White Car Nation est un groupe de grunge/alternatif qui évolue sur la scène rennaise depuis maintenant plus de deux ans. Composée de trois membres complémentaires et passionnés, la formation propose une musique brute et touchante à la fois qui nous dépeint avec justesse et amertume le désenchantement de la société moderne. Rencontre avec Seb, guitariste – chanteur, et Simon, bassiste – choriste du groupe.
-De quand date la formation du groupe ?
S & S : Elle date de février 2011, avant on était dans un autre projet qui s’appelait Numerus Clausus, beaucoup plus folk que ce qu’on fait aujourd’hui. On a remonté White Car Nation à trois parce qu’il y avait une bonne osmose entre nous et qu’on avait des envies musicales communes. A partir de là on s’est lancé dans quelque chose de plus brut, de plus violent, qui nous correspondait mieux.
-Quelle était votre motivation principale en montant ce projet ?
S & S : Faire ce qu’on avait envie quand on en avait envie, c’était vraiment ça. Faire une musique sincère, qui nous plaise, qui nous parle, qui nous ressemble.
-Une explication à fournir à propos de ce nom « White Car Nation » ?
S & S : Alors ça vient de « carnation » qui veut dire « les œillets », et aussi « White Car Nation » : la nation des voitures blanches, en référence à l’uniformisation des masses.
-Comment définiriez-vous votre style musical et quelles sont vos influences ?
S & S : A la base notre musique se rattache clairement au courant grunge et alternatif, tout ce mouvement du début des nineties… Mais après les influences plus folk/pop de Simon ou métal de Luc apportent aussi d’autres nuances à notre musique. Pour les groupes qui nous inspirent, on se retrouve pas mal autour d’Alice in Chains, Mudhoney, Tad, Sonic Youth, Nirvana bien sûr, The Smashing Pumpkins… Après on a aussi des références plus personnelles propres à chacun d’entre nous.
-Qu’avez-vous sorti comme supports physiques jusqu’à présent ?
S & S : Alors on a d’abord sorti dès le lancement du groupe une démo 5 titres principalement destinée au démarchage, « Dead End Street », et ensuite on a sorti un EP 2 titres, « Out of The Rainbow ».
-Quels sont vos projets à venir en termes d’enregistrement ?
S & S : On est en train de se pencher sur un album, il devrait contenir 10 titres et sortir pour fin 2013 normalement. On va l’enregistrer avec Yann d’In A Nutshell.
D’ailleurs on a aussi fait un featuring sur la chanson « The More I Learn » qui figurera sur l’album d’In A Nutshell dont la sortie est prévue pour octobre 2013.
-Et en termes de concerts ?
S & S : On fait encore une date le 21 juin à Avranches, puis après on se pose un peu pour vraiment se concentrer sur la préparation de l’album. On voudrait aussi prendre du temps pour constituer une équipe autour de nous, pour l’instant on a simplement un ingé son, ça nous a déjà énormément apporté, mais maintenant il nous faudrait aussi d’autres personnes, notamment un tourneur, parce que c’est compliqué de tout assumer tous seuls. Le démarchage c’est pas forcément trop notre truc, du coup si quelqu’un était intéressé pour s’en charger, c’est clair que ça nous simplifierait les choses. Ensuite l’idée bien sûr c’est de s’exporter de plus en plus loin dans le Grand Ouest et progressivement au-delà, ailleurs en France et à l’étranger.
-Avez-vous des souvenirs de concerts particulièrement marquants ?
S & S : Notre dernière date à l’Etage du Liberté pour les demi-finales d’Emergenza samedi 4 mai dernier ça reste vraiment un bon souvenir… une belle salle, du monde, de l’ambiance, du bon son… on a carrément pris notre pied !
-Quelles sont les bars, salles, lieux où vous aimez bien jouer/trainer à Rennes ?
S & S : Il y en a plein… ! Entre autres le Ty Anna, le Sympatic, l’Aeternam, le Mondo Bizarro… Et la salle où on aimerait vraiment jouer et qu’on n’a pas encore eu l’occasion de faire c’est l’Antipode.
-Y-a-t-il des assos rennaises que vous appréciez et/ou auxquelles vous êtes liés ?
S & S : Fuck Off Prod ! On a déjà fait un concert avec eux et on devrait en refaire bientôt normalement…
-Quels sont les groupes avec qui vous avez des affinités particulières sur Rennes ?
S & S : Il y en a vraiment beaucoup mais pour les plus proches on va citer In A Nutshell, Phonoclub et Olympia Fields, parce que ce sont de supers potes et ils ont un peu la même vision de la musique que nous, faire ce qu’on aime avant tout et ne pas chercher à tout prix à se plier aux codes esthétiques du moment…
-Le mot de la fin ?
S & S : Keep on grungin’ !
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