériques ou tenant plus du bricolage afin de parasiter notre perception habituelle du monde. Ces images révèlent ainsi les différents processus de médiation qui travaillent à la création de notre environnement.

Le 22 janvier à partir de 20h, rendez-vous pour un atelier de démultiplication du réel…
– GLISSEMENT DE TERRAIN – Guillaume Lepoix – 10’ – 2012
– ÉLÉMENTS – Nolwenn Guérin – 8’58 – 2012
– LUMIÈRES D’HIVER – Thibault Jehanne – 4’35 – 2013
– UNSTABLE REALITIES – Sébastien Sénéchal – 5’08 – 2013

Soirée de lancement Artsylum#222 – Mercredi 22 janvier à 20h30 – le Sympatic Bar – Prix 3€

Mercredi 22 janvier 2014, l’association rennaise Artsylum#222 vous convie à sa soirée de lancement. Un cadre sympa et convivial avec au programme de la bonne musique, de quoi boire, des tenues barrées et plein de chouettes rencontres à faire!

Thème de la soirée : le baroque ! Toutes les tenues et interprétations les plus farfelues ou modernistes de ce thème seront les bienvenues, de nombreuses photos seront prises tout au long de la soirée et les meilleurs looks seront ensuite repostés sur notre page et notre site!

Line-up : Alphabet BETTY THE NUN + Arthur Debroise Dj Set (Deep house/glitch influencé par l’electro funk ou encore la techno des années 90)

Inauguration et vernissage de l’exposition La Nuit des caraïbes – Le Praticable, 2 rue des portes mordelaises 35000 Rennes – Jeudi 23 janvier à 19h

Une proposition de Gwilherm Lozac’h et Alexis Chrun, une exposition visible du 24 janvier au 12 février 2014 au Praticable.

L’association LE PRATICABLE, dans son nouvel espace d’exposition, vous présente son premier événement « La nuit des Caraïbes » de Gwilherm Lozac’h et Alexis Chrun (jeunes artistes de Toulouse et de Paris). Pour ces artistes, l’art est avant tout une expérimentation de différentes pratiques artistiques afin de créer une ambiance singulière. Dans cette proposition, ces artistes tentent de convoquer des références sculpturales et littéraires pour nous embarquer dans un monde entropique non dénué de sens, de rêves et d’imageries. Une atmosphère onirique presque légendaire qui s’évertue à nous envoûter et faire appel à des souvenirs éclatés, des récits lointains et magnifiques.

Zilselance – Jeudi 23 janvier à 21h au Bar’Hic, 24 Place des Lices Rennes à partir de 21h. Entrée libre.

zilselance -> Concert Electro/Pop/Disco

DJ SET (00H-03H)
Xïba (Dkdence) -> DJ Set House/Minimal
Nastits (Back2R) -> DJ Set Minimal/Techno

THEE LITTLE BASTARD // WILLO – Mélody Maker – Vendredi 24 janvier au Melody Maker à 21h, entrée 3€.

Pour sa première soirée de l’année 2014, Open Art Surgery présente : THEE LITTLE BASTARD (Angers) : Garage-Punk on steroids

Formé début 2013 par un couple à la ville comme à la scène, Thee Little Bastard a commencé en duo, rejoint par un bassiste fin 2013.  Plus attiré par l’énergie que par les clichés Rock’n’roll, Thee Little Bastard c’est brute, distordu, primitif..  Une voix ultra-réverbérée, une guitare incisive, une basse bancale et une batterie simple et puissante vous feront bouger et transpirer !

http://theelittlebastard.bandcamp.com/

– – > WILLO (Rouen) :

Rock / Pop / Psychedelic / Indie

Willo est un groupe normand basé à Rouen.
Egalement membres du groupe Maarten (second album produit par Jason Lytle de Grandaddy), Wilfried, Mathieu et Sébastien amorcent en 2010 un virage vers une musique plus radicale, directe et électrique. Le trio (deux guitares / batterie) s’ attèle à l’écriture de son premier album  » Lock-In  » sorti en 2012. De nombreux concerts suivent en France et en Belgique aux côtés notamment de Syd Matters, The Oscillation,My Little Cheap Dictaphone…
Aujourd’hui, ils préparent une trilogie « Stay Calm and Carry On ». Trois EP dans lesquels on retrouvera leurs nouveaux morceaux plus encore teintés de psychédélisme, autant influencés par les Flaming Lips que les Black Angels.
La sortie de « Stay Calm », premier effort de cette trilogie, est prévue pour début 2014.

http://willo.bandcamp.com/

2ème MARATHON DE DESSIN A RENNES / 42 è SKETCHCRAWL – Samedi 25 janvier à 11h

Rendez-vous place de la Mairie dès 11H du matin.  Et à 14 H au Musée des Beaux Arts pour un joli parcours, selon les envies de chacun, dans les rues de Rennes, avec de belles étapes à croquer!

