La Garden : le nouveau brunch électronique rennais

GARDEN rennesL’association Bre Tone et le château d’Apigné présentent ce dimanche la Garden, un brunch électronique organisé dans un cadre aussi agréable que séduisant : le château d’Apigné. Rennes à coup de cœur est donc allé interroger le duo, organisateur de l’évènement, composé de Benoît Guillotin président de l’association Bre Tone, et William Khan en charge du projet au château d’Apigné.

Tout d’abord, parlez nous un peu de vous en tant qu’organisateurs de ce nouveau projet.

Benoit Guillotin : Je suis le président de l’association Bre Tone, qui a été créé en 2013, avec 3 autres amis. Je mixe aussi sous le nom de LLIUG. Au début c’était des soirées privées surtout dans des bars, notamment au Alex Tavern le jeudi soir. J’ai été ingé-son à la Bellevilloise par ailleurs.

William Khan :  Je suis donc un vrai Rennais, famille de musicien. Je m’y suis mis assez tard mais j’ai toujours aimé toucher à tout, guitare basse piano, aujourd’hui trompette. D’abord Red Hot, Ben Harper, puis j’ai joué avec quelques groupes, un peu de Jazz, un passage funky, de Miles Davis à Marcus Miller… Mes études ont été orientées très commerce marketing communication. Ensuite, je suis parti me spécialiser sur l’événementiel culturel à Buenos Aires pendant un an. En rentrant, j’ai eu la chance de pouvoir bosser au château d’Apigné.

Pouvez-vous nous expliquez la genèse du projet ?

B.G/W.K : On avait envie de créer une événement en plein air, associant musique, rencontres et brunch. On aime bien le concept d’un événement tantôt posé que rythmé, mariant les choses qu’on aime tel un barbec’ sous le soleil entre potes à écouter du son.
Ce genre d’évènement est certes très à la mode aussi bien à Paris qu’en Bretagne où cela émerge un peu avec les Open Air d’Arithmetic à Rennes ou encore avec Beau Rivage à Astropolis, mais nous souhaitions créer notre propre événement, novateur. L’entrée est payante et le cadre est atypique.

D’ailleurs, pourquoi avoir choisi comme cadre le château d’Apigné ?

W.K : Je connais le château d’Apigné depuis un bout de temps, et j’y travaille cette année en alternance, c’est comme ça que cela s’est fait. Depuis longtemps, l’idée d’y organiser un évènement musical m’apparaissait comme très séduisant.
J’avais envie de casser cette image guindée, sortir de la clientèle habituelle. Le château à la base est un lieu qui accueille des cérémonies telles que des mariages, des baptêmes… Des évènements qui se veulent donc plutôt solennels et familiaux. Les gens s’imaginent que cela coûte cher ou n’y pensent pas vraiment, alors qu’en fait c’est tout à fait abordable. C’était donc intéressant d’organiser quelque chose de complètement opposé. Le château avait déjà accueilli un festival de Jazz en 2009 et il y a une volonté certaine d’accueillir des événements musicaux.

Comment décririez-vous la Garden ? Histoire d’avoir une petite mise avant-bouche…

B.G : C’est l’idée d’une fête qui nous plait, en toute simplicité avec des gens qu’on aime, dans un cadre enchanteur et avec une musique choisie. Nous ne souhaitons pas mettre en avant le côté prestige. A vrai dire, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. On veut proposer un événement grand public, et faire passer un bon moment aux personnes qui se déplaceront. Côté musique, attendez vous à une montée très house, associée aux vinyles, c’est un peu notre marque de fabrique.

Nous n’avons pas été insensibles à votre line-up, pouvez-nous en dire un peu plus ?

B.G : Alors c’est assez simple ce sont des artistes très influencés par la house, deep house et bien évidemment techno, dans un esprit que l’on pourrait qualifier « d’ underground ».
Fulbert qui est sur Rawthenticity est un ami d’un ami, on peut dire que ce sera en quelque sorte la « tête d’affiche » du brunch électronique. Il est notamment renommé pour son EP signé chez Local Talk. Concernant Vince & Bojack et Rosehip ce sont des potes, les premiers sont résidents sur le collectif Dansons Paris, de gros amoureux du vinyle aux influences très deep house 90’s, pour le second il nous vient du sud de la France et a signé récemment sur Sodasound. Quant à Fox, c’est quelqu’un que nous avons rencontré récemment, qui nous a plu avec sa musique et Arithmetic. Il semble partager le même esprit que nous pouvons avoir de la musique. Il incarnera le côté « local » du line-up.

Quelque chose nous dit que la « Garden » n’est surement pas la dernière que vous allez organiser tous les deux…

B.G/W.K : Pour le moment, rien n’est programmé. On ne sait pas si on va continuer des brunchs électroniques et comment l’évènement sera accueilli par les gens. Quoi qu’il en soit si ce n’est pas un brunch, ce sera autre chose. Un format différent. Mais sûrement pas notre dernier projet…

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Sur ces mots, nous attendons cet événement dominical – au soleil, on l’espère – avec impatience….
Et ne vous inquiétez pas les footeux : les organisateurs nous ont précisé qu’une projection pour le match de la France au Brésil est prévue…

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Agenda de la semaine (du 9 au 15 Juin)

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (du 9 au 15 juin).

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NORMAN DILWORTH ● « Work that becomes » ● Exposition personnelle de travaux récents – Mardi 10 Juin à partir de 17h – Lieu: Galerie Oniris, Rennes

Norman DILWORTH travaille à partir de formes géométriques, qu’il découpe ou qu’il répète selon un système rigoureux. Les mathématiques ont toujours été le seul sujet qui retenait toute son attention, et ce, dès son plus jeune âge. Comme un enfant, le sculpteur aime expérimenter ses idées, découper, scier, assembler, coller…

Influencé très tôt par des artistes tels que Giacometti, Henry Moore, Francis Bacon et surtout Mondrian, Norman DILWORTH concentrera son engagement dans les années 70 sur la thématique de l’art construit dans tous les sens du terme : conception mentale, conceptuelle, formelle. C’est à Amsterdam dix ans plus tard qu’il se consacrera pleinement à l’abstraction géométrique et à l’art concret, pour s’employer à donner du sens à des formes et des suites mathématiques.

Le procédé de fabrication est généralement axé sur la capacité évolutive d’une forme : elle est divisée ou démultipliée quasi à l’infini. Norman DILWORTH réalise alors de nombreux croquis et multiples dessins. Il joue avec les règles mathématiques, créant des maquettes dans un premier temps, avant de transposer la sculpture dans des dimensions qui peuvent parfois être monumentales.

Cette quatrième exposition personnelle de Norman DILWORTH à la Galerie Oniris est une exploration constructiviste, mais aussi une invitation à vous joindre à une aventure, à un jeu pour les yeux et l’esprit.

roulement de tambour
Final Fantasy VII – Mardi 10 Juin à partir de 20h30 – Lieu : Le Tambour, Rennes II

Avis aux nostalgiques de jeux vidéos et aux amateurs de musique grandiose : l’orchestre de l’association Dièse Plus Six (#+6) revisite au Tambour l’univers du compositeur japonais Nobuo Uematsu, grand fidèle de la série mythique des Final Fantasy.

Le 7ème opus développé par Square.Enix®, sorti en 1997 est baigné d’une musique électronique aux délicieux accents romantiques. Arrangeur prodige, Ronan O’Luasa nous propose de faire un voyage dans le temps, à l’heure balbutiante où le jeu vidéo 3D écrivait ses plus belles lignes.

