Phonoclub c’est un groupe composé de quatre musiciens, Yann au chant et à la guitare, Sylvain à la guitare et au clavier, Franck à la basse et aux chœurs et enfin Edouard, le batteur. Nous sommes allés à leur rencontre un lundi soir, afin qu’ils nous parlent un peu d’eux et de leur univers musical. Retour sur un groupe très sympathique et assez bavard avec qui nous avons eu le plaisir de discuter autour d’un verre !
Bonjour à tous et merci d’être venu ce soir ! Donc tout d’abord pouvez-vous nous dire comment a démarré votre groupe ?
Yann : Alors ça a démarré par les petites annonces sur meetic (rires) ! Non mais en fait il y a des petites annonces de musiciens sur Internet et je cherchais à monter un groupe avec un bassiste, un guitariste et un batteur. J’ai tout d’abord rencontré Sylvain, on habitait tous les deux à Chantepie donc on se voyait souvent, et on a réellement trouvé chaussure à notre pied en se rencontrant, on avait les mêmes goûts musicaux et les mêmes influences rock. Puis on a mis un peu de temps à trouver notre batteur, au final on a joué pendant un an et demi avec lui et récemment on s’est séparé en tout bien toute entente pour des raisons de disponibilité. Du coup on a une nouvelle formation depuis octobre. Le groupe existe depuis maintenant trois ans, on s’est rencontré fin 2009.
Y a t’il une signification particulière à Phonoclub ?
Yann : On va laisser les gens la trouver….
Sylvain : On a donc décidé de chercher un nom particulier qui n’existe pas dans le dictionnaire. Phono pour nous c’est le disque comme les phonographes et puis club c’est le groupe, cela nous représente. Phonoclub c’est un mot composé de trois syllabes, ce n’est pas trop compliqué, et il peut être compris en anglais comme en français.
Quelles-sont vos influences ?
Franck : Moi j’ai plus des influences rock, je suis un petit peu plus vieux, j’ai donc une couverture de chant musical un peu plus large. Mes goûts se rapprochent plus de Radiohead ou Blond Redhead. Avant j’écoutais plutôt du gros son, maintenant j’apprécie plus les sons mélodiques. Cela ne m’empêche pas d’écouter un peu de tout, sauf de la musette ! (rires)
Sylvain : Nous avons des goûts musicaux différents mais tout se rejoint finalement ! Nous avons chacun des attraits particuliers. Sauf qu’on ne s’entend pas sur les Beatles et U2 !
Qui écrit les textes et où trouvez vous l’inspiration ?
Yann : C’est moi qui écris les textes, c’est pareil il y a une histoire de sonorités dans ce que j’écris. Il y a certains textes qui sont très subjectifs et je vais sans doute être le seul à les comprendre. Mais mes textes sont toujours très imagés, il y a des histoires particulières pour chaque et j’essaye aussi de faire passer des sentiments à travers eux. Pour moi dans chaque chanson on retrouve une ambiance, un état d’esprit. Finalement c’est plutôt abstrait et cela laisse beaucoup de place aux rêves.
Et pourquoi avez-vous décidé de chanter en anglais ?
Yann : Tout ne sonne pas aussi bien qu’en anglais ! (rires) Moi j’aime bien le chant français, mais je trouve cela dure à écrire, je ne me sens pas capable de le faire. On ne peut pas se cacher derrière du français, tout ce qu’on dit est tout de suite compris ou mal compris alors qu’en anglais la musique est entendue dans son ensemble. C’est comme traduire du Radiohead, on ne comprend pas vraiment où il veut en venir dans ses paroles ! (rires)
Franck : Il faut aussi être bon et avoir des textes impeccables. C’est un exercice assez difficile. On peut aussi vite être comparé à Noir Désir, Bertand Cantat avait des textes vraiment magnifiques et c’est assez dur de passer après lui !
Sylvain : On tire notre chapeau aux groupes de rock français !
Possédez-vous des reprises dans votre répertoire ?