Pour ceux qui souhaitent se renseigner pour nous rejoindre, il existe un fil de discussion. Et sur Flickr, le tout nouveau et très jeune groupe où les participants sont invités ensuite à partager leurs croquis et leurs réalisations.

Open Art Surgery présente :

THE GREYGUTS : Originaire de Paris, The Greyguts est un groupe de Garage Rock/Garage Punk influencé par l’énergie des 70’s et les mélodie de toute bonne musique qui se respecte.

SOFA TRASH : Groupe originaire de Rennes, Sofa Trash jouent à trois (guitare/basse/batterie) du rock à la sauce punk et hardcore, influencés notamment par Fugazi, Sonic Youth, Nirvana, Pixies ou PJ Harvey quand ils sont enragés.

ELECTRONIGHT #5 w/ JULIEN DE CASTILHO – UNRUHE – BANCY & more – Le Bar’Hic – samedi 25 janvier 2014 – 22h à 3h, prix : 3€.

Pour sa 5ème édition, l’association Electro Night vous organise pour cette nouvelle année une soirée de folie !!
Programmation :
JULIEN DE CASTILHO (Dj Set)
UNRUHE (Midweek) (Dj Set)
Bancy (Techno Live)

20h. On a rendez-vous avec Florian, un des papas de Midi-Deux, dans un de ses QG le Mac Do de Colombia pour parler musique autour d’un combo parfait « 280-grandes potatoes-grand coca-Sunday ». Sexion d’Assault résonne, Florian réalise avec brio le blind test, l’interview peut donc commencer. Midi-Deux remet le couvert samedi soir à Rennes, pour la Sixième à l’Antipode, qui vous l’aurez compris est devenu leur cantine. Au menu ? Objekt & Oxyd pour une soirée qui affiche déjà complet depuis une semaine. Un rendez-vous d’initiés donc. Place désormais aux choses sérieuses…Ou presque.

Décidément vous ne quittez plus l’Antipode….

Pour nous c’est LA salle qui correspond le plus à notre état d’esprit de la fête, ou tout du moins la plus adaptable à notre esprit. On aime beaucoup l’espace et l’agencement de cette salle, le fait qu’il y ait un grand espace pour danser. Et depuis peu, on utilise les deux salles, encore mieux.

Vous n’avez pas peur de lasser les gens à force ?

Non, parce que l’on change tout le temps le type de programmation, c’est à chaque fois réfléchi. Puis on cherche à innover que ce soit au niveau de la configuration, de la décoration. On part du principe que si un jour ça nous lasse, alors ça lassera les gens. Et pour le moment on continue, les gens sont contents et il y a de la joie. Quand on se lassera, on fera autre chose !

Et samedi justement, qu’est-ce qui va changer ?

Déjà, la programmation, le fait qu’il y ait deux artistes qui joueront trois heures chacun, avec un côté bass music qui risque de faire trembler l’Antipode. On a d’ailleurs vu Oxyd cet été au festival Dimensions en Croatie. Objekt y était en 2012, le meilleur festival. Ensuite, on promet une déco qui sort de l’ordinaire, mais ça c’est une surprise, on ne va pas tout vous dévoiler.

La première c’était un peu votre baptême, au bout du sixième enfant, c’est plus simple pour s’organiser ?

C’est sûr qu’on a plus d’expérience aujourd’hui, mais il reste toujours plein de choses à régler. C’est surtout qu’on a la même équipe de bénévoles depuis le début, et c’est une des meilleures équipes que l’on peut imaginer. Gros bisous.

Vous avez affichés complet sur Digitick en un temps record et vous étiez en top des ventes devant Stromae. Vous cherchiez à lui voler la vedette ?

Nos parents n’ont pas compris, mais ils étaient contents pour nous et ils ont même pris en photo la page de Digitick. On est content et ça fait toujours plaisir de voir qu’il y a de l’engouement pour nos soirées, mais Stromae… enfin passons.

Complet douze jours à l’avance. Vous devenez la soirée la plus select de Rennes, ce n’est pas un peu contraire à l’esprit de Midi-Deux ?

