Honnête Magazine, nouveau né rennais, lancera officiellement samedi son cinquième numéro. Un rêve qui n’est pas venue du jour au lendemain mais qui a germé dans la tête de ses créateurs. « C’est une idée qui me démangeait depuis un moment. Je trouvais qu’il y avait une vraie énergie dans ce qui se passait à Rennes et personne pour en parler ». D’office, l’équipe souhaite se différencier des journaux municipaux, considérés comme « déconnectés de la réalité » mais également des blogs au format « assez froid et qui n’ont pas la même dimension humaine, matérielle que le papier ». Derrière Honnête, on trouve Anne-Lise Bachelier pour le design graphique, Antoine Seiter pour la photographie et Yves assurant la direction éditoriale. La section musique est gérée par Marion Lizé et Guillaume Chassé du blog Stage Invasion. Voilà pour le « noyau dur » mais il y a également de nouveaux collaborateurs propres à chaque numéro, créant une « émulsion très stimulante dans le zine ! ». Les choix éditoriaux ne se prétendent « pas meilleurs que les autres, mais revendiquent une authenticité ». Ainsi dans Honnête Magazine, vous ne trouverez pas les personnes les plus « hype » de Rennes, mais des initiatives respirant la qualité et l’engagement. Très attachée au contrat éditorial avec son lelctorat, l’équipe de Honnête met « un point d’honneur à rencontrer toutes les personnes avec qui l’on collabore, et les entretiens sont fait de visu ! »
La question du titre se pose donc naturellement. Honnête Magazine. « C’est en réaction à la presse municipale ou autre projets gonflés aux subventions ». Bien évidemment le projet se refuse à toute forme de publicité, prônant son indépendance. « Nous n’agissons pas non plus sous serment avec la bénédiction du dieu du journalisme, c’est juste qu’il fallait trouver un titre on va dire… ».
Une équipe à la fois passionnée et militante qui travaille d’arrache pied sur le lancement du n°5. De seulement trente exemplaires pour le premier à deux tirages de cent exemplaires aujourd’hui, le zine a pris de l’ampleur tout en restant relativement anonyme. « On compte aussi sur le bouche à oreille et sur le fait qu’il circule de mains en mains ». Un contenu qui a pris de l’ampleur, passant du simple au double, avec de plus en plus de textes, des rencontres et une prise certaine de confiance. « On va continuer avec la même formule trimestrielle. Très bientôt une vraie structure associative associative va être crée, autour de ce projet d’éditions ainsi que d’autres : Premier en sport et en chant et Foreplay. Le but est de trouver un moyen de rester indépendant tout en diffusant plus ».