Le parc expo est un lieu incontournable pour les Transmusicales, et comme on le répète assez souvent, « il n’est pas possible de tout voir aux Trans », c’est pourquoi nous vous suggérons un circuit par nuit. L’an passé il n’était ouvert que deux nuits ; cette année, la bonne vieille habitude est reprise. Le parc sera ouvert dés le jeudi soir. Bien que peu d’artistes y évolueront en cette veille de vendredi, vous pourrez tout de même découvrir ou redécouvrir « Julien Tiné » (21.00/21.30 – Hall 3) qui se fera une joie de chauffer le public avant de laisser la place au groupe « Team Ghost » (21.30/22.15 – Hall 3). Groupe créé par un des membres fondateurs de « M83 ». Frais et délicat, c’est l’occasion de bien commencer ces Transmusicales ! Après ça, c’est ravitaillement. Une pinte et un Breizh Burger, avant de repartir de plus belle ! En attendant « Madéon », vous pouvez vous faire plaisir avec « Nick Waterhouse » (22.45/23/45 – Hall 3) dont la présentation a été faite ici.
23.45 : Il est temps de se rendre au Hall 4. Avec sa gueule de teenager ayant encore 15 ans, nombreux seront étonnés de découvrir ce DJ Nantais. Et pourtant, « Madéon » (23.45/00.45 – Hall 4), le gamin précoce sait très bien où il va, tout comme il sait user de son talent pour convaincre son auditoire.
Pas le temps de s’ennuyer, ni de souffler, il faut déjà filer Hall 3 pour voir les anglais de « China Rats » (00.45/01.25 – Hall 3). Le groupe présente un rock’n’roll dynamique et entraînant ! Amis des « Libertines » et autres groupes mythiques, la relève est assurée.
La soirée de jeudi est déjà presque terminée, jour de semaine oblige la programmation est moins dense, mais avant de quitter les lieux, passage obligé par la Green Room. D’une part pour reprendre de la potion, mais surtout pour écouter « MadBen » (01.00/2.30 – Green Room). Detroit et Chicago, respectivement capitales de la techno et de la House, ont incité « MadBen » qui s’est fait le luxe d’y ajouter un peu de fantaisie européenne. Régalez-vous.
Vendredi, il ne faudra pas arriver trop tard. Notre circuit vous guide directement dans le fameux hall mythique des Trans, à moins que vous n’arriviez vraiment tôt et fassiez une halte par le hall 4 pour encourager « Petite Noir » (21.45/22.30 – Hall 4), c’est bien au Hall 9 qu’il faudra être dés 22.45. « Rachid Taha » (22.50/23.50 – Hall 9), ayant déjà participé aux Transmusicales en 1981 avec son groupe « Carte de Séjour », présente son nouvel album « Zoom » (sortie en mars 2013). Conscient de son talent, l’artiste présentera des sonorités mêlées de RaÏ, de Funk, d’électro, et autres. Si par bonheur, vous êtes arrivés un peu plus tôt, entre « Petite Noir » et « Rachid Taha », courrez Hall 3 pour écoute « MsMr« .(22.15/23.00 – Hall 3), respectivement pour « Miss & Mister ». Le duo New-Yorkais vous enivrera de ces sons pops teintés de nostalgie.
Au moment où « Rachid Taha » se produit, si le Hall 9 n’est pas comble, ne paniquez pas, tout est normal : « Phoebe Jean & The Airfoce » (23.20/00.10 – Hall 4) joue en même temps. L’artiste de Baltimore, fera « Shaker Les Booties » sur des sons Hip-Hop, et pop-electro.
Après ça, un petit tour vers la minimal, Hall 9 avec « Maya Jane Coles » (23.50/01.15 – Hall 9), l’Anglaise aux influences deep et dub-step chauffera le hall glacial en cette nuit hivernale.
Enfin, pour les amateurs de rock pur, ça se passera Hall 3 avec tout d’abord « Von Pariahs » (01.15/2.00 – Hall 3) fortement influencé par « The cure » et « Sister of Mercy », le groupe au rock un peu gothique sera suivi de « Birth Of Joy » (02.50/03.40 – Hall 3). « Led Zep » pour la rythmique, « The Doors » pour l’orgue, « Pink Floyd » pour le côté psychédélique, « Radiohead » pour le chant, et de longs solos de guitare puissants, pour un rock aux douces allures de métal et de coldwave.