Non, car ce sont vraiment des gens qui s’intéressent, que ce soit à la musique ou à l’ambiance que l’on veut créer. Il y a un engouement pour ce que l’on fait, tant mieux, on pourra grandir et faire des choses encore plus grandes. On cherche à faire partager notre vision de cette musique, de la fête, l’amener à Rennes, si c’est complet c’est que les gens s’intéressent. Je crois qu’à nos soirées Midi-Deux, les gens viennent avec le sourire, tout le monde est content et on vient entres potes, certains repartent amoureux. Finalement, on ne décide pas de venir par défaut le soir même mais on fixe un rendez-vous pour faire la fête ensemble. Le public fait vraiment parti de la marque de fabrique de Midi-Deux. Quand on parle de nos soirées à nos potes parisiens ou autres, on parle des bénévoles, du public, etc.

On est rendu à la sixième, vous allez aller jusqu’où ?
C’est une évolution de l’enfance à l’adolescence. Donc ça durera jusqu’à ce que l’on meure. Mais après on pourra toujours ressusciter…

Peux-tu nous parler de la programmation ?
Objekt est avant-gardiste et beau gosse. A chaque fois qu’on l’a vu, il a épaté tout le monde avec ses dj sets. Epaté est peu dire. C’est un mec qui faisait partie des producteurs de bass music et qui aujourd’hui s’oriente techno tout en gardant des sonorités qui lui sont propres. Cela donne quelque chose d’impressionant.
Oxyd est un grand fan d’Objekt. C’est un des djs représentant le mieux le développement de la scène parisienne. Il a gagné le concours « dimensions love vinyls », c’est pour ça qu’il était là bas. Tout le monde sait qu’Oxyd rend fou.
Et pour la salle 2, on a donné carte blanche à nos poulains UVB76, on a invité Zwei Kreise, un jeune producteur très prometteur qu’ils nous ont fait découvrir. On est vraiment content de ce line-up.

Et d’ailleurs c’est pour quand un festival Midi Deux ?
On y pense beaucoup. C’est un projet que l’on a en tête, et on fait tout pour réaliser nos rêves.

Tu nous parles de tes coups de coeur à Rennes ? (A part le mac do et l’Antipode bien sûr)

Mon coup de cœur, c’est toute la ville, les gens, l’ambiance, le centre ville, les balades, le fait qu’il y ait beaucoup d’événements culturels, l’engouement pour la musique électronique, Blind spot, l’appart d’Anthony, les amis, tout, l’antipode, le festival Electronik, Ethnic food. En gros j’aime cette ville.

Promis, on vous racontera !

Podcast #113 – Oxyd [75021/ReleaseTheGroove/Technorama] by Midi Deux on Mixcloud

Depuis plus d’un an, Ali s’intéresse de près aux mandalas, véritables supports de méditation dans la religion bouddhiste. Ils représentent également des œuvres d’art à part entière, complexes et infiniment détaillées. Par ailleurs, Ali se passionne depuis longtemps pour le street-art. Il débute avec des collages de petits persos dans les rues et expérimente le pochoir. La découverte du mandala lui permet de développer son propre style. Et de se démarquer.

En effet, les travaux d’Ali sont reconnaissables au premier coup d’œil. D’autant plus que ceux-ci s’observent davantage sur le bitume que sur les murs. Ali a cet avantage d’avoir la place qu’il souhaite lorsqu’il travaille avec ses copains dans des endroits désaffectés. Mais l’artiste expérimente également les trottoirs de la ville de Rennes. Pour Ali, « c’est ça qui est bien avec le street-art, c’est accessible à tout le monde. Cela peut se trouver partout ». Et même quand on marche les yeux rivés au sol.

Concernant sa manière de travailler, Ali s’intéresse plus au processus de création qu’au résultat lui-même. Il s’agit d’expérimenter chaque mouvement, chaque tracé. Progresser de motif en motif. Ali a pour habitude de ne jamais faire de plan ou croquis des mandalas qu’il va concevoir. Son talent réside dans l’imagination et la recherche de nouvelles formes. En somme, ses travaux sont l’œuvre d’une réelle méditation et concentration. D’autant plus que l’artiste peint ses mandalas à main levée et sans repère (s’il vous plaît).

