Here’s the Spheres ;P aux Champs Libres

C’est le 19 avril qu’une petite foule de Rennais s’est pressée aux Champs Libres, pour le vernissage d’Antoine Dorotte. Ses installations « répondent à un besoin d’ouvrir notre regard sur l’architecture à d’autres mondes », explique Roland Thomas, directeur des Champs Libres.

Antoine Dorotte, graveur et sculpteur, a déjà été exposé dans l’espace d’art contemporain 40mcube, exposition avec laquelle on peut désormais faire le rapprochement avec ses installations aux Champs Libres, notamment The Bloom from Shop of Horrors (faisant cependant seulement 2,50 mètres).

Pourquoi Here’s the Spheres ;P ? Selon l’artiste Quimperois, « si la syntaxe est hasardeuse, ce qui compte c’est la boucle ». Il s’agit en fait d’un jeu de mots : ajoutez le S du pluriel et le P de l’émoticône à here’s, vous obtiendrez le mot SPHERES.

Ainsi, si vous entrez prochainement aux Champs Libres, vous tomberez sur deux installations ; la plus visible, Una Misteriosa Bola, mesure 5 mètres de haut et 5 mètres de diamètre pour 1,8 tonnes. Elle est destinée à changer de teinte en fonction de l’environnement et du climat, et est entièrement recouverte d’écailles de zinc, tout comme la deuxième, Bulbulux. Cette dernière, quoiqu’un peu moins imposante, reprend le même principe de construction. Elle est en hauteur, comme suspendue au plafond de l’Espace des Sciences. Néanmoins, il s’agit plus d’un système de coulure que de gravure sur écailles. Il est d’ailleurs possible d’observer ces coulées sombres de plus près depuis le premier étage. Ces deux œuvres peuvent, entre autres, nous rappeler une fleur de lotus, une plante carnivore ou encore un pangolin (mammifère proche du reptile).

Le principe de l’exposition est donc d’instaurer un dialogue cohérent entre l’architecture du bâtiment et les installations ; ainsi, pour Bulbulux, Dorotte a repris le principe de l’espace en traversant un autre, ce que l’on peut observer avec l’Espace des Sciences et la Bibliothèque traversant le plateau du musée.

Una Misteriosa Bola, déjà réalisée en 2011, a été présentée pour la biennale d’art contemporain d’Anglet. Quant à Bulbulux, elle a été conçue spécialement pour les Champs Libres, et « se greffe sur l’architecture du bâtiment, en revêtant toujours un bardage d’écailles ».

Pour ceux et celles qui auraient raté ce vernissage, n’hésitez pas à y faire un tour ! Una Misteriosa Bola est en exposition jusqu’au 20 octobre 2013, et Bulbulux jusqu’à mars 2014. des visites sont également prévues, pour vous expliquer en quelques mots les intentions d‘Antoine Dorotte sous différents points de vue.

– Les Champs Libres –
10, cours des Alliés
35000 RENNES

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Author: rennesacoupdecoeur

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