Pour ceux ne venant pas aux Trans pour le Rock, il y’aura « Vitalic » (01.15/02.30 – Hall 4), accompagné de deux musiciens – un à la batterie, et l’autre au clavier – « Vitalic » livrera un show electronic escorté de visuels détonants. Il sera suivi par le norvégien « Blackbelt Andersen » (02.30/03.40), confrère de « Todd Terje », présent l’an dernier à la même place. Avec ça, les norvégiens envoient un signal fort à la scène électronique actuelle.
Enfin vous pourrez finir votre nuit avec le rennais « Astrodynamics » (03.35/05.35 – Hall 4). S’il a commencé la musique au travers d’un groupe de Rock, il maîtrise, aujourd’hui, la musique électronique et vous fera patienter jusqu’à « Doldrums » sans que vous puissiez vous ennuyer. La suite sera donc « Doldrums » (04.25/5.20 – Hall 4) pour une musique rappelant fortement les canadiens de « Crystal Castles« , mais avec une manière de chanter différente.
J’espère que vous n’aurez pas oublié d’aller vous déshydrater en courant de droite à gauche. Entre les différents Halls, la Green Room est pour vous. Ces nombreux bars mais aussi sa scène vous permettront de vous désaltérer en restant dans l’ambiance, notamment grâce aux deux DJ rennais de « Budju » (23.00/00.30 – Green Room).
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Samedi, 23.05 la mise en bouche se fait par l’intermédiaire de « The 1969 Club » (23.05/23.50 – Hall 3). Un nom évocateur, pour ce groupe ayant choisi l’année érotique comme fer de lance. Les sonorités sont bonnes et on se laisse volontiers entraîner ; de bon augure pour ce début de soirée.
Après vous être balader entre les différents Halls et la Green Room, pendant une heure, avoir eu le temps de digérer et de reprendre quelques pintes pour rester chaud, filez voir « Sinkane » (01.05/01.45 – Hall 4). Influencé par des beats afros, du funk, du groove et des sonorités un peu jazzy, on vit une réelle montée en puissance, et la soirée s’annonce orgasmique. À peine le temps de finir qu’il faut déjà courir Hall 9 pour assister au show « Zeds Dead » (02.00/03.30 – Hall 9). Plusieurs styles pour un résultat de folie. Le duo canadien mêlant électro, hip-hop et dub-step a parcouru le monde ces dernières années. Bien loin d’être une découverte, ce ne sera pas une bonne raison pour bouder son plaisir.
Au même moment, retour au Hall 4 pour « Baloji » (02.35/3.25 – Hall 4). Le rappeur belge, d’origine congolaise propose un rap proche de celui que la France a connu dans les années 90. Des instrumentales variées, des refrains chantés en chœur, la performance live sera à la hauteur !
Ensuite il faudra réaliser l’aller/retour le plus banale de la soirée ; la liaison entre le Hall 4 et le Hall 9. « Attaque » (03.30/04.30 – Hall 9) pourrait être qualifié de petit frère « d’Autokratz ». Il propose une techno très French Touch ; normal pour cet anglais bercé par « Laurent Garnier » qui saura charmer son public.
Hall 3, il y’en aura aussi pour les rockeurs, mais il faudra de la patience puisque « Avondale Airforce » (03.55/04.55 – Hall 3) ne produira son rock planant et envoûtant qu’en milieu de nuit. Une chose est certaine, l’ambiance sera stone !
En cette fin de nuit, si vous avez encore la force, le courage et l’envie, c’est bien. Si vous comptez rentrer chez vous, telle une chaire saoule titubante, c’est pas une bonne idée. En effet, « Skip&Die » (04.15/05.15 – Hall 4) sera là pour vous donner une seconde jeunesse en cette longue nuit. Le groupe sud-africain aux styles très proches de « M.I.A. » est une joie pour les oreilles et pour les cœurs. Le flow Hip-hop accompagné par l’instrumentale électro, le beat saccadé et les influences Klezmer, vous enivrera pour vous faire danser tard, jusqu’au petit matin. Et pour les non-convaincus il faudra alors se tourner vers irrésistible Hall 9, avec « Spitzer« (04.30/05.30 – Hall 9). La fête se terminera en beauté avec cette minimal sombre, puissante et magnifique, en parfaite harmonie avec le lieu.
Pour ceux aimant les pauses, la bière et la Green Room, les sets seront entre autres assurés par « Compuphonic » (02.00/03.30 – Green Room) et « Kölsch » (03.30/05.00 – Green Room) histoire de ne pas perdre le fil de la soirée et de rester dans l’ambiance.