Enfin (et c’est notre gros coup de cœur), Ali s’essaye au land art. Se passionnant pour des artistes tels que Andy Goldsworthy ou Simon Beck, le jeune artiste s’est isolé quelques heures dans la forêt de St Jean de Monts en Vendée. Il y a récolté feuilles, pétales, branches, pour composer des mandalas. Vous avez dit méticuleux et ultra-patient ? En tout cas, Ali livre une œuvre poétique par son éphémérité, esthétique par sa complexité et tout simplement impressionnante.

Le travail d’Ali vaut vraiment le coup d’œil. Donc, visitez son Tumblr et restez vigilent concernant ses prochaines expositions !

Depuis le 20 décembre 2013, les Champs Libres accueillent l’exposition Playtime – Videogame Mythologies. Ne nous y trompons pas, cette exposition n’est pas une simple vitrine à l’effigie du jeu vidéo mais plutôt une immersion dans une culture émergente, reflet de notre époque, où le visiteur est amené à s’interroger sur les enjeux et les problématiques de ce média populaire.

A travers un parcours ludique et pédagogique d’une trentaine de jeux tels que les célèbres Minecraft, Pac-Man, Super Mario Bros, GTA ou encore The Game of Life…Playtime invite le public à jouer et expérimenter le jeu vidéo. L’exposition convie intelligemment les néophytes à une initiation vidéoludique tout en offrant aux connaisseurs la joie de redécouvrir d’anciens jeux cultes ou d’en explorer de nouveaux. On peut notamment explorer les univers très poétiques et oniriques de jeux dits « slow game » (par opposition aux jeux vidéo grand public proposant de relever des challenges) comme Journey de Thatgamecompany (2012) et The Path de Tale of Tales (2010) où le joueur est libre d’explorer et de faire ses propres expériences sans minuteurs ou monstres à vaincre.

Néanmoins, l’enjeu principal de Playtime est pour la 1^ère fois de considérer les jeux vidéo comme une culture populaire à part entière: un véritable phénomène de société dont le chiffre d’affaire a depuis longtemps dépassé celui de l’industrie du cinéma. Ainsi, l’exposition éclaire et met en perspective les questions philosophiques, éthiques, économiques et politiques de cet art. Ce voyage dans la culture du jeu vidéo ne laisse pas  indemne. En effet, à travers les 4 sections composant l’exposition, les visiteurs se retrouvent face à des terrains de jeux oscillant entre objectif pédagogique et propagande, entre l’utopie et l’utilité ou encore entre jeux ludiques et jeux sérieux dont la manipulation des joueurs questionnent les limites entre le réel et le virtuel. Par exemple, les jeux sérieux sont utilisés dans le cadre de campagnes politiques et programmes pédagogiques. Un des exemples les plus frappant est le cas du jeu ACTUV (TactisSimulator, DARPA, 2011) où le joueur est amené à chercher des stratégies pour réussir à régner sur les océans. Derrière ce jeu se cache la DARPA, le département américain en charge de la recherche et du développement de nouvelles technologies destinées à un usage militaire, qui va capter et exploiter les diverses stratégies mises en œuvre par les joueurs.

Sans porter de jugement, Playtime permet de mieux appréhender la complexité de cette culture reflétant si bien les propres complexités de nos sociétés modernes. Nous avons particulièrement apprécié la section consacrée aux identités alternatives qui s’établissent entre un joueur et son avatar : « Bodies and Minds ». Les jeux vidéo, en renforçant l’implication du corps dans l’interaction avec le jeu, brouillent progressivement les limites entre le corps de chair et celui pixellisé. L’installation Alter Ego de Robbie Cooper (2004-2010) permet de mieux comprendre ce que la construction d’une identité visuelle peut représenter pour un individu. On se rend compte que les avatars en disent long sur le rapport à l’identité de ceux qu’ils représentent! Les possibilités offertes par les jeux vidéo d’aujourd’hui rendent l’expérience des utopies et des émotions intenses, avec, bien évidemment, la préoccupation liée pour le joueur, à la perte de repères avec le réel.

Bien que les pires cauchemars de Georges Orwell ne relèvent plus de l’imaginaire, la vie réelle n’est pas encore devenu un jeu vidéo. Et puis, si le rêve, le divertissement et la critique sociale et politique incarnés par les jeux vidéos n’étaient qu’une nouvelle incarnation de ces mondes utopiques que l’Homme a toujours imaginé?

A vous de vous faire votre propre avis en allant découvrir Playtime – Videogame Mythologies. Vous avez jusqu’au 16 février 2014 !