Yann : En ce moment on a une reprise de Radiohead, on apporte une ou deux reprises afin que les gens voient nos références dans notre set.
Vous avez récemment sorti un EP composé de six titres. Mais qui a réalisé la pochette ?
Sylvain : C’est moi ! A la base c’est une photo de rue, j’ai ajouté un effet qui s’appelle un artwork, ensuite j’ai repassé en noir et blanc et couleur or et jaune. Avant d’arriver à ce résultat j’en ai fait beaucoup avec des teintes différentes. On s’est ensuite tous mis d’accord sur le jaune.
Et où l’avez-vous enregistré ?
Yann : On l’a enregistré chez Nevermind Records, c’est un de nos amis qui est chanteur et compositeur et qui a son propre studio. C’était sympa parce qu’il nous connaît et c’est surtout un atout car il avait déjà son idée de base pour mixer notre son, il savait donc comment faire, c’était moins informel qu’un studio de production. On a pris notre temps, ça a duré quatre jours donc on avait le temps de bien enregistrer. On l’a tiré à 1000 exemplaires, cela nous sert beaucoup de promotion, on essaye d’en vendre à la fin des concerts ou alors il faut nous envoyer un petit message si vous en voulez un ! Ou alors nous interviewer et vous aurez le droit à une bière et à un CD !
J’ai cru comprendre que vous aviez déjà donné pas mal de concert, que ressentez-vous lorsque vous êtes sur scène ?
Franck : Alors moi je suis tout le temps stressé, mais ça dépend des concerts. Je suis très perfectionniste et j’aime toujours bien faire. Par exemple samedi dernier on a vraiment pris notre pied et c’était génial, et du moment que t’as la banane sur scène et que tu envoies, le public est beaucoup plus réceptif et ça te donne une pêche d’enfer, c’est un vrai cercle. Maintenant on assure sur scène, on connaît plus nos morceaux et du coup on est plus détendu et on profite vraiment quand on est sur scène !
Yann : Surtout qu’on fait une musique qui n’est pas tout le temps très drôle mais qui est énergique. Il faut qu’on arrive à se détendre et à faire passer un bon feeling au public. Mais on se fait plaisir tous ensemble sur scène. On est assez attaché au support physique finalement, d’où le nom de notre groupe : Phonoclub comme phonographe.
Sylvain : Plus il y a de monde mieux c’est, le public nous donne envie de jouer, c’est jouissif d’avoir du monde qui nous écoute et qui vient nous voir ! On a tout de suite vu la différence quand on a sorti notre EP, ça nous a ouvert beaucoup d’opportunités et plus de concerts.
Est-ce que c’est votre objectif de devenir célèbre ?
Yann : Si on pouvait en vivre où même gagner le smic en faisant des concerts ce serait génial !
Sylvain : Faire des concerts tous les mois ce serait déjà pas mal !
Yann : Être un groupe et se faire connaître finalement ça prend énormément de temps. Il faut faire la communication, les visuels, les répétitions, enregistrer en studio, trouver des dates de concerts. Et travailler à côté c’est assez dur. Nous on se bat déjà pour être payé lorsque l’on donne des concerts !
Franck : Et pour avoir un public il faut avoir une actualité permanente parce que si a un moment on s’arrête on se fera oublier et il faudra tout recommencer depuis le début.
Avez-vous des dates de concerts prochainement ?
Sylvain : Vendredi 29 mars au Sympatic Bar.
Franck : Ensuite le 30 avril on fait un tremplin dans les côtes d’Armor.
Yann : Après ça on se donne deux mois de pause pour travailler de nouveaux morceaux, pour apporter de la nouveauté et faire le maximum de concerts pendant juillet et août.
Et un petit mot pour la fin ?
Sylvain : Merci beaucoup d’avoir pris le temps de venir nous voir !
Yann : Et sinon retrouvez-nous au Sympatic Bar vendredi soir !
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Merci merci pour l’article !!!!
bonne route au blog, et au plaisir de se revoir !