À l’occasion de cet événement, trois membres de l’association Mille au Carré* ont créé trois installations interactives audiovisuelles actuellement exposées à l’espace Bouillants#6*. Deux d’entre elles seront transférées vers le hall de l’Auditorium du Tambour le soir du concert :

– WIDE-PAD- est une sculpture numérique qui revisitent le gameplay et les bruitages de ce jeu tandis que – NOT A FANTASY – en détourne les principes avec humour et dérision.

echo du oan's

Echo du Oan’s : The Decline ! – Mercredi 11 Juin à partir de 20h – Lieu : Le Oan’s Pubb, Rennes

Pour la sortie de leur album « 12A. Calvary Road. » The Decline nous fait l’immense plaisir de jouer au Oan’s Pubb et de clôturer une bien belle saison. Incontournable groupe de la scène punk-rock rennaise, The Decline se prêtera au jeu de l’interview et du live pour l’enregistrement de l’émission (à retrouver sur Canal B et alter1fo.com).

cruzader of love

Crusaders Of Love – Jeudi 12 Juin à partir de 21h – Lieu : Le Melody Maker, Rennes 

Crusaders Of Love est un groupe de rock lillois influencé par la power pop, le glam rock et le punk rock.

Formé en 2008 par Alexandre Fleuris (The Ashtones) et Fabrice Cousin (Yussuf Jerusalem).
Le duo enregistre rapidement plusieurs chansons sur un 4 pistes K7.

Le groupe se complète avec l’arrivée d’un batteur et de la bassiste Amandine Duhamel qu’on avait déjà vu avec Osni, invité par le Twist Komintern en 2008.

Depuis leurs débuts ils ont sortis une cassette, deux albums et deux 45t. Pour les amateurs des Nerves, Flamin’ Groovies, Paley Brothers, de Paul Collin’s Beat ou encore des Miracle Workers. Pas de première partie pour ce concert, soyez à l’heure !

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IN SITU – Francois TWORODE – Exposition Graffiti – Vendredi 13 Juin à partir de 18h30 – Lieu : 3 Place du Banat, Rennes Sud

L’association Stereophonk, dont le but est la promotion des nouvelles pratiques artistiques et musicales organise un musée éphémère / Expo in situ dans un appartement entier au quartier du Blosne. L’idée est de faire intervenir l’artiste Francois Tworode sur toutes les surfaces de cet appartement.
Francois Tworode est un Graffiti Artist qui oeuvre depuis plus de 25 ans sur les murs et dans les galeries du monde entier. Travaillant sur la technique de la lettre associée aux formes et couleurs , il investira à sa manière cet appartement en jouant sur le fond et les formes.
Tour Banat, 3 place du Banat à Rennes. Exposition du 13 juin au 13 juillet.

vendredi13
Vendredi 13 live Rennes à l’UBU – TREPONEM PAL (metal indus culte) – ULTIMHATE (hard core) + POCH (Punk rock) – Vendredi 13 Juin à partir de 20h30 – Lieu : L’ubu, Rennes 

Les activistes cinématographiques du Fist et IDO spectacles s’associent pour cette soirée « vendredi 13 » dédiée aux passionnés de rock qui tache ! C’est donc avec une joie quasi orgasmique qu’ils vous ont concocté une sélection de clips célébrant l’imagerie psyché-trash de Treponem Pal.

TREPONEM PAL
Avec plusieurs albums incendiaires et un parcours de précurseurs (collaboration et tournées avec Nine Inch Nails, Prong, Ministry, Faith no more….) TREPONEM PAL, fer de lance du rock indus en France, reviennent sur le devant de la scène avec Evil Music for Evil People. Avec leurs gros riffs de guitare, leurs machines déchaînées et le chant toujours aussi rauque et puissant de Marco, ils nous assènent un heavy rock psyché blues des plus noirs.

ULTIMHATE
Un flow hard-core beatdown envoyé avec puissance par 2 frontmen énervés qui raviera les amateurs du genre.
Fortement influencé par la scène Metal Hardcore (Born from Pain, Irate…) et adepte de Hip Hop (Wu-Tang, House of Pain…), le groupe rennais à déjà partagé l’affiche avec quelques pointures de la scène Hard Core – HATEBREED (Us) – BULLDOZE(Us) – NASTY(Be) – SWR(Us) – BLACK MASK(us) etc… , et tourne depuis 2005 en Europe et aux Etats unis.

jeu de l'ouie

Conférence – Concert : Les musiques électroniques – Vendredi 13 Juin à partir de 20h30 – Lieu : Centre culturel de Cesson-Sévigné, Rennes

//PASCAL BUSSY (conférence)
//LES GORDON + ASTRODYNAMICS (concert)

Déjà présente dans la musique classique et « contemporaine », les musiques électroniques s’infiltrent dans les musiques actuelles dès les 60’s, d’abord le rock, la pop et le jazz, puis les musiques noires, le rap, le reggae, sans oublier la dance music. Ses formes sont multiples, oscillant entre la transe et l’abstraction, du très commercial à l’avant-garde la plus radicale.
En complément à cette présentation par Pascal Bussy, deux concerts par des musiciens rennais déjà croisés aux Trans : LES GORDON dans une veine pop/electronica et ASTRODYNAMICS qui compose des hymnes rave impressionnistes.

bargain
BARGAIN #4 – Samedi 14 Juin à partir de 23h30 – Lieu : Bargain, Rennes 

Bargain #4 – BASSELINES BOYS

Duo bien déjanté et super diggers de chez Versatile, Vidalove & Ygalove aka les Basselines boys viennent faire vibrer les murs du Bargain sur les New beats de at the Villa ou du Boccaccio dans une belgitude bien lol

Bargain #4 – KIWISUBZORUS

Artiste multicarte, graphiste, musicien touche à tout talentueux, Kiwisubzorus accompli la fusion Timeless parfaite des sons de Détroit, Chicago et de Berlin en jouant le grand écart entre house acid, cosmic disco et progressive. Après un premier titre signé sur Vielspass Fade to Dark EP, Kiwisubzorus revient en pleine forme avec un live hyper dansant qui donnera bientôt naissance à un mini LP 4 titres/vinyl à sortir vers le printemps .

Bargain #4 – RINGARD

Collectionneur depuis presque 10 ans, Ringard décide fin 2013 de monter son label, Dance Around 88. Avec le désir d’y mêler les styles, il sort 2 E.p en vinyle où l’on retrouve plusieurs de ses influences, de la New Jersey House à la Deep House nappée, en passant par une House plus dure, plus Raw. Acteur des soirées /RAW/ sur Rennes, ses Dj sets sont le reflet d’une personnalité changeante. Tantôt délicat, Tantôt ardent, c’est en vrai poète de la cire qu’il caresse l’envie de vous faire danser les yeux fermés.

chateau d'apigné

GARDEN ● Château d’Apigné w/ Fulbert – Vince & Bojack – Rosehip – Fox – Bre.Tone Dj’s – Dimanche 15 Juin à partir de 13h – Lieu : Château d’Apigné Rennes

Le Château d’Apigné et l’associaton Bre.Tone vous présentent la GARDEN, le nouveau brunch électronique rennais ! Venez vous restaurer dans les jardins du château en profitant de la musique de Dj’s finement sélectionnés pour vous faire groover toute la journée !

Fulbert – Rawthenticity

Jeune artiste français talentueux, Fulbert fait ses débuts sur le label Local Talk, avec son très remarqué ‘Garden State 92’ EP’. Depuis il enchaîne les sorties et les remixes et a lancé son label ‘Rawthenticity’.
Grand passionné de House et de Techno, ce collectionneur affiné n’attend qu’une chose : partager ses nombreux disques avec son public lors de ses Dj sets.

Vince & Bojack – Collectif Dansons Paris

Résidents du collectif Dansons Paris, Vince & Bojack ont récemment partagé les platines avec Malin Génie, Dj Steaw, Zadig ainsi que les Dj’s de la Mamie’s et du Wrecka Spinnazz Club.
Ces deux potes passionnés du vinyle sont principalement influencés par la Deep House des 90’s. Leur collection est aussi diversifiée que qualitative, entre raretés et disques oubliés, le tout mixé avec simplicité.

Rosehip – Sodasound

Jeune producteur et Dj originaire du sud-ouest de la France, Rosehip est la nouvelle recrue du label Sodasound. Il est en préparation active de son premier EP prévu pour l’été. Influencé par des artistes comme Metro Area, James Murphy, Para One ou encore Joy Division, ses Dj sets dépassent les frontières de la dance music.

Fox – Arithmetic

Résident des soirées Arithmetic, Fox vous fera partager son amour pour la House et la Techno en dégainant ses plus belles pépites.