 Playtime – Videogame mythologies est une exposition de la Maison d’Ailleurs (musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires, Yverdon-Les-Bains, Suisse), partie intégrante du programme GameCulture – Du jeu à l’art de Pro Helvetia (Fondation suisse pour la culture).

Plus d’information

 Exposition du 20/12/13 au 16/02/14

Les Champs Libres

10 cours des Alliés

35000 Rennes

www.leschampslibres.fr

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (13 au 20 janvier 2014).

Vernissage Aernoudt Jacobs / CAUSE AND NATURE OF SOUND – Mardi 14 Janvier à partir de 18h – Lieu : Bon Accueil, 74, canal Saint-Martin, Rennes

« Cause and Nature of Sound », première exposition personnelle en France de l’artiste belge Aernoudt Jacobs, réunit une sélection d’installations sonores et lumineuses (photophone, cordes vibrantes…) qui ont toutes en commun d’utiliser, se référer voire détourner des dispositifs scientifiques et techniques du 19ème siècles liés à l’étude du phénomène acoustique.

Vitrine de bâtiment transformée en paysage vibratoire ausculté au stéthoscope, frêles lumières dansant au rythme de cordes vibrantes, ou encore son enregistré d’une cascade générant des champs magnétiques dans un vieil électroaimant, participent à un univers où la transposition et la mutation d’un phénomène en un autre viennent nourrir l’imagination du visiteur.

Exposition proposée dans le cadre de RESONANCE : A European Sound Art Network et coproduite avec Overtoon. L’oeuvre « Photophon #1 » a été produite par Intro In Situ (NL).

Vernissage de l’exposition de Chloé Aublet / Camille Le Tallec – Mardi 14 Janvier à partir de 18h – Lieu : Espace M, Rennes II, Villejean université, Rennes 

L’espace M, a l’université de Rennes II vous propose le vernissage de l’exposition Chloé Aublet / Camille Le Tallec.

Hommage à Dewey Cox: projection du biopic Walk Hard au Diapason – Mardi 14 janvier à partir de 20h15 – Lieu : Le diapason, Beaulieu, Rennes

On l’appelle le Voyageur, le Transformeur, le Maître, le Caméléon. Le Gosse à problèmes. Le Dur. L’Indien blanc. Le Nain géant. Dewey Cox a inventé le rock’n’roll. Dewey cox est le rock’n’roll. Il a traversé toute l’histoire musicale des états unis, du blues au hip-hop, a été le précurseur de tous les changements, de tous les styles.

Ce film sans concessions explore toutes les facettes du personnage, rendant grâce à son génie sans éluder les passages sombres d’un être tourmenté dont les démons étaient source de destruction pour lui et son entourage autant qu’ inspiration pour son art.

Aujourd’hui le Fist et Cinemaniacs s’associent pour rendre hommage à celui sans qui Elvis ne serait rien, dans une cérémonie chatoyante, riche en évènements et en surprises.

Vernissage « Le dessous des cartes » Leonora Bisagno – Jeudi 16 Janvier à partir de 18h30 – Lieu : Centre Culturel Colombier, 5 place des Colombes, Rennes

« Le dessous des cartes » est la première exposition en France de l’artiste italienne Leonora Bisagno sur une invitation de l’association L’Œil d’Oodaaq pour le PHAKT-Centre Culturel Colombier.

Leonora Bisagno développe un intérêt particulier pour les éléments de la géographie terrestre s’attachant à interroger les systèmes de représentation et les mécanismes qui leur sont sous-jacents. Dans un habile jeu de détournements et de correspondances, elle interroge ce que nous percevons comme des évidences.

Pour « le dessous des cartes », Leonora Bisagno s’intéresse à la question des territoires et aux projections que nous en faisons, confrontant notre ressenti à la rigueur prétendument objective de la cartographie.
Le processus d’élaboration des cartes se rapproche sensiblement de la pratique artistique développée par Leonora Bisagno : collectionner, transformer, assembler.
L’artiste le prend ici à rebours, afin d’en dévoiler le fonctionnement, d’en interroger les codes, la matérialité et d’en élargir les potentialités. Elle s’approprie ainsi les territoires que les cartes tentent de représenter et leur confie une charge sensible et poétique inédite.

Née à Zurich en 1977, de nationalité italienne, l’artiste vit et travaille au Luxembourg depuis 2010. Après ses études de photographie et d’art contemporain en Italie, elle développe une pratique picturale traversant différents champs artistiques : photographie, installation, vidéo, dessin et performance.

