Samedi 14 mai : Dernière soirée pour cette 44ème édition. Après deux jours de concerts, de danses et de rencontres, on commence à être éprouvé physiquement mais le spectacle vaut le détour. On arrive sur les coups des 22h30, pile à l’heure pour le début de The Saturday Night Fever ! C’est le groupe aux membres complètement barjots, « Stupeflip », qui a à charge de chauffer la foule. Mission réussie pour les trois Parisiens à l’univers partagé entre le rock, le punk et le rap. Après une heure de concert, Stupeflip a follement fait bouger les têtes dans tous les sens ! La barre est haute, les suivants n’ont qu’à bien se tenir ! Et comme tout est histoire de transition, c’est au tour des trois frères de DSL, David, Stéphane et Lionel, du label Ed Banger Records, de mettre le feu avec un rap électrochoc. Les frères du Harlem parisien de Sarcelle nous ont concocté un petit show tout autant efficace qu’explosif !
La soirée se poursuit, il est minuit passé, les basses raisonnent sur le campus, signe que sur la scène les artistes se succèdent. Pas de temps mort, ce soir, et ce n’est pas pour nous déplaire. A peine le temps de prendre une bière bio, que Breakbot a déjà pris le relais de DSL. Encore un mec du label Ed Banger Records… Breakbot a permis de maintenir la température sous le chapiteau de l’INSA où l’atmosphère est bon enfant. Seule la poussière de terre semble pouvoir ternir la réussite de la soirée. On ne va pas se plaindre, c’était soit la pluie et la boue, soit le soleil et la poussière !
Il est environ 1h30 lorsque DatA prend la relève. Le Parisien livre un set, dans la lignée de la soirée qu’on pourrait qualifier de qualité, rappelant l’époque, pas si lointaine des soirées Kitsuné et de tout ce qui va avec. Kitsuné Maison Compilation, tu en as forcément une dans ton Ipod ! DatA reconnu sur la scène internationale comme pilier français en tant que DJ/producteur/remixeur fait son show. Résultat ? Pas de déception, le set est aussi bon que les précédents, on n’a pas de quoi s’ennuyer.
La gorge sèche, il faut quand même s’hydrater, on quitte le chapiteau pour aller faire un tour du côté du bar… Autour d’un petit verre, on en profite pour discuter avec quelques organisateurs plus décontractés en ce dernier soir, synonyme de réussite d’un festival ayant nécessité des mois de travail. L’importance de l’événement avait de quoi mettre la pression. L’ambiance est bonne, il est 2h30, et DatA laisse sa place aux 4 Djs de DIRTYPHONICS. Là, c’est critique ! Non on ne fait pas allusion à la performance du groupe qui poursuit le travail entrepris par ses prédécesseurs, mais l’heure nous rappelle que Dirtyphonics est le dernier groupe de cette 44ème édition et qu’après c’est fini. C’est triste… Pour ne pas avoir de regrets, tous en première ligne pour profiter de la musique des Dirtyphonics. C’est suffisant pour nous faire planer ! On vous le disait, tout n’est qu’histoire de transition, alors pour ne pas qu’il y ait de jaloux, un des membres de Dirtyphonics a voulu planer lui aussi. Après avoir arrosé la foule de vodka, le sympathique Dj s’est prêté au grand jeu du slam. Magique !
Scellant la vie de cette 44ème édition de Rock’n’Solex, ce samedi soir a sans doute été la soirée la plus réussie du festival, en terme de musique et de détente ! La fin de Rock’n’Solex sonne l’heure des remerciements, et toute l’équipe de Rennes à coup de cœur tient à remercier tout particulièrement les étudiants-organisateurs de l’INSA de Rennes, les bénévoles, les artistes et les festivaliers pour le plus vieux festival étudiant de France. Rock’n’Solex, sans hésitation, « A l’année prochaine ».
@Greg Suite à cette seconde remarque, j’ai eu l’ingénieuse idée d’aller sur les Fan Pages des deux artistes. Sur la Fan page de DatA, j’ai pu lire « Breakbot tue ca a Rennes!J’arrive juste après! ». il ne me reste plus qu’à être plus attentif, changer d’amis, et sans oublier @Hey : je te prie de bien vouloir accepter les excuses de l’équipe de RACC, en particulier les miennes.
@Greg Merci pour ton Commentaire. En ce qui concerne Nasser, nous sommes arrivés un peu plus tard que prévu sur le site; nous n’avons donc pas vu jouer les 3 marseillais…
à bientôt sur Rennes à coup de coeur.
Bjr, je viens de lire votre article, j’ai envie de faire 2 remarques :
– Dommage de ne pas parler du concert de Nasser que vous aviez interviewé, qui etait très bon.
– C’était Breakbot avant datA
Sinon bon article 😉
@Hey! Salut, après quelques vérifications j’ai eu confirmation du passage de DatA avant Breakbot, comme nous l’avons mentionné dans l’article. Merci d’avoir lu l’article, et à bientôt.
C’est Breakbot avant Data et non l’inverse!