Bre.Tone Dj’s
Les Dj’s de la Team Bre.Tone participeront logiquement à la fête en jouant leur fine sélection de disques House/Techno.

Brunch préparé par le chef du Château d’Apigné sous forme de buffet sucré / salé de 13h à 15h30.

Le Château d’Apigné est situé sur la commune de Le Rheu à 3 km de Rennes.
Nous vous conseillons de prendre la route de Lorient (N24) jusqu’au panneau indiquant ‘Moulin d’Apigné’, tournez à gauche au feu (D129) et suivre les indications ‘Château d’Apigné’.

Rennes à coup de cœur vous fait gagner 10*1 places pour l’événement tentez votre chance en vous inscrivant à la newsletter et en envoyant un email à : contact@rennesacoupdecoeur.fr, objet : Garden Party#1 (Clôture du concours jeudi 12 Juin 20h)

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Rencontre avec Agathe Bonno, initiatrice du projet « Homo Destructus Project »

10374142_890486667643394_1211967033_nHomo Destructus Project est un projet mêlant passion et ambition, mais c’est aussi l’engagement d’une jeune étudiante d’origine rennaise, Agathe Bonno. Actuellement en formation de taxidermiste au Museum d’histoire naturelle de Toulouse, la surprenante petite brune nous accueille dans son appartement. Dès les premiers pas, on se retrouve plongé dans un univers où règnent encore une faune et une flore disparues, qu’on aurait à peine soupçonnées. Sorte de cabinet de curiosités,  c’est avec ardeur qu’Agathe défend les droits d’un patrimoine trop vite oublié et nous explique sa démarche artistique, à travers le street-art. 

Parle-nous un peu des prémices de ton projet, de sa création jusqu’à sa réalisation…

Homo Destructus Project est né de la rencontre entre mes deux passions : l’art et la biologie, et plus particulièrement l’écologie. L’idée de réaliser un projet de street-art me trottait dans la tête depuis quelques temps, j’ai ensuite essayé de trouver un concept en lien avec la protection de l’environnement, ce désir venant sans aucun doute des empreintes laissées par mes 5 années d’études en écologie.

Passionnée par les cabinets de curiosités, ma première idée était de réaliser des espèces animales disparues pour interpeller et faire sourire les passants. Puis je me suis dit que je pouvais pousser encore un peu plus le concept en ne représentant que des espèces emblématiques éteintes à cause de l’action de l’homme, par la chasse intensive par exemple, ou encore par la modification ou destruction de leurs habitats. A l’instar des étiquettes mortuaires (toe tags) retrouvées sur les personnes humaines décédées, chaque collage est assorti d’une étiquette présentant les dates, lieux et causes de la mort de l’espèce représentée.

Quelles sont tes ambitions avec ce projet ? Qui espères-tu toucher ?

Mon but est d’interpeller, de faire comprendre aux passants d’une manière visuelle efficace l’impact de l’homme sur son environnement. Ce projet vise à donner à réfléchir sur nos modes de vie et nos modes de développement et leurs conséquences sur l’environnement au sein duquel nous évoluons. Si nous ne nous adaptons pas aux grands enjeux environnementaux auxquels nous devons aujourd’hui faire face, c’est l’extinction de notre propre espèce que nous provoquerons : « L’homme est un loup pour l’homme ».

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Comment as-tu choisi les lieux sur lesquels tu as collé tes travaux ?

Je souhaitais les coller dans un endroit assez passant dans le centre-ville mais je les voulais également  tous alignés pour que le projet ait plus d’impact. Ensuite, j’ai choisi de réaliser des collages pour éviter de dégrader les murs sur lesquels j’allais les poser, je recherchais plutôt des murs de bâtiments désaffectés ou des palissades afin de ne pas faire de « dégâts ». L’immeuble en réhabilitation à l’entrée du mail François Mitterrand correspondait à ces deux attentes.

Comptes-tu en produire de nouveaux, ou continuer dans une autre ville ?

Oui, j’y ai pris un certain plaisir et je ne compte pas m’arrêter là. Je pense que mes prochains collages se feront à Toulouse et la thématique abordée ne sera pas la même. Un peu plus dans l’esprit des cabinets de curiosités et de la taxidermie, je souhaiterais réaliser des chimères géantes (animaux non réels composées à partir d’éléments de plusieurs espèces), toujours avec la même technique à l’acrylique sur papier craft. J’ai également récemment découvert le travail né de la collaboration entre le paléontologue, J-B Steyer, et l’artiste M. Boulay, qui vise à donner des pistes sur ce à quoi pourraient ressembler les espèces animales qui peupleraient la terre dans le futur. Je pense donc aussi essayer de travailler sur ce thème-là.

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As-tu de nouveaux projets en tête dans la même lignée ?

Oui bien sûr, je réalise des choses sur le thème « Art & Biology », dessin , peinture quilling paper….

J’ai un blog qui présente ce que je fais :

http://agathe-bonno.wix.com/anamorphose

A voir sur les façades de l’immeuble Jean Nouvel, 9 rue du Mail François Mitterand !

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« Contre-Façade » par Aristide Gripon et Laurent Petitot

expo portes mordelaiseTout part d’une rencontre il y a quatre ans entre entre Laurent Petitot, aujourd’hui étudiant en 4e année aux Beaux-Arts de Rennes et Aristide Gripon, étudiant en 3e année en Arts Plastiques à l’Université de Rennes 2. Après quelques projets communs et une vision partagée des choses, ils décident tout naturellement de « mettre en relation » leurs travaux au sein d’un même espace. Rendez-vous à la Galerie du Praticable au 2 rue des portes Mordelaises pour découvrir leur univers et ce jusqu’au 21 juin. De nombreux travaux sont présentés autour du thème de la surface, de l’artifice et du superficiel. La mise en scène résonne avec le lieu d’accueil et le fil rouge de cette exposition en binôme est l’interrogation de la surface dans toutes ses dimensions. Aristide et Laurent jouent avec la superficialité des choses et la profondeur des fantasmes, ils les tournent et retournent, les exhibent et les malmènent pour tenter d’en extraire leur essence. On a souhaité en savoir un peu plus…Rencontre avec les deux artistes.

Avez-vous choisi de travailler ensemble sur le thème retenu (la surface, l’artificiel et le superficiel) ou l’exposition est-elle le fruit de deux interprétations juxtaposées ?

Aristide Gripon : « Cet axe de travail est celui que nous avons suivi chacun de notre côté durant nos quelques années d’études en Art (lui aux Beaux Arts et moi à l’Université Rennes 2 en Arts Plastiques). A vrai dire, nous ne nous étions pas rendus compte des similitudes entre ses sujets de réflexion et les miens, et c’est peu avant ce projet d’exposition que nous en avons pris la pleine mesure ».

Sans gâcher la surprise, peux-tu nous dire ce qui est visible à la Galerie ?

A.G. « Il y a des travaux de trois différentes « natures » présents dans l’exposition, tout d’abord mes peintures et les photographies de Laurent. Ensuite, vous pourrez retrouver tout ce qui est aménagement de l’espace, (à mi-chemin entre travaux et décors), fruit d’une installation commune durant les quelques jours de mise en place. Ces derniers permettent d’éclaircir le dialogue entre nos différents travaux. Une installation vidéo (conçue à partir de photographies mises bout à bout) et sonore est également visible au sous-sol, toujours sur le même thème.

Même si nos travaux ne sont pas esthétiquement très ressemblants, ils fonctionnent néanmoins conjointement car ce sont des images conçues et organisées, résultats de notre volonté de rendre apparent leur mode de fabrication, leur nature artificielle. Si nous devions faire une comparaison avec l’univers de cinéma, il s’agirait de montrer conjointement ce qui est filmé et le processus de production des images (plateau, moyens techniques…). Finalement, l‘envers du décor trouve sa place à côté du décor lui même ».

expo contre façade

Tu évoques le fait de jouer avec la « superficialité des choses » dans la présentation de l’exposition. Mais c’est quoi exactement ?