Vernissage – Exposition de Valérie Mréjen « Leur histoire » – Jeudi 16 Janvier à partir de 18h30 – Lieu : Galerie Art & Essai université Rennes 2

Les films de Valérie Mréjen mettent régulièrement en scène des personnes et des situations ordinaires et nous font appréhender le langage familier du quotidien, nos tics et nos répétitions, ces mots que nous employons chaque jour et qui nous paraissent sans importance.

Expo Urbex – Jeudi 16 Janvier à partir de 19h30 – Lieu: L’amarylis, Rennes 

1 spot urbex vu par 6 photographes ( Denis Peaudeau , Renan Péron , Ricolewis Urbex , Alexandre Gloria , Benjamin JanBomber et Mozpic’s Mo), voici le principe de l expo que nous vous invitons à voir à l’Amarylis. 

VERNISSAGE DE L’EXPO « SÉRIGRAVURES » DE L’ATELIER L’IMPRIMERIE + MIX DE TORDEONDE – Jeudi 16 Janvier à partir de 20h – Lieu: Jardin Moderne, Rennes

Du papier fait-main à la production de petites éditions, L’Atelier Imprimerie défend l’édition manufacturée sous toutes ses formes. Une expo à découvrir en musique grâce au mix de TORDEONDE !

Dead // Darcy // Poch & Nate DJ Set – Vendredi 17 Janvier à partir de 20h – Lieu: Le Mondo Bizarro, Rennes

Pas de chichi pour cet événement, pas besoin de faire dans le descriptif ou l’ornement, çà ne rendra pas les choses plus intéressantes. On citera juste les acteurs de cette soirée point barre ! Tout ce qu’on peut vous dire c’est que c’est du Rock. Line Up: Dead // Darcy // Poch & Nate.

End Of the Weak RENNES 2014 ft. ARTIK, RES, LUN1K, Dj KERI, KENYON, PEPSO, Dj FRESHHH, Dj HAZE – Vendredi 17 Janvier à partir 21h – Lieu: 1988 Live Club, Rennes

Un peu partout en France et dans le monde, End Of The Weak est à l’affût du tueur, du maître absolu, du tout bon MC qui saura se qualifier jusqu’à la finale, et pourquoi pas, gagnera un voyage pour défendre la France aux prochains championnats du monde ! (à New York en 2012, Londres en 2013, …)
Né aux Etats-Unis en 2000, End Of The Weak a déjà révélé de nombreux talents outre-Atlantique, et met réellement en valeur les MC polyvalents qui savent mêler texte et improvisation.
Ce concept révolutionna d’emblée la scène hip hop en proposant un réel challenge technique, et repose toujours sur des règles bien précises. Le challenge se compose de MCs inscrits le soir même, et se déroule en 5 épreuves : un texte libre (16 mesures), une performance a capella (16 mesures), une improvisation (un sac, 5 objets au hasard et 2 min. pour poser tout ça), un versus avec un DJ (changement de rhytme, 3 morceaux différents dont 1 pas hiphop, le mc doit rester en selle) et un cypha skills (sur une instru au hasard, 4 MCs se font tourner le micro toutes les 4 mesures).
La qualité d’écriture, l’identité artistique, le charisme, le débit et les réactions du public sont autant de critères qu’un jury se chargera d’apprécier. Un peu partout dans le monde, EOW est à l’affût du tout bon MC, du tueur patenté, de celui qui aura la chance de rejoindre la finale, et pourquoi pas, défendre la France à l’échelle planétaire pour les championnats du monde !

HEUREUSE ! – Samedi 18 Janvier à partir de Minuit – Lieu : Ubu, Rennes

Happy new year ! Ou plutôt bonne année 2014, puisque pour commencer l’année en dansant, l’ATM vous propose une soirée dirigée par les jeunes étoiles de l’electro française ! BOSTON BUN, dernière signature Ed Banger, déjà aperçu lors des dernières Trans, THE MEKANISM (Noir, Exploited) et ses sets deep house trop rares en France, et notre chouchou local THÉO GRAVIL pour une intro house-techno toute en finesse. Jeunes fous, vieux d’la vieille et autres clubbers (du dimanche) en tous genres, ils vous attendent pour célébrer à la française cette nouvelle et (nous vous le souhaitons) heureuse année !

