En centre ville ou aux abords d’une rase campagne, nombreux d’entre vous, les plus téméraires et/ou grands amoureux, cavalent dans la rue coûte que coûte. Le vent fouette, le froid pique mais on marche, en riant et en parlant ça réchauffe of course. En tout les cas, on a senti le mouv’ dans Rennes cette semaine ; on Thursday we had la Halle Martenot en mode Electro-Dazibao et vendredi, c’est la TA qui était investie par des flows et battle hip-hop. Une salle de basket et des danseurs plus que confirmés pour la plupart ; good flow et bon moment malgré des prolongations electro supposées mais écourtées en fin de soirée. Mais super récup’ en el sabado por la noche au « Jardin Moderne » qui a open les portes de la « Starwax party ». En mode Composite posca-electro, les trois groupes présents ont vraiment tout donné, et que du bon. Pas grand monde au début mais « Ddamage », les « Royal Ties » et les « Starwax du team » se sont enchaînés dans des vagues électriques justes parfaites. Une ambiance impossible à retranscrire mais la prochaine fois que leur nom sort sur une affiche, tête ou pas tête, vous avez le droit de foncer sans réfléchir. Pour être un poil plus incisif, VOUS DEVEZ FONCER.
Cultures urbaines mais aussi et surtout regards croisés.
Tiens d’ailleurs en parlant de posca, good waves and electro sounds, on s’est arrêté mercredi dernier dans l’antre bien vivant de l’Antipode. Et comme c’était bien cool, l’équipe « Rennes à coup de cœur » prend le temps de vous plonger, le temps de quelques flash et mots, dans cette ambiance surprenante, poilante, dépoilante… palpable ! Et wey, ça se passe à l’Antipode (ligne du 9 arrêt Lesseps ; pas compliqué), en journées et soirées, du 20 février au 3 mars. C’est une exposition qui a pour thème les Cultures Urbaines, et loin de toute norme stigmatisante ou stigmatisation normée, ce qu’on nous donne à voir fait dans le métissage, pour de vrai. A consommer et apprécier sans modération ; l’expo en elle-même mais aussi des docu’ et conf’, des musiques, sports et danses pas si connus, des ateliers qui, entre parkour et happening, urban ball et graffiti numérique, ne peuvent que vous faire découvrir quelque chose !
Dans une aire urbaine et ère moderne qui sont celles des émergences partagées, on met beaucoup de jolis mots pour expliquer une démarche culturelle, pour justifier certains codes. Mais quand on entre dans l’Antipode en ce moment, on sent cette culture défragmentée, ces mains, langues et regards déliés et dédiés aux envies abouties de créer et partager. De permettre en exprimant tout simplement ce qu’on a là, dans soi. Et la découverte de quelque chose d’inconnu, de différent ou de différemment perçu et exprimé… Pas grand grand-chose de meilleur, la preuve en image ; une image, une technique, une photo, une chanson… chacun exprime un bout de soi dans une ville, dans un groupe qui n’est pas plus figé que catégorisé, un groupe qui rassemble.
Entre supports et idées, étudiants et collectifs d’artistes, imagination transcrite en photo, traits de posca ou sons rythmés et imprégnation de paysages réels, des airs d’une urbanité s’égayent en brins électriques et colorisées. Une image photographiée d’un palmier rouge, nette et flashy, deux têtes de bonhommes peintes et collées, abstraites entre plongée dans l’enfance et bribes imagées de rêves agités ou cauchemars adoucis. La source ? Des idées, pleins d’idées, toutes sortes d’idées. Des talents, des graines de géants qui poussent ici et là. Pendant le vernissage, ces petites graines se baladent un peu partout, alors on essaye de les approcher, vous venez ?
URBAINES by LISAA, Victor et Sébastien renversent le mur et les codes
Urbaines : Gaëlle-Miguel-Valentin-Blackout