A.G. « En effet, oui, nous parlons de la « superficialité des choses », ce terme est très vague, et c’est l’effet que nous voulions donner au texte de présentation, nous n’avons pas cherché à décrire précisément l’exposition mais plutôt à rester dans le flou, et ainsi garder une large marge d’interprétation des travaux montrés. Certaines choses peuvent sembler « superficielles » de prime abord mais, parfois, il suffit de gratter un peu derrière cette façade plate pour accéder à ce qu’il y a d’enfoui plus profondément ».

Quelle est la prochaine étape ?

A.G. « La prochaine étape, c’est de continuer de travailler, encore longtemps « .

affiche expo

– Informations complémentaires –
Site d’Aristide Gripon
Site de Laurent Petitot

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Mermonte – Audiorama

a2885737322_2Les productions musicales actuelles auxquelles on peut attribuer le label « d’originalité certifiée » se veulent un renouvellement perpétuel des classiques au delà du consensus, puisant dans des sources jamais taries. Mermonte est un amas en amont, un sampling en acoustique, un massif d’interprétation et de réutilisation des genres à toutes les sauces. Inclassables donc. Et la complexité n’est absolument pas due aux nombres de musiciens : dix adeptes qui s’adaptent.

L’adaptation au sein d’un cadre qui se veut un fourmillement d’idées, parfois confuses, parfois extrêmement cohérentes, c’est le credo des Rennais de Mermonte. L’investigation funambule accolée à l’image toute propre d’un ancien souillé. On peut sentir par ce biais, au sein du dernier LP, Audiorama, un incroyable épanouissement de l’émotion sonore. L’album prend corps de manière organique, avec un travail monstre sur des percussions fines enveloppées de tons sourds, dissimulés. Le terme juste pour définir l’approche est l’incarnation : du chant (montées a capella, canons influents, fluidité des hauteurs et réverbes audacieuses – sa valeur n’est plus à prouver) aux dimensions profondes des guitares et basses qui ne sont pas sans rappeler un Tortoise évanescent, en passant par l’influence jazzy de la batterie aux contrastes déterminants face aux effluves lyriques de l’ensemble. L’orchestration se lit comme l’affluence du sang dans des organes piochés aux quatre coins du monde. Audience affectueuse envers la diversité : on pense obligatoirement à Beirut et ses cuivres décomplexés. De manière soudaine, les musiciens se plaisent à assumer leur aspect variété comme plaisir coupable. Domine alors une pop à la Two door cinema club, le mainstream en moins et l’esthétique sixties en mieux – à proximité des Moody Blues – passée au rouleau compresseur puis réédités en phasing sur des compos telles que « André Ludd ». La ponctuelle mise en demeure de l’acoustique pour laisser parler les synthés n’est pas un problème : L’épique est toujours produit, fait son effet et reste assez joli.

Audiorama est un « full album », sans arrêts prononcés, car c’est seulement la musique qui tient le rôle d’arbitre, ne se pliant jamais aux règlementations du changement de morceau. Attention cependant à ne pas se noyer dans cette multiplicité du contenu, bien que le contenant se révèle un guide hors-pairs : musique d’atmosphère, musique de film presque, un tendre éveil en stéréo. Memonte propose Audiorama comme représentation de la sonorité dans son essence même, par la capacité qu’elle a à captiver son auditoire à travers une complexité créatrice de sens.

http://mermonte.bandcamp.com

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Focus sur Emilie Curry ! De Curry Wurst à Epopée, c’est elle qui tient les rennes !

miroirImpossible de ne pas avoir entendu parler d’Emilie Curry si vous êtes à l’ affût des nouvelles pépites musicales de notre chère ville de Rennes… Sinon, pas d’inquiétude, séance de rattrapage ! La petite brunette à frange, rennaise de cœur et d’adoption, a su se faire connaître et reconnaître en participant à de nombreux projets autour de la musique électronique, sous toutes ses coutures. Depuis ses premiers pas d’étudiante en Art du spectacle, passant par les Formations d’Issoudun, flirtant avec la scène grâce à son groupe Curry Wurst, Emilie a pu explorer tous les aspects de la production musicale. Un riche parcours qu’elle nous raconte en répondant à nos petites questions…

Comment en es-tu venue à te spécialiser dans le domaine de la musique?

Quand j’étais étudiante, j’ai commencé à m’investir en tant que bénévole dans des festivals de cinéma (Travelling, le festival européen du film court de Brest) et puis, j’étais passionnée de musiques électroniques, je n’ai pas tardé à vouloir voir de plus près, tout ce qui touchait à l’organisation d’événements, de soirées.

En tant que brestoise d’origine, les premiers chez qui je suis allée frapper, c’était les Sonics, les organisateurs d’Astropolis, Matthieu et Gildas, j’avais 22 ans. J’ai fait un stage chez eux, ça m’a mis le pied à l’étrier. Leur bureau était situé Place Guérin, juste à côté de leur ancien magasin de vinyles et de fringues «Sonic Floor», là où ils organisent le Mix’n’Boules maintenant, pendant Astro. C’était le début des soirées SONIC au Vauban, avec le Sonic Crew qui assurait déjà les Warm Up, début des années 2000. Une sacré époque, le Vauban c’était mon QG. C’était juste après  qu’Astro se soit bagarré pour investir Keroual. D’ailleurs, il y a une chouette interview de Gildas et de Manu Le Malin qui résume l’historique du festival dans le docu réalisé, cet hiver, par Rennes TV.

Clairement c’est là que j’ai commencé à développer ma culture des musiques électroniques. En com’, j’ai appris sur le tas, un peu à l’arrache parfois, je ne comprenais pas toujours leur manière de travailler. Ça me fait bien rigoler maintenant et j’y repense toujours avec le sourire. Et puis, j’ai poursuivi en tant que stagiaire com’ à Barcelone, Passeig de Gràcia, chez Yann Dub, un brestois encore <3 ! Il était à l’origine du festival Astropolis et il avait ouvert un studio mastering / gravures de vinyles là-bas, Reverse.

Yann était très affable, très cultivé comme mec et j’ai beaucoup appris à son contact. En tant que tuteur, il me laissait pas mal de liberté et j’ai découvert Barcelone, j’ai fait la fête évidemment et participé aux manifs «No a la guerra». C’était dans le contexte de la guerre en Irak dans laquelle les espagnols étaient engagés… Ça m’a marqué. J’ai appris à me construire une carapace aussi, parce-qu’il avait son caractère le Yann Dub! Fallait se le coltiner parfois.

Peux-tu nous parler des groupes qui sont passés, ou font toujours partie d’Epopée ?

Dès le début d’Epopée, c’était en mai 2012, j’ai été contactée par les Superets. Ça faisait un moment que le groupe existait, c’est au moment de notre rencontre que tout s’est accéléré pour eux, en 2013.

Piranha est arrivé en juillet  2012, ainsi que Black Regent et Astrodynamics en janvier 2013. J’ai aussi bossé pour Vielspaß (label de la galerie DMA).

Depuis les Trans, je travaille pour DEAD. Ça a super bien marché au niveau des retombées médiatiques et on continue à bosser ensemble pour le développement. Ils ont sorti le 2nd EP « Verse » en avril. En écoute intégrale le 21 avril sur leur bandcamp !

Pour terminer, aujourd’hui, quand j’observe le parcours des Superets, par exemple, qui ont signé chez un tourneur et un label dans la foulée, je peux dire que je suis satisfaite de cette collaboration, du travail accompli. Il faut dire aussi que ce sont des chevaliers communicants, sorte d’armada des réseaux sociaux.

Comment se passe une de tes journées, à la tête d’ Epopée ? Tu es une vraie manageuse, j’imagine qu’elles ne se ressemblent pas, que c’est mouvementé !

Par exemple, pour une date de concert ou une sortie d’EP dont j’assure la promo : le matin, je commence par envoyer les communiqués de presse aux médias pour proposer de réaliser des interviews, de rédiger des chroniques, de diffuser des tracks, puis, je gère les relances, par mail, par tél, je notifie tous les retours dans un tableau pour faire des reports hebdo aux groupes. Je fais de la MÀJ de bases de données, des communiqués, des bios, des dossiers de presse. Avec les groupes, on fait la promo via les réseaux sociaux, bien sûr.

