Comme le veut la coutume, un festival se tient sur la durée. Après les soirées de jeudi et de vendredi, pas de place au repos. Pour cette troisième soirée de Rock’n solex les visiteurs se faisaient plus rares que les deux jours précédents. Une météo peu clémente a sans doute démobilisé les troupes ou alors la peur du grand chelem et la fatigue accumulée. Sans se décourager et armés de nos cirés et bottes de pluie nous avons réinvesti l’INSA pour la fermeture du bal. Le quatuor Niçois Hyphen-Hyphen était déjà en place à notre arrivée sur le site. Il fallait être à l’heure pour voir Santa, Puss, Line et Zac.
Fondé en 2008 par des amis du lycée, Hyphen-Hyphen c’est un savant cocktail dosant à merveille électro rock, pop et disco punk. Mais c’est surtout leur prestance, leur mise en scène et leur énergie qu’ils ont séduit le public. Le groupe après un passage remarqué par les Bars en Trans cet hiver, revenait à Rennes pour la deuxième fois de l’année.
Maquillés peinturlurés, la « WILD » touch se déchaîne sur la scène de Beaulieu. Peu après leur prestation, nous avons eu la chance et le plaisir d’interviewer le groupe. Vous retrouverez très prochainement le reportage sur notre site (à surveiller de près !). Une chose est sûre, on risque d’entendre encore parler d’eux très longtemps….
Lemâitre a ensuite pris la relève. Tout droit venu de Norvège, le duo a enflammé littéralement le public. Ulrik et Ketil, dont la majorité du public féminin présent dans la salle est tombée raide dingue amoureux ont poursuivit sur la vague électronique pop pour quarante-cinq minutes de live.
Rizzle Kicks sont ensuite entrés en action. Rizzle et Harley Sylvester sûrement les artistes les plus attendus de la soirée ont présenté une performance digne d’un show à l’américaine. École hip-hop hold school aux effluves diverses du reggae à la pop, le groupe tout droit venu de Brighton, 20 ans à peine, est bourré de talents. La barre était placée très haute pour ce samedi soir.
Aeroplane, aussi très attendu à pris les commandes pour 1h30 de live. Vito De Luca signé sur les labels Eskimo Recordings, PIAS / Wall of Sound, Ultra, a sorti en 2011 un album « We can’t fly » très salué de la critique. DJ producteur évoluant entre l’électronique pure et la pop a déjà fait ses preuves dans les clubs du monde entier. Et il a fait son job
Enfin, les Petits Pilous ont assuré la clôture. Les Corses, Anthony Ferrando & Jean-Patrick Simonetti, signés sur le prestigieux label Boysnoize Records ont permis de finir la soirée sur une techno-électro savamment dosée.
Rock’n Solex se clôture, un grand merci à tous les organisateurs pour cette nouvelle édition toujours au top ! Rock’n Solex 2012 c’est une ambiance festival à deux pas du centre ville, pleins de rencontres dans les navettes, une folle envie de tartiflette ou de galette saucisse à toute heure du jour et de la nuit, des concerts de folie, de la pluie, des bottes en caoutchouc, une superbe interview de Hyphen-Hyphen, de la danse encore et toujours et des souvenirs plein la tête ! A l’année prochaine !!
Et MERCI à Paul Bugnot et à Thomas Bourrut Lacouture pour les superbes photos !
Et Netsky ????? c’était aussi un concert terrible, bien mieux que LeMaître notamment !