Retour sur les Trans : vendredi 01/12

Après la soirée de jeudi en guise d’échauffement, les Transmusicales débutaient réellement vendredi pour un bon nombre de personnes. Direction donc le Parc des Expos à Saint Jacques. Pour s’y rendre, c’est une véritable expédition qui nous attends et il faut emprunter la célèbre navette…Les Trans c’est déjà ici que ça débute. Ambiance « galette saucisse je t’aime », le ton est donné. L’arrivée sur les lieux, les vigiles ont du travail. Pour cause, certains ont même prévu un ravitaillement en camelback (ndlr : sac à dos contenant un réservoir souple rempli de liquide et équipé d’un tuyau flexible sortant du sac). Oui vous avez bien lu…On entre enfin dans le vif du sujet. Organisés, nous savons déjà ce que nous voulons voir : entre les différents Halls, ça fait tout de même près de 30 artistes en un soir. Impossible de tout voir, mais c’est l’essence même des Trans.  Atterrissage à 00h10 précises, soit cinq minutes avant le set tant attendu de Todd Terje. Désormais, reconnu comme le Norvégien qui a fait aimer l’électro à mes copines. Tout le monde danse, car quand on écoute Todd, il n’y a que ça qui vous vient en tête. Les filles crient : « Il est Norvégien alors je le kiffe ». Pourtant Todd Terje est bien loin du stéréotype blond aux yeux bleus, mais il ambiance tellement le public que les gens sont ensorcelés. De la bonne house tendance disco. Rien à dire, c’était parfait. L’imprononçable SBTRKT prend la relève à 1h45, pourtant tant attendu pour nous c’est plutôt une déception. Passer après Todd Terje relevait du défi et SBTRKT n’a pas réussi à nous convaincre de rester plus de dix minutes dans le Hall 9. Direction donc le Hall 3, il est désormais 2h et c’est Fuel Fandango, à savoir le DJ Ale Costa (ex Mojo Project) et Nita, chanteuse à la voix transportante, qui sont aux commandes. Et le résultat est plutôt enthousiasmant.


Mais en regardant le programme des Trans, on a pas été insensibles au fait qu’il y a un stand restauration. Les resto rennais comme Black Temple ou encore le Libannais le Phoenicien assurent le ravitaillement. On opte pour un chich-taouk alors que des gens attablés à nos côtés dégustent des huitres, le plus naturellement possible en plein milieu de la nuit, buvant du cidre, histoire de se mettre pleinement dans la peau d’un Breton.

Une fois rassasiés,  à 2h45, direction le Hall 4 puisque l’on a rendez-vous avec Motor City Drum Ensemble, MCDE pour les intimes. Et non et non MCDE n’est pas un ensemble, MCDE est seul. De son vrai nom Danilo Plessow, l’Allemand a assuré le show avec brio. Décontracté, il nous a offert un DJ set plus que séduisant, mêlant à la perfection house de qualité et sons dansants. Wir lieben dich / schön / wunderbar. On en perd notre Allemand et on est heureux !

A 4h25, on se dirige dans la Green Room histoire d’achever notre pèlerinage spécial 33e Transmusicales. Là, changement d’ambiance radical avec Niveau Zéro. Frédéric Garcia, ce DJ dredeux survolté assène un cocktail dubsteb teinté de metal, hip-hop, drum’n bass assez détonnant. Les gens sont torses nus et l’ambiance est bouillante dans la green, même un peu trop pour nous. Après un passage éclair par le bar à eau, où certains ont même débuté leur nuit, il est temps de regagner le chemin de la sainte navette. L’ambiance bon enfant du début de soirée semble s’être éclipsée et c’est du grand n’importe quoi. Si cette 33e bougie était votre baptême, a priori vous avez du être Trans’portés. Quoi qu’il en soit, le Parc Expo, chapelle du festival, il faut l’avoir vécu pour le croire.

K.D.

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Author: Kahina D.

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