Tout est très planifié, c’est pas un secret, c’est un métier d’orga qui demande de la méthodologie. Ensuite, ça m’arrive d’accompagner les groupes quand ils jouent à l’extérieur. Sur place, je gère les médias locaux, j’invite des pros. Je vais aussi à la rencontre des pros au Printemps de Bourges, au MaMA, aux Trans évidemment!

Sinon, comme toute attachée de presse, je fais de la veille de ce qui sort dans la presse, sur les blogs, j’archive, je réalise les dossiers de presse. Ça m’arrive aussi de collaborer avec des graphistes pour assurer la mise en page de certains supports, pour que ce soit joli. Et ça, c’est le boulot du graphiste. J’accorde de l’importance à ça, je suis sensible à l’image, au visuel. Pour certains, ça peut sembler être un détail mais pas pour moi. Petite pub pour les graphistes, hop, allez visiter les sites de Maxime Roy et de Matthieu Debert aka Dub!

On voit que tu es hyper riche en expériences,  mais au niveau com’ dans le milieu professionnel qu’as-tu fait avant de monter Epopée ?

Alors, premières expériences en com’ pour Astro et Reverse (le studio à BCN dont je parle plus haut), j’ai été assistante de com’ pour une boîte de diffusion de supports de com’ qui checkait des campagnes d’affichage, du street-marketing dans le secteur du spectacle vivant mais aussi pour des marques de grande distribution. J’ai travaillé pour Electroni[k], devenu le festival MAINTENANT, sur plusieurs éditions, en com’, diff’, orga de soirées, coordination d’équipes. À vrai dire, c’est une période déterminante dans mon parcours. J’appelle ça L’Electroni[k]academy, dont Gaétan Naël est le chef de file, j’y ai appris énormément. Il y a aussi le « Vaisseau Mère », les Trans, en 2007, à l’accueil de l’ATM. Les Trans qui ont une place à part entière dans ma vie. Je n’ai raté aucune édition depuis 1999.

Hop, ensuite, j’ai fait un peu de prog de soirées pour Radio Campus Rennes avec Benjamin Le Baron et Benjamin Dierstein, j’ai été assistante de prod’ dans une boîte de booking, attachée de presse à Paris, dans une boîte qui gère les entrées dans les playlists de radios, on collaborait principalement avec des majors (Sony/Universal), j’ai été chargée de com’ et administration pour Danse à tous les étages, à Rennes.

Et attention, j’ai aussi été chanteuse et composé pour le duo Curry Wurst (photos ci-dessous), du nom d’un en-cas vendu dans les rues de Berlin, à base de saucisse ou de knacki géante, de ketchup et de curry. C’était entre 2004 et 2007. D’où mon pseudo, je m’appelle Tanneau en vrai. Un nom bigouden qui signifie feu, ardeur au combat, en breton ! Curry Wurst, c’était avec Tristan Wurst, qui continue à faire de la prod’. Dans le style électro clash, Gigolo records, EBM, new wave, on composait des morceaux sur Cubase et Yamaha RS7000, on était fan de Miss Kittin & The Hacker. C’est grâce à Guillaume des Disques Anonymes (LDA) et quelques potes de Morlaix qu’on a fait notre 1er concert. On n’avait pas franchement prévu de fonder un groupe. Entre autres, on a joué au 1929, c’était une cata technique d’ailleurs, mais je m’en fous, on y aura joué ! C’était il y a 1000 ans, l’apogée de myspace, autant dire la préhistoire.

Je crois que j’ai résumé là, j’ai l’impression d’avoir 150 ans, merci!

Un CV fort musclé ! As-tu beaucoup d’activités en plus d’ Epopée, à l’heure actuelle ?

Oui,  je suis l’animatrice de Télex, on a fêté les 5 ans l’année dernière. Ça demande de la disponibilité. À la base, l’émission s’appelait Nerds Can Dance, du nom des soirées organisées par Electroni[k] à L’Ubu, c’était le nom d’un blog aussi. Je diffuse principalement de la musique électro mais ça m’arrive de passer du rock, de la pop, c’est assez varié en fait. Je reçois des djs/producteurs, organisateurs de soirées, des groupes ; parfois les djs ou producteurs viennent mixer, jouer en live au studio. Je fais des capta sur des concerts, je réalise des itws d’artistes à Rennes ou dans d’autres villes, sur des festivals. Depuis quelques années, je mets en place des plateaux-radios live à Panoramas ou Astropolis, festivals chers à mon cœur.

Sur les 6 années de Télex, il y a eu pas mal de monde à co-animer avec moi, notamment, Marinette, grâce à qui j’ai débarqué dans Télex, aujourd’hui elle vit à Paris, elle mixe et bosse en com’ dans la musique, Mr Le Comte, le clavier dans Juveniles, Vincent Barbaud aka La Denrée, dj dans le collectif Digital Shaperz, qui chronique pour Midi Deux et Starwax Magazine, Luke Von Westen, programmateur des Crab Cake. On a aussi fait une spéciale Noël avec Noémie de TrackNArre Canal B. Cette année, la team est composée de Maxime Roy, il fait partie de l’équipe depuis plusieurs années et Vincent Le Hen aka Pif qui vient chroniquer de temps en temps ; c’est aussi l’animateur de «Tempo Tabou» sur RCR, chic émission musicale, intimiste. La radio, c’est très stimulant et je fais beaucoup de rencontres par ce biais. –>  Podcasts Télex

 

Quelles sont tes projets, évolutions possibles pour toi et Epopée ?

 Le développement de mon activité bien sûr, la multiplication des collaborations avec de nouveaux groupes (par forcément rennais), mais aussi avec des labels, des orgas d’événements, des gros contrats bien juteux. Ça fait partie de la prospection, c’est la prochaine étape. Organiser des soirées/concerts et soutenir les projets des amis, comme Le Hasard Ludique, c’est l’ancienne gare de St-Ouen, en pleine réhabilitation, qui se transformera en sorte de Lieu Unique et qui ouvrira ses portes en 2015 à Paris. Il y a aussi le festival Visions, organisé par le label Les Disques Anonymes (LDA) qui fait un travail remarquable, défriche des super groupes. La 1ère édition de Visions près de Morlaix, l’été dernier, a cartonné et les perspectives de la 2nde sont très prometteuses.

Sinon j’organise aussi des soirée avec Epopée. La 1ère,  Les Parties Épiques, chapitre #1 (visuel Maxime Roy) a eu lieu le 28 mai au B4 avec Merci Beaucoup (live), LG Rivales (dj set) et Marin Perot (dj set).

Rennes est ma ville d’adoption et j’y suis très attachée. Il y a eu des coupures mais grosso modo, cela fait une dizaine d’années que j’y vis. J’ai hâte de voir certains changements s’opérer en rapport avec la Culture. La politique de la Ville est bien trop frileuse à mon goût et je pense avoir envie d’y apporter des idées et un peu plus d’audace. Il y a une vraie demande, une volonté farouche de la part de certains de faire avancer, progresser les projets, cela se traduit par la diversité des propositions culturelles, la multiplication des événements mais avec un caractère un peu trop underground parfois, excitant certes, mais ce serait bien aussi de se dire que Rennes est fière de s’investir officiellement dans un style d’événements justement plus audacieux, enfin qui ont de la gueule. Sans vouloir comparer, de toute façon, ce serait bien inutile, je pense à notre consoeur « concurrente » Nantes qui pousse à l’émulation. Rennes et moi, c’est un peu comme un vieux couple, il faut maintenir la flamme.

Et comme Emilie fait les choses bien, elle vous a concocté une playlist de tracks qui ont jalonné son parcours pour se quitter… Merci Curry Curry !

