Interview Dirtyphonics à R’n’S

Dirtyphonics a marqué les esprits samedi soir lors de la soirée de clôture de Rock’n’Solex. Nous avons rencontré les quatre Parisiens avant leur prestation. Entretien.

Comment s’est créé le groupe ?
Réponse du colonel : On s’est rencontré il y a six ans. A la base, Tom et moi on était à l’école ensemble et on a rencontré Julien grâce à sa grande soeur. On a commencé à faire de la musique, comme tout le monde commence,  parce que ça faisait longtemps qu’on en faisait et on avait envie d’en faire ensemble. On avait une vision commune de ce que l’on avait envie de faire et en même temps plein d’influences différentes qu’il nous semblait intéressant d’allier. Tout va bien et on a plein de projets pour la suite !

C’est quoi le style Dirtyphonics ?
En gros, on se situe en musique électronique d’une façon générale, après,  nous on n’a pas spécialement de terrain. On a commencé à sortir des maxi en D&B. Mais on est aussi Dubsteb, électro…En réalité on fait du GNU, c’est notre nouveau style ! On s’efforce de ne pas penser à s’encadrer dans un style, c’est pour ça que l’on fait de la musique. Chaque morceau est différent. On a des influences très diverses.

Ça vous fait quoi de venir jouer à Rock’n’Solex ?
C’est bonne ambiance, on aime les Solex et la variété des artistes qui sont présents. On avait entendu parlé du R&S et puis la Bretagne, déjà on aime bien ! On a déjà joué à l’UBU,  c’était une bête de souvenir, donc on s’est dit que Rennes allait être cool.

Quel logiciel  utilisez-vous ?
Cubase essentiellement

Comment composez-vous ?
On est quatre « connards » en studio, on a une idée, on se bat et on discute et c’est comme ça qu’on a des résultats qui sortent un peu de l’électronique classique. Le remix QUARKS,  il est déjà simple et violent, on s’est dit : « On lui casse la gueule et on fait encore plus violent… » On a essayé de faire un truc frais, différent.

Votre meilleure scène ?
Il y en a plusieurs, pour différentes raisons. Mais gros souvenirs sur la tournée américaine. DBC…Tous les souvenirs de tournées françaises, l’année dernière avec Jungle Juice. La Russie également, c’est énorme ! Mais aussi des mini club en République Tchèque où il y a seulement 150 personnes. Mais tu appuies sur play au premier trac et à la quatrième seconde, tout le monde est au plafond ! Ils sont déjà sur-bouillant ! Il y a plein plein de souvenirs !

Une vie à côté de la musique ?
Ça ne se voit pas comme ça, mais tous les quatre on est bûcherons, en fait ! Non, mais sans rire, on ne fait plus ça aujourd’hui. On a lâché nos métiers pour se consacrer à la musique plein temps : toute la semaine on travaille et on joue tous les week-ends. On n’a plus de vie sociale !

Des projets ?
Un album qui va sortir mi 2012 on va dire.On a un maxi qui sort sous Mac, label d’électro américain…La tournée qui continue  le week-end et une tournée australienne en octobre. On retournera aux USA, en Asie…Et puis les festivals européens cet été. Très bonne actualité !

Le meilleur endroit pour faire la fête ?
A part à une Jungle Juice (rire)… Paris, Los Angeles, la Pologne, Tokyo. L’Arena à Moscou, un club de 5000 personnes complètement ouf avec un son de malade mental !

Votre plus grand rêve ?
Jouer à une Jungle Juice ! Le plus grand rêve : faire du tapis volant ? Non, continuer à faire le plus longtemps possible ce que l’on est en train de faire, avec la même envie

Si vous deviez vous comparer à un artiste en particulier ?
Garou ! Non, sinon on est 4, comme Birdy Nam Nam on nous l’a souvent dit en interview. Mais ça ne ressemble pas trop à notre style. On a toujours essayé de faire notre truc et de s’en « battre un peu les c… », de ressembler à untel ou untel. Quand tu fais de la prod’, dans la composition ou le choix des sons, tu as envie de te lever mais pas pour faire quelque chose qui a déjà été fait. On a besoin de faire quelque chose de frais. Et puis on s’amuse bien à faire des concerts, des remix un peu spéciaux…. Le Remix pour UKF, on s’est éclaté à le faire.

Si vous aviez un conseil à donner ?
Le plus difficile, c’est de mettre le pied dedans. Tu peux avoir un bon morceau mais derrière, dans ces milieux là, tu seras reconnu si tu fais de la qualité. Plus tu te fais remarquer et plus tu es attendu au tournant. Il faut taper fort, mais ça met une bonne motivation, c’est un challenge permanent !

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Author: Kahina D.

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