Une arrivée plus tardive que la veille, un petit passage par le Stade de la Route de Lorient, Rennes-Brest oblige (2-2). C’est donc aux alentours de 1h que nous débarquons au Parc’ avec la même équipe que la veille. On démarre sur les chapeaux de roues avec ce bon vieux Hall 9. TNGHT est aux commandes. Le projet est né de la collaboration explosive entre l’Écossais Hudson Mohawke et le Canadien Lunice. Auteurs d’un premier EP « Tnght » sur le label Warp, le duo a réussi à faire se transcender tous les festivaliers. Rythmes hip-hop, électro expérimentale, le public n’en est pas ressorti indemne. S’en suit une quête un tantinet interminable pour trouver la perle rare .
3.50, nous sommes Hall 5 à traînasser au « salon de thé » des Trans, un petit café pour se remettre d’aplomb, on se fait vieux et enchaîner les soirs au parc expo n’est plus de notre âge. La caféine fait rapidement son effet, et à 4.00 nous rejoignons le Hall 4 afin d’être correctement placé pour Skip&Die. Nous attendons 15 minutes dans une ambiance dansante et entraînante. 4.15 le groupe fait son apparition. Catarina, la chanteuse, est apprêtée telle Lady Gaga. Le ton est donné avec « Jungle Riot », la foule est en liesse et on peut déjà dire que la sud-africaine et les hollandais ont soigné leur entrée. La danse et le rythme de la musique sont là pour faire bouger les spectateurs venus en nombre. L’auditoire est unanime et apprécie, à part un jeune qui s’écrie « c’est de la merde ». Le malheureux, est rapidement pris à parti par une foule lui reprochant notamment ses goûts de m*rd*. Anyway, dédicace à notre ami et rédacteur en chef de Modzik, le Parisien. Il est 4.55, Catarina, se rapproche de la foule et souhaite se lancer dans un slam qui aurait immortalisé la soirée. Un membre de la sécurité l’en dissuade. Avec classe, Catarina félicite ses musiciens. Grande dame. 5.15 le show se termine sous les acclamations et l’ovation du public. L’interaction était au rendez-vous et c’est selon nous le meilleur concert de ces 34° Transmusicales. Malgré l’attente et les encouragements du public, il n’y aura pas de rappel.
Pas grave, nous sommes tous conquis par le jeu de scène et le show offert par ce groupe dynamique, et sa chanteuse au charisme incroyable. Sans aucun doute, nous pouvons affirmé qu’ils nous ont pleinement communiqué leur plaisir de jouer devant les 3000 personnes qui remplissaient le Hall.
Pour ne rien vous cacher, de 4.40 à 4.45 nous avions quitté le Hall 4 pour le Hall 9. Spfitzer jouait. En réalité en écoutant le set du parisien, on s’est dit que le nom à consonance germanique n’était pas suffisant pour nous convaincre. Vague impression d’être six années en arrière, en 2006, avec les bonnes années « Justice & Co ». Mais oui, vous le savez bien, lorsqu’ils n’étaient pas connus. Un nom allemand n’est pas suffisant, pour vous faire croire que « Ich Bine Ein Berliner ». Et le Hall déserté parle de lui même. Bien essayé mais déception.
5.45 on rentre. Les Trans 2012, c’est déjà fini pour nous. Merci à toute l’équipe de l’organisation pour son boulot incroyable et à l’année prochaine !