533352_10150971929097436_1427370458_nEtienne Daho – Soleil De Minuit (Sombre Romance mix)
Röyksopp – What else is there? (Trentemoller remix)
Miossec – Recouvrance
Yuksek – Break ya
Télex – Moskow Discow
Fortune – Shadow (Tepr Remix)
Yelle – Le Grand saut
SBTRKT – Wildfire
Who Made Who – The divorce
Tim Paris Feat. Georg Levin – Golden Ratio
Gino Soccio – Remember
Tensnake Feat. Nile Rodgers & Fiora – Love Sublime (Duke Dumont remix)
Frank Wiedemann & Ry Cuming – Howling
Siriusmo – Femuscle
Sébastien Tellier – Cochon Ville
Phil Collins – I’m not moving (idjut edit)
Les Rythmes Digitales – Sometimes 
Beck – Tropicalia 
Radiohead – Subterranean Homesick Alien 
Principles Of Geometry – A Mountain For President 
Zoot Woman – It’s automatic 
Blondes – Elise 
Laurent Garnier Feat. LBS crew – Jacques in the box
Ellen Allien – Magma (The MFA remix)
Poolside – Kiss me forever
Theo Parrish – Falling up (Crag Craig remix)
Linstrom & Todd Terje – Lanzarote (Diskjokke remix)
Chromeo – Bonafied Lovin (remix Yuksek)
Minitel Rose – Stay
Alan Braxe & Fred Falke – Intro
Clarens –  Trust

 

 

 

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Agenda de la semaine (Du 3 juin au 8 juin)

Rennes à coup de cœur vous propose une sélection des rendez-vous musicaux et artistiques à ne pas manquer cette semaine (Du 3 juin au 8 juin).
girl...Girls Names + Marble Arch – mardi 3 juin à partir de 20h30 -Lieu: Mondo Bizarro, Rennes 

GIRLS NAMES
Belfast /// dark indie rock / post-punk

Les morceaux sombres du dernier album de Girls Names, sorti en 2013 sur Slumberland, ne manquent pas de leur valoir quelques comparaisons avec Echo and The Bunnymen ou disons Joy Division, quand le précédent, plus garage, rappelait assez les Crystal Stilts.

Des noms de filles à la pointe de compas dans le bois des grandes tables de bibliothèques

MARBLE ARCH
Rennes /// coma pop

Un garçon fabrique 11 morceaux faits de claviers, de guitares, de boîte à rythme, c’est pop, l’ensemble est nommé « The Bloom of division », on dit que ça vient du shoegaze et il semblerait que ça aille vers un coma avec plein de lumière dedans.

Tout ça se passe au MONDO BIZARRO à pied, en vélo, en vélo-star, en bus (lignes 5 arrêt Rochester ou 9 arrêt Europe)…

apérucheApéRuche #11 : Poppy, robot open source – Mercredi 4 Juin à partir de 15h – Lieu: La Cantine Numérique Rennaise, 46 bd Magenta, Rennes 

Le robot open source Poppy est un projet développé par l’INRIA de Bordeaux et vise à concevoir un robot humanoïde afin de comprendre les mécanismes d’acquisition de la locomotion et du langage chez l’homme et les interactions homme-machine.

Cette approche originale, fondée sur des outils logiciels et matériels libres a également pour but de promouvoir des usages éducatifs, artistiques, issus d’une démarche initiale scientifique.

Les concepteurs Pierre-Yves Oudeyer et Matthieu Lapeyre nous présenteront cette innovation unique et nous permettront également d’aborder plus largement le thème de la robotique open source à l’aide d’exemples complémentaires.

stonebirdsSTONEBIRDS // ROUGE COMA – Mardi 4 juin à partir de 21h – Lieu: Le B4 bar, Rennes

STONEBIRDS (Stoner / Sludge du Kreiz Breizh)
Ils repartent en tournée et nous font le plaisir de repasser nous voir !
Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un extrait de leur dernière chronique dans Désert Rock :
« Ces derniers ont écouté, assimilé et digéré ce qui se fait de mieux outre-atlantique et leur musique suinte du Slo Burn et du Sixty Watt Shaman par tous les pores. L’excellent « Red Lights » aurait d’ailleurs pu faire partie des compos du combo du Maryland (on croirait même entendre par moment Dan Soren sur ce titre). Et quand le trio ralentit lourdement le tempo à la manière d’un Down (« Outro Drama »), il fait encore mouche. Groove, gras et headbanging sont donc au rendez-vous… et c’est bien ça le plus important. Les Stonebirds se posent comme un sérieux représentant du stoner « old school » made in France et raviront les amateurs de pachydermisme velu et plombé. »

ROUGE COMA (Doom / Post Metal de Rennes)
ROUGE COMA est né à Rennes septembre 2012, avec Flavien ([kataplismik]) guitariste, et JC, le batteur (Gesar Khan /Ex-Worm Eaten), rejoint ensuite par Kevin (Krabben In Lake / ENGINe …) et Ludo (Ex-Worm Eaten).
Ils n’hésitent pas à brasser les styles, leur musique oscille entre le doom, le sludge, post métal. Des références ? Oui, et pas des moindres, on peut penser à Neurosis ou encore Godflesh. C’est donc un tout jeune groupe, qui vient de sortir son premier EP, « Redemption », et qui nous offre son premier concert !

marabout bout de ficelleLancement 1/2#10 – Vernissage exposition Marabout, bout de ficelle – Jeudi 5 juin à partir de 18h30 – Lieu: Bon accueil, 75 canal saint Martin, Rennes  

Laure Boer, Anne-Pauline Mabire, Lucie Pindat et Chloé Thomas ont le plaisir de vous inviter au lancement du nouveau numéro de 1/2, le jeudi 5 juin à partir de 18h30 au Bon Accueil.
A cette occasion, le collectif vous présente Marabout, bout de ficelle, l’exposition « compte-rendu » de l’élaboration de la revue.

+ Live video 1/2
+ Marc de Blanchard, Dj set Musiques alchimiques & video-mapping

dahbahbakra
DAKHABRAKHA – SINGE CHROMÉS – WILKIMIX – Jeudi 5 Juin à partir de 20h – Lieu: Ubu, Rennes

7 déc. 2013, des images de la place Maidan à Kiev, haut lieu de la contestation au régime de Viktor Ianoukovytch, défilent en fond de scène dans le Hall 3 du Parc Expo. 4 silhouettes coiffées et vêtues de costumes traditionnels font alors leur apparition sur le plateau. Les trois femmes et l’homme qui composent DAKHABRAKHA nous saisissent et nous invitent à une transe acérée, tendue et dansante. Les quatre musiciens triturent le folklore ukrainien, y mêlent djembé, violon et zgalevka.

Voir le concert aux #Trans2013 :

Derrière SINGE CHROMÉS se cache un poète, musicien, plasticien à l’identité changeante mais au talent infiniment précieux : Denis Scheubel.
Il a fait son irruption sur la scène rock française en 1996 avec le disque Big Mini. En 2014, fidèle à des relents new wave purifiés des calculs revivalistes, il ravive une poésie noire, aiguisée comme une guillotine portative, capable de réveiller les morts, Bashung en tête.

1988DEMI MONDAINE + MY SLEEPING DOLL – Jeudi 5 Juin à partir de 20h30 – Lieu : 1988 Live Club, Rennes

Demi Mondaine, c’est une attitude et un son très chic et punk à la fois, une âme sauvage, sensuelle et sans concession.
Le dernier EP s’appelle « Private Parts », du nom de l’inédit des Stooges qu’Iggy Pop a offert à la chanteuse.
Une voix rauque, violente et déchirante, nuancée d une extreme tendresse. Le son de guitare du charismatique Mystic Gordon est acéré et sexuel, la rythmique des 2 femmes basse/batterie aiguisée, groove et serré.
Demi Mondaine est envoutante, femme au corps ravageur, qui ne se lasse d’en faire une arme.
On attend l’album mi-mars 2014 au nom d « aether » et produit par Edith Fambuena (les valentins/Daho/Bashung).