Soirée d’ouverture – Les Coquecigrues – Samedi 18 Janvier à partir de 20h30 – Lieu : LeCoq-Gadby, Rennes 

Bienvenue au cabaret Coquecigrues !
À l’occasion de cette nouvelle édition, venez partager avec nous une nouvelle coupe de champagne et quelques mignardises en toute convivialité ! Venez découvrir la clown Hélène Ventoura pour son tout nouveau spectacle « Tout un monde » C’est une clown, et son conte est bon !
Hélène Ventoura emmène le spectateur dans une histoire de Cendrillon à tout le moins déglingué, revue et même falsifiée par l’effrontée. Son postulat : Elle n’a pas quitté le bal à minuit et est restée crânement sur place. Elle compte bien avant tout décision se risquer aux expériences les plus extravagantes.

GRAND PIANORAMAX + DR. POULPE – Samedi 18 Janvier à partir de 21h – Lieu : Le 1988 Live Club, Rennes

« Grand Pianoramax » illustre la capacité de Léo Tardin à envoyer au tapis jazz, future funk, art rock et hip-hop en une joyeuse chute libre.(Metro London – UK)Emmené par le pianiste genevois Leo Tardin, Grand Pianoramax peut être considéré comme un «supergroupe», tant les trois membres de ce trio possèdent chacun une extrême maîtrise de leur art et une forte personnalité musicale: au lyrisme appuyé des claviers de Leo Tardin répondent la poésie péremptoire du producteur et poète de Brooklyn Black Cracker et la batterie pugnace du zürichois Dom Burkhalter.

Avant tout un projet live, Grand Pianoramax s’est abondamment produit dans des capitales culturelles incluant New York, Paris, Berlin, Bombay, Istanbul ou Prague, était en tournée de 10 concerts aux USA en première partie de Maceo Parker et a participé à des festivals tels que le Montreux Jazz Festival, SXSW, CMJ de New York, Jazz à la Villette et Jazz à Vienne pour n’en citer que quelques uns.Avec déjà trois albums et deux vinyls sortis en Europe aux USA et au Japon sur le label indépendant ObliqSound,Grand Pianoramax nous livre avec Till There’s Nothing Left son quatrième opus (sortie France: septembre 2013 sur ObliqSound).

LA BAIGNOIRE MAGAZINE PRESENTE: DITLEF / YANN POLEWKA / NKSM – Samedi 18 Janvier à partir de 22h – Lieu : Le Bar’hic, Rennes 

Le Bar’Hic & La Baignoire Magazine:Après ses soirées au succès incontestable sur Paris et Nantes, l’équipe de La Baignoire vient pour la première fois à Rennes pour conquérir la capitale bretonne avec une soirée 100% Old School à base de Hip Hop et de House.

DITLEF (Le Mans) (Green&Fresh/Corneshop Beatmakers)

YANN POLEWKA (Rennes). (Crash tune Recordings/Antura Records/La Baignoire Magazine)

NKSM (Rennes). (La Fille De L’Air/La Baignoire Magazine/Radio Campus Rennes)

Midi Deux présente « La Sixième » – Samedi 18 Janvier à partir de Minuit – Lieu : L’Antipode MJC, Rennes

Les copains de Midi Deux, que nous ne présentons plus, vont nous faire l’honneur de nous concocter, pour la sixième fois, une soirée mythique qui restera pour toujours gravée dans nos cœurs. Cela se passera toujours à l’antipode avec ses deux salles pour une soirée plus que TECHNO. Let’s Rave…

ROOM 1 :

· Objekt · (Hessle Audio / Bleep / Objekt)

· Oxyd · (Release The Groove / 75021 / Technorama)

ROOM 2 :

· Uvb 76 · (.data / Midi Deux)

· Zwei Kreise ·(.data / Digitalis Recordings / Milieu music)

La Kitchenette, ce joli nom évocateur de bons petits plats et de convivialité, est un nouveau havre de paix en plein cœur de Rennes ! Ouvert du mardi au dimanche, Léna, Lucie et Clémence, vous accueillent avec bonne humeur dans leur kitchenette, située au 2 rue Jules Simon (juste derrière République en direction des Halles).

Tenue par Léna & Lucie et Clémence, La Kitchenette, est un petit restaurant proposant des produits salés & sucrés simples, frais, locaux.

Petit déjeuner, tartes, salades, plats de saison, pâtisseries gourmandes, boissons qui réchauffent le coeur…Le menu quotidien change au gré des saisons pour une cuisine gourmande & conviviale. On aime la carte de La Kitchenette pour sa simplicité : des plats « valeur sûre » avec toujours une touche d’originalité dans le choix des ingrédients qui donnent à la carte toute sa singularité. Tous les jours, retrouvez des quiches, soupes et salades ainsi que le petit chô, un plat qui change en fonction de l’humeur du jour. Pour un plat-dessert-café, nous avons payé 11,90€. Un rapport qualité-prix plus qu’honorable !

Du côté du sucrée, le choix allait d’une magnifique tarte au citron vert meringuée à un cheesecake, un brownie ganache et nougatine, des cookies etc…Tout est présenté avec soin…ce qui laisse peu de chance de résister à l’appel de la pâtisserie ! Tous les plats sont « homemade » et les produits sont choisis chez les petits producteurs locaux.

La Kitchenette est un lieu gourmand et convivial, une cantine à l’esprit moderne. A l’intérieure les places sont chères (une dizaine de places assises), mais le lieu dispose d’une chouette terrasse et propose toutes les formules à emporter.

La Kitchenette

Du mardi au samedi 9h-18h30
Dimanche, Brunch à partir de 11h00

2 rue Jules Simon
35000 Rennes
09 81 72 76 60

Facebook: La Kitchenette

Twitter: @LaKitchenette35

Tout d’abord Bonne Année 2014 ! Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine ( 6 au 1 2 janvier 2014)

Expo « Serigravure » de l’atelier l’imprimerie – Mardi 7 Décembre à partir de  12h – Lieu: Le Jardin Moderne, Rennes 

L’ Atelier Imprimerie est un collectif de graveurs et sérigraphes présent à Rennes depuis 2010. Les travaux de Cécile Rescan, Eric Mahé, Maud Chatellier, Axel Gournay et Tordeonde explorent l’estampe sous toutes ses coutures. Jonglant entre différentes techniques d’impression, ils mêlent ainsi bois imprimés, linogravures, sérigraphies et taille-douces.

Ils sont décrits comme le meilleur groupe de musique Hardcore sur la scène européenne, et ils auront l’honneur de se présenter pour la rentrée dans la petite salle de concert du mondo bizarro, donc les Fans de Hardcore, vous êtes prévenus ne manquez pas à l’appel de ce premier concert de l’année.

A l’occasion de son anniversaire le Mondo bizarro invite GERAUD BASTAR ex Barons Du Délire, c’est le nom du groupe qu’il va former à l’internat du lycée fin 81. En 86, le trio gagne un tremplin national qui les conduira à se produire en tête d’affiche sur la scène de l’Olympia. Un premier contrat de production aboutit alors à la sortie de 2 «45 tours» (« Enfant Maudit » et « Crime Passionnel »), à une tournée nationale et 3 passages télévisuels sur des chaines nationales. En 91, les Barons Du Délire s’enrichissent d’un clavier et de 2 saxophones. Le groupe sillonnera alors l’hexagone se forgeant une réputation de bêtes de scènes tant par l’énergie et la qualité musicale (aux métissages les plus fous) que par l’engagement humaniste à l’âme révolutionnaire affirmée. Les Barons Du Délire enregistreront 2 albums. « On a Pas L’ Cul Sorti Des Ronces » -Live- en 94 et « Bienvenue En France » en 97 enregistré et mixé avec le studio mobile Le Voyageur 2 (prise de son Etienne Cahurel, mixage René Weiss et Géraud). un enregistrement en prise directe (live) et sans click !…En 97 signature d’un contrat d’édition avec Universal Publishing. Le groupe, après 18 ans et plus 1500 concerts décide de se séparer en 99 !

BILLY ZE KICK – Vendredi 10 Janv à partir de 21h – Lieu: Le Sympatic, Rennes 

Le Collectif Circles présente le concert de BILLY ZE KICK à Rennes.
Pour fêter la sortie de son nouvel album « Artemis Révélation », Billy ze kick est en concert à Rennes au Sympatic.
Idéal pour bien commencer l’année !

Pour cet anniversaire, le collectif se réunira au grand complet, et posera ses platines au 1988 Live Club sur Rennes pour vous servir une bonne dose de gourmandises musicales, de sueur et de joie.

RETARD RECORDS et OPEN ART SURGERY présentent :

Qúetzal Snåkes (Occult Psych)

« Emmené par le Marseillais Alex Cyprine, un groupe multiguitares qui fait passer les Black Rebel Motorcycle Club pour de joyeux pépés. C’est rock, psyché, sombre, dans l’idéal: comme si Ian Curtis dynamisait Spacemen 3. » – Teknikart

Dragster (Garage Punk)