Des arpèges cristallins, une voix habitée, tel est le point de départ du voyage proposé par My Sleeping Doll, chanteuse-guitariste entourée depuis peu par des musiciens de la scène rock rennaise (Mermonte, Trunks, Korkoj). Cet univers aux accents mélancoliques où se mêlent les ombres de Portishead, Cat Power et les ballades shoegaze de My Bloody Valentine, fait jaillir d’une lueur singulière l’intensité et la fragilité des émotions.

lord paramaour
Afterwork Lord Paramour – Vendredi 6 Juin à partir de 19h – Lieu: Le champ Jacquet, Rennes

Il fait beau , cest la sortie du disque de Lord Paramour , Good music et petits fours c’est le retour des « Groove Afterwork  »
Après une petite pause , on se donne rendez vous le 6 juin pour feter le soleil, la sortie du disque de Lord Paramour ( le dernier Projet d’ Ajax Tow & Dj Marrrtin ) album en ecoute iciet bien sur des petits fours avec une touche indienne , par leur grand chef Guillaume !!!

time tunnel

Time tunnel – Vendredi 6 Juin à partir de 19h – Lieu: 1675, 75 rue Legraverend, Rennes

Après une première soirée ensemble marquée par une sélection musicale éclectique et efficace, les deux compères remettent ça ce vendredi au bar le 1675.
Au programme, toujours de la musique électronique allant de la house de Chicago de la fin des années 80 à la techno la plus contemporaine.

Comme toujours, un seul objectif : donner autant de plaisir qu’ils n’en prennent!

¤ Dj Jaz (Rave On)

Musicien touche à tout Issu du milieu underground depuis 15 bonnes années, a fait partie du collectif Propaganda, Dj Jaz a fait danser les foules aux 4 coins de l’Europe et fait vibrer les murs de salles mythiques tel que le Gibus, la Loco, le parc expo et le Zenith. Dj Jaz à créer l’association Rave On sur Rennes dans le but de promouvoir, produire et rassembler divers artistes (graffeur, dj’s, live set, performers de tout bord…). Ces sets « minimal techno » teintés de touches acid et groovy ne laisseront pas vos tympans indifférents, votre corps se secouera frénétiquement : vous sentirez monter sa musique dans chaque recoin de votre colonne vertébrale.

¤ Inzpector Tanzi (Juicytronics)

C’est un des membres fondateur du sound system JUICYTRONICS. Réputé pour l’éclectisme de ses sets, il est aussi bien capable de jouer de la disco comme du gabber en passant par la acid house, le breakbeat, l’italo et la synth-wave.
C’est un passionné de musiques électroniques depuis plus de 10 ans. Constamment à la recherche de nouvelles pépites, qu’elles soient vintage et millésimées comme primeurs.
Son seul objectif, prendre autant de plaisir derrière les platines qu’il en donne sur le dancefloor.

b#3

BARGAIN #3 – Samedi 7 Juin à partir de Minuit – Lieu: Secret place, Rennes 

Bargain #3 ▶ORGUE ELECTRONIQUE

Avec plusieurs tournées aux USA et deux au Japon, Brian Chinetti a trimbalé son bagage musical à travers le monde. Ses productions sont connues pour séduire quiconque ayant un intérêt réel pour l’électro dance music. Bien que ses premiers releases soient plus axés minimal electro-trip, et que les tracks qu’il a réalisé pour divers compilations soient définis comme étant une électro disco aux accents morbides, il s’abandonne d’avantage pour ses dernières expérimentations à une Chicago house plus délicate, presque émouvante.
Loin de chercher à recréer un son particulier, Orgue Electronique choisit des bits et des morceaux afin de les transformer de façon subtile à l’aide de techniques analogiques.

Bargain #3 ▶FRE2K

Freek, souvent prononcé à tort « Freak » dans l’Anglosphere (le « Tox » ), entretient une relation obsessionnelle et constante avec la musique. Gamin déjà, fourré dans la collection de disques des années 60-70 de son père, écolier ensuite en engloutissant son maigre argent de poche dans l’ électro, le rap, le le rock, puis adolescent lors de l’émergence de la new beat, l’acide house, et de la techno où Fre2k est le témoin mobilisé et ébloui du développement de cette scène. En conséquence de cette révolution de la musique électronique Freek et ses amis ont l’occasion de jouer lors de la première Z-bomb party organisée en 1993.
Fre2k se fait très vite un nom avec son premier release sur l’infamous label Monomom, suivi ensuite par d’autres releases et collaborations sur des labels tels que Z-Bomb, KX-Starter, TDK, Bunker-Records, Eat-Concrete, Narcosis etc….
Passionné et digger depuis vingt ans Fre2k couvre un spectre large de styles musicaux en tant que dj et producteur : acid, techno, disco, wave, industrial, psyché, rock, and rhythm&blues.

Bargain #3 ▶FRANÇOIJAK

Boss du label Vielspaß et organisateur des soirées Bargain à la galerie DMA, FrancoijaK est dj/promoter depuis les années 90 et passionné de musique électronique des eighties: digital électro punk, techno, discowave, new beat, acid house.. Ses sets, Vinyl only, fusionnent les genres et les époques dans une énergie de 808 béats, claps, cowbells, synthés et voix en délivrant une musique puissante, énergique, mais aussi colorée d’une atmosphère dark et mélancolique. Sous le nom de Boccaccio, Francoijak et Isolator viennent de signer un remix pour le label allemand Emerald & Doreen et préparent un 4 titre pour l’hiver 2014

Bargain #3 ▶EVA PEEL

Surfant depuis plus de dix ans hors-pistes entre musique, art & écriture, Eva Peel a démarré comme journaliste free-lance pour Time Out, Coda puis Tsugi, parcourant les scènes électroniques émergentes afin de rendre compte de l’actualité chaude des cultures digitales. L’engouement pour cette musique l’amène à la pratique du Djing et la création de la structure We Love Art en 2002 qu’elle quitte en 2005. Féru d’images, Eva joue parfois avec la caméra réalisant notamment un documentaire sur la scène de Détroit et quelques reportages musicaux (cf Detroit 2001/Daily Motion), elle s’entoure de VJs et réalisateurs vidéos. Le son comme raison d’être, elle le compose avec plusieurs musiciens, tout d’abord Mike Theis (Gyrls) puis Yann Richard avec lequel elle co-fonde Theremynt. Un projet entre space disco, new wave et autres déviances électroniques. Leur premier LP Space Control sort en 2012 sur le label Neopren, puis un maxi Robotique de l’Amour verra le jour en 2014 avec des remixes de Dombrance, Acid Washed et GYrls.
Derrière les platines, son goût pour les productions hors des sentiers battus l’amènent à la création du collectif Deviant Disco en 2013.

tir
LA TIR PRÉSENTE SA FORME LONGUE (Théâtre d’impro) – Samedi 7 Juin à partir de 20h30 – Lieu : Le Jardin Moderne, Rennes

Pour fêter la fin de saison, la TIR (Troupe d’Improvisation Rennaise) revient au Jardin Moderne ! Après le Deus ex Machina des années passées, venez découvrir sa nouvelle forme longue d’improvisation théâtrale. Pendant plus d’une heure, des personnages vont prendre vie sous vos yeux… Ils ont tous un passé qui les hante ou les réjouit, un présent qu’ils vivent chacun à leur manière et un futur… Mais de quoi sera-t-il fait ? Pour le savoir, rendez-vous le samedi 7 juin !

arithmetic
Arithmetic Open Air : Deeplomatie / D-Haze / Fox – Dimanche 8 juin à partir de 15h – Lieu: Le café des Champs Libres, Rennes 

Deuxième session aux Champs Libres de la saison. L’année dernière nous invitions Jankola à venir jouer en back to back avec TM Willy du duo Deeplomatie. Cette fois ci c’est le duo nantais au complet qui nous fait le plaisir de venir jouer à Rennes. Nous invitons aussi D-Haze, jeune parisien qui vient de rejoindre, il y a peu, l’équipe du Fox Parisian Crew.

Deeplomatie est un duo de djs nantais, l’un a participé à la mise à jour des soirées techno nantaises en s’investissant, à l’époque, au sein du crew Nobody’s Virgin, l’autre a fait ses armes auprès du collectif Fragil Musique. Ayant tous deux une vision similaire du type d’atmosphère à créer lors d’un mix, c’est tout naturellement que ce duo s’est formé. Leurs sets tachent de mettre en avant leur conception de la musique : tout est affaire de deepness : qu’ils s’efforcent de trouver aussi bien dans la house que la techno (la plus brute). On s’attache souvent à essayer de déterminer la propriété de la house : est-ce celle de jack? la votre? la notre? Une chose est certaine, ils vous feront entrer dans la leur.

D-Haze est un amoureux du vinyle, c’est lors de nos premiers open air qu’il était venu nous faire vibrer sous le soleil des Champs Libres. Depuis la dernière fois qu’on l’a accueilli, ce jeune parisien plein d’énergie, a rejoint le Fox Parisian Crew, fondateur des soirées Currywürst (Paris / Lyon), au cours desquelles il a eu l’occasion de jouer avec des artistes de renom : Santé, Anna Wall, Italoboyz, Gwen Maze… Pour cet opus, il nous rejoint tout droit de Lyon où il jouera aux côtés de Sian, le boss du label Octopus Records. Autant vous dire qu’il a hâte de partager sa sélection house, deep, disco, aux Champs Libres, qu’il affectionne tant.

chateau d'apigné
GARDEN ● Château d’Apigné w/ Fulbert – Vince & Bojack – Rosehip – Fox – Bre.Tone Dj’s – Dimanche 15 Juin à partir de 13h – Lieu : Château d’Apigné Rennes

Le Château d’Apigné et l’associaton Bre.Tone vous présentent la GARDEN, le nouveau brunch électronique rennais !

Venez vous restaurer dans les jardins du château en profitant de la musique de Dj’s finement sélectionnés pour vous faire groover toute la journée !

Fulbert – Rawthenticity

Jeune artiste français talentueux, Fulbert fait ses débuts sur le label Local Talk, avec son très remarqué ‘Garden State 92’ EP’. Depuis il enchaîne les sorties et les remixes et a lancé son label ‘Rawthenticity’.
Grand passionné de House et de Techno, ce collectionneur affiné n’attend qu’une chose : partager ses nombreux disques avec son public lors de ses Dj sets.

Vince & Bojack – Collectif Dansons Paris

Résidents du collectif Dansons Paris, Vince & Bojack ont récemment partagé les platines avec Malin Génie, Dj Steaw, Zadig ainsi que les Dj’s de la Mamie’s et du Wrecka Spinnazz Club.
Ces deux potes passionnés du vinyle sont principalement influencés par la Deep House des 90’s. Leur collection est aussi diversifiée que qualitative, entre raretés et disques oubliés, le tout mixé avec simplicité.

Rosehip – Sodasound

Jeune producteur et Dj originaire du sud-ouest de la France, Rosehip est la nouvelle recrue du label Sodasound. Il est en préparation active de son premier EP prévu pour l’été. Influencé par des artistes comme Metro Area, James Murphy, Para One ou encore Joy Division, ses Dj sets dépassent les frontières de la dance music.

Fox – Arithmetic

Résident des soirées Arithmetic, Fox vous fera partager son amour pour la House et la Techno en dégainant ses plus belles pépites.

Bre.Tone Dj’s
Les Dj’s de la Team Bre.Tone participeront logiquement à la fête en jouant leur fine sélection de disques House/Techno.

Brunch préparé par le chef du Château d’Apigné sous forme de buffet sucré / salé de 13h à 15h30.

Le Château d’Apigné est situé sur la commune de Le Rheu à 3 km de Rennes.
Nous vous conseillons de prendre la route de Lorient (N24) jusqu’au panneau indiquant ‘Moulin d’Apigné’, tournez à gauche au feu (D129) et suivre les indications ‘Château d’Apigné’.

Rennes à coup de cœur vous fait gagner 10*1 places pour l’événement tentez votre chance en vous inscrivant à la newsletter et en envoyant un email à : contact@rennesacoupdecoeur.fr, objet : Garden Party#1 

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ARITHMETIC : Baaz / Janeret / Ringard

arithmetic

 

 

 

 

Pour leur troisième édition, Arithmetic nous a encore entraîné dans cette merveilleuse boîte de nuit : le Baron. Attirant par sa grandeur, permettant un meilleur dancefloor, offrant de la diversité, puisque le deuxième étage diffusant une musique plus commerciale et industrielle restait ouvert. Mais passons sur les détails, puisque pour l’occasion Arithmetic avait programmé avec soin trois artistes intéressants. Leur acolyte Ringard, qui n’est plus à présenter sur la scène rennais (et que nous connaissons bien chez Rennes à coup de cœur), Baaz dj et producteur berlinois, et pour clore  le show, Janeret dj parisien, venu endiabler le dancefloor rennais pour l’occas’. Retour sur une soirée diaboliquement deep-house…

Lorsque minuit sonne, Ringard« aka Baptiste Letertre » pour les retardataires – démarre la soirée accompagné de ses nombreux vinyles. On connaît la chanson, Ringard c’est de la House c’est pour ça que cela s’appelle comme ça … Avec son dernier EP remarqué « Il Capitano », sorti il y a quelques mois, difficile de le rater dans la capitale bretonne. Tantôt dj, tantôt organisateur de soirées et véritable hédoniste des soirées deep-house, house, raw et j’en passe. Une semaine après cette soirée Arithmetic, il a notamment joué aux côtés du label parisien DKO. Président de l’organisation Raw, qui a d’ailleurs fait bon effet ce dernier week-end à l’Ubu, il semble donc aussi à l’aise comme organisateur que derrière sa platine. Le « Master of Ceremony » démarre la soirée avec un dancefloor quelque peu vide, qui se remplit au fur et à mesure que le temps s’écoule pour terminer avec un public très enjoué.

Environ deux heures après, Ringard laisse la place à la tête d’affiche Bastian Volker, communément appelé Baaz. Ce producteur et dj suisse (basé à Berlin) a notamment signé sur Quintessentials, grand label anglais où figure des grands noms de deep et raw house music, tels que Toby Tobias et Alex Agore… Il n’en est pas à ses débuts, que ce soit au niveau de la scène internationale que dans la capitale européenne de la fête. Il a débuté en 2007 avec « Granular Senses EP » sur Sthlmaudio Recordings. En 2012, son EP «Judy’s Bass », avait été très bien accueilli. Quelques mois plus tard il lançait sa propre structure, Office Recordings. De passage à Rennes, il vient donc nous régaler à coup de deep house allemande. Pour les amateurs plutôt « minimaliste » et « puriste » c’est une aubaine. En revanche, pour les plus mélodieux et les plus « old school » d’entre nous, c’est un peu moins ça.

 Enfin Baaz laisse la main à Janeret. Du haut de ses 23 ans, cet artiste que nous pensions émergeant n’est en fait autre que le co-fondateur du label Flyance records. Grand amoureux, et producteur de deep house – tant inspiré par la scène new-yorkaise que par des producteurs de Detroit ou de Berlin – Janeret caractérise sa musique comme un mariage de deep house, techno et dubtech. Remarqué avec une sortie sur le label Basic Groove de Shane Linehan, il a aussi signé chez Courtesy of Balance. Il s’est donc vite fait un petit nom sur la scène parisienne. Ce n’est donc peut-être pas un hasard si ce jeune artiste clôture la soirée Arithmetic. Après une ambiance made in Berlin, Janeret nous ouvre l’orchestre d’un mix plus rythmé. Inattendu, très reboostant, son mix, il nous emporte et semble déjà nous envoyer valser dans tous les sens. Oscillant entre les trois styles musicaux qu’il aime mélanger, son set démarre tout d’abord avec une séduisante deep-house. Un style qui semble convenir à ses débuts de mix, pour ensuite partir un peu plus loin, sans bien évidemment tomber dans un « délire techno brutal » comme il a pu nous le préciser. Une performance avant tout  « mentale » plutôt que rythmique, tout en gardant des « nappes et des petits synths deep ».

Cela fonctionne et on se prête à voyager, tout comme le public aussi excité que réceptif. C’est donc avec joie qu’il nous emporte jusqu’au petit matin, nous laissant très satisfaits. On en redemande encore.

Heureusement, Arithmetic remet le couvert, ce dimanche